SYNTHESE DE DOCUMENTS Le corpus est constitué d’un document iconographique (des
SYNTHESE DE DOCUMENTS Le corpus est constitué d’un document iconographique (dessin humoristique de Rémi Malingrey illustrant le co-voiturage), d’un texte littéraire de Giono Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix et de deux essais contemporains « la société collaborative, mythe et réalité » et « coworking mode d’emploi ». Seul le texte littéraire est plus ancien (1938), les trois autres documents sont récents (2014 et 2018). Ce corpus évoque les pratiques collaboratives (co-voiturage, coworking, colocation) présentes dans notre société. La difficulté du corpus est le texte de Giono. Ce dernier évoque surtout la solitude choisie et la liberté de l’artisan. Ce texte est donc plus difficile à confronter avec les autres documents. Problématique : ces nouvelles pratiques collaboratives sont-elles un modèle à suivre, sont-elles source de progrès ou bien sont-elles un phénomène de mode, un idéal difficilement atteignable? Rappel : l’introduction débute par l’annonce du thème, puis la problématique et le plan sont présentés. Il n’est pas utile d’indiquer les documents dans l’introduction. En revanche, il faut citer toutes les sources la première fois que l’on fait référence aux documents dans le développement. PLAN DETAILLE I. Le collaboratif : une nouvelle pratique de notre société 1)Des échanges facilités Collaborer permet de créer de nouveaux liens entre les individus (notamment avec l’habitat participatif, collaborer facilite ainsi les échanges entre les travailleurs , collaborer permet de rencontrer de nouvelles personnes . Ainsi, la cohabitation professionnelle rompt parfois la solitude éprouvée par des personnes travaillant seules chez elles. 2) Un gain économique Collaborer c’est également économiser en achetant un bien d’occasion en partageant un trajet routier par le biais du covoiturage voire même gagner de l’argent (en louant une chambre. Partager des bureaux est une source d’économie pour des personnes en free-lance. En outre, dans l’entreprise, la collaboration des ouvriers permet d’être plus efficace. L’ouvrier de l’enseigne Bata met seulement trente minutes à coudre une trépointe alors que l’artisan met quatre fois plus de temps La rentabilité pour l’entreprise est donc meilleure. 3) Un geste pour l’environnement La collaboration favorise le développement durable. Nombreux sont ceux qui pensent que les pratiques collaboratives protègent même l’environnement. Il est vrai que partager sa voiture et faire du covoiturage diminuent la pollution atmosphérique . II. Les limites, les inconvénients du collaboratif 1) Un phénomène de mode La société collaborative est récente. D’ailleurs en 1938 , l’expression société collaborative n’existe pas. Le narrateur évoque plutôt le travail à la chaîne. Chaque ouvrier accomplit une tâche précise puis un autre ouvrier réalise une autre tâche. Certains pensent que c’est une mode, un phénomène éphémère (1). Le nombre exponentiel de coworking pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un phénomène de mode. On est passé de 120 bureaux partagés à 1 000 en cinq ans 2) De faibles liens sociaux Même si de nombreuses personnes pensent que les pratiques collaboratives favorisent les rencontres, on s’aperçoit rapidement que certaines sont dénuées d’intérêt notamment celles basées sur des échanges entre acheteurs et vendeurs. le billet de banque tendu par un passager). De plus, ces liens sont souvent artificiels puisque dans l’exemple du coworking, des travailleurs sont obligés de passer leur journée ensemble alors qu’ils ne partagent pas le même métier ou bien lors d’un covoiturage, certains passagers sur l’image ne semblent pas très heureux (absence de sourire voire tristesse sur certains visages). Les passagers sont certes nombreux mais on remarque qu’ils ne discutent pas ensemble, qu’ils n’échangent aucune parole. 3) Une liberté réduite Travailler avec les autres et non travailler pour soi limite sa liberté individuelle. L’artisan cordonnier en devenant ouvrier cordonnier n’est plus libre d’aller où il veut, de faire ce qu’il veut, d’être maître de sa vie. Il dépend de l’entreprise, des autres. De même, malgré les apparences, la liberté des usagers qui utilisent les espaces collaboratifs est minime quand ils cherchent à vendre un bien, un service (2). En outre, les coworkers sont dérangés par de multiples questions, ils n’arrivent pas à se concentrer et doivent travailler avec des écouteurs ou ne pas croiser le regard de leurs voisins. Enfin, le nombre excessif de passagers (hyperbole) dans l’automobile souligne que la liberté de chacun est également réduite. uploads/Finance/ synthese-de-documents.pdf
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- Publié le Mai 04, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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