TD : Quelles politiques conjoncturelles ? I. Les politiques conjoncturelles : o
TD : Quelles politiques conjoncturelles ? I. Les politiques conjoncturelles : objectifs et instruments A. Le fonctionnement de la politique budgétaire Document 1 : Politiques conjoncturelles : politique budgétaire et politique monétaire Question 1 : Rappeler quelles sont les trois fonctions économiques de l’Etat Répartition Allocation des ressources = quand l’Etat produit des services non marchands Stabilisation = politique budgétaire et politique monétaire Question 2 : A quelle fonction peut-on relier les politiques conjoncturelles ? Stabilisation Question 3 : Rappeler la définition de l’inflation, du chômage, du déséquilibre extérieur et de la demande globale Inflation : augmentation générale et durable des prix qui entraîne une perte de pouvoir d’achat Chômage : situation dans laquelle un individu n’a pas d’emploi, est disponible pour travailler et est à la recherche d’un emploi Déséquilibre extérieur : situation dans laquelle les échanges entre un pays et le reste du monde sont déséquilibrés Demande globale : ensemble des biens et services qui sont achetés par l’ensemble des agents économiques Question 4 : Quelle est la différence entre les politiques conjoncturelles et structurelles ? Les politiques économiques conjoncturelles visent à réguler l’économie à court terme, tandis que les politiques économiques structurelles visent à la réguler à long terme. Document 2 : Les mécanismes de la politique budgétaire Question 1 : Pour les économistes interventionnistes, la politique budgétaire est un moyen efficace pour stabiliser l’économie tandis que les libéraux pensent que l’économie doit se réguler toute seule sans qu’on entrave les ajustements structurels et conjoncturels. Question 2 : En quoi la poursuite de l’objectif de stabilité des prix et de l’objectif de lutte contre le chômage peut-il placer les pouvoirs publics face à un dilemme ? Une diminution du taux de chômage impliquerait une diminution de la demande globale, liée à une augmentation des impôts ou une baisse des dépenses publiques, les prix serait alors instables car le manque de consommation serait compensé par l’inflation, c’est la politique budgétaire restrictive. A contrario, une augmentation de la demande globale serait possible due à une baisse des impôts ou une augmentation des dépenses publiques favoriserait des prix stables cependant dans ce genre de périodes, on constate une hausse du chômage, c’est la politique budgétaire expansionniste. On observe alors une dualité due à l’incompatibilité des objectifs. Question 3 : Explicitez succinctement l’expression «stabilisateurs automatiques». Puis placer dans le schéma les termes suivants : hausse des dépenses publiques - effet de relance sur l’activité économique - récession économique - déficit public - baisse des recettes fiscales Les «stabilisateurs automatiques» signifie que le budget de l’Etat permet de limiter l’impact des variations dans l’activité économique due aux politiques budgétaires. Lors d’une crise économique, les dépenses de l’Etat augmentent spontanément pour favoriser la demande globale et stimuler l’économie tandis qu’en période de surchauffe de l’économie, les dépenses diminuent afin de freiner la croissance. Exercice : Les leviers de la politique budgétaire Consigne : Placer dans ce tableau les termes suivants : baisser les impôts - ralentissement - surplus budgétaire - augmenter les dépenses publiques - relance - augmenter les impôts - déficit budgétaire - baisser les dépenses publiques Politique de relance Politique de rigueur Dépenses publiques Augmentation des dépenses publiques Baisse des dépenses publiques Recettes fiscales Baisse des impôts Augmentation des impôts Solde budgétaire Déficit budgétaire Surplus budgétaire Effet sur l’activité économique Relance Ralentissement Document 3 : Évolution de la dépense publique en France de 1978 à 2008 (en pourcentage de PIB) Question 1 : Faire une phrase avec la donnée soulignée dans le tableau Selon la Loi de finances pour 2011, en 2008, en France, 52,8% du PIB du pays est utilisé dans les dépenses publiques Question 2 : Quel est le type de dépense dont la part dans le PIB a le plus augmenté ? Comment peut-on l’expliquer ? Entre 1978 et 2008, les prestations sociales sont passées de 18,1% du PIB à 23,3% du PIB, soit une augmentation de 5,2 points de pourcentage en 30 ans. Les intérêts sur la dette : cette augmentation résulte de l’augmentation des dépenses publiques. Puisque les dépenses publiques augmentent (la dette aussi), le prêteurs acceptent deprêter contre un taux d’intérêt plus important. Document 4 : Les retombées économiques de la politique budgétaire Question 1 : Quelles peuvent être les conséquences d’une réduction des impôts sur la demande globale ? La réduction des impôts aura pour conséquence d’augmenter la demande globale, le revenu disponible ayant augmenter, la population aura tendance à consommer plus. Question 2 : Explicitez les éléments qui peuvent freiner l’impact de la relance sur l’économie nationale. La baisse des impôts n’est pas synonyme d’une augmentation de la production locale et favorise l’importation. Cela pourrait alors jouer en faveur des entreprises étrangères au détriment des entreprises nationales, il y aurait alors une augmentation des biens et services importés afin de répondre à la demande et créer ainsi un déséquilibre dans la balance commerciale. La hausse des dépenses publiques a tendance a plus favoriser l’économie nationale grâce à des investissements dans diverses domaines. Selon l’ERPI, en 2009, seul une diminution des impôts freinerait l’impact de la relance sur l’économie nationale. Exercice : L’impact de la politique budgétaire sur l’activité économique Toute décision sur le montant ou la structure des dépenses budgétaires et plus généralement des dépenses publiques a un effet direct sur l’activité en raison du poids de l’Etat dans l’activité économique. Par ses commandes, l’Etat peut stimuler (ou freiner) la production. Par ses décisions d’embaucher (ou de ne pas embaucher) des fonctionnaires, il contribue (ou non) à réduire le chômage. Les pouvoirs publics peuvent agir sur le revenu disponible des ménages et influencer la consommation, par l’allègement (ou l’alourdissement) des impôts, par la hausse (ou la baisse) des revenus sociaux. Ils peuvent aussi stimuler (ou freiner) l’investissement des entreprises par des mesures fiscales. Mais la politique budgétaire agit principalement sur le solde budgétaire (ou plus largement sur le solde public). Ainsi, un déficit budgétaire permet d’augmenter la désinflation de l’économie et de stimuler la croissance, alors que l’excédant budgétaire contribue au ralentissement de la croissance et à la demande globale. En dehors de toute politique volontariste, le budget a aussi une fonction de «stabilisateur automatique». La récession induit une réduction des recettes fiscales, tandis que les dépenses ont tendance à augmenter ; ce qui crée un déficit budgétaire contribuant à soutenir la demande et la croissance ; En période d’expansion, le montant des recettes de l’Etat augmente, ce qui crée un excédant budgétaire ayant pour effet de ralentir la croissance. B. Le fonctionnement de la politique monétaire Document 5 : La politique monétaire et le réglage de la quantité de monnaie en circulation Question 1 : Que faut-il entendre par «offre de monnaie» ? Quel est le rôle de l’offre de monnaie de la banque centrale dans le processus global de création monétaire ? Offre de la monnaie : quantité de la monnaie disponible dans l’économie La BCE régule l’offre de monnaie (avec la monnaie centrale) ce qui permet d’avoir plus ou moins de crédits (les banques commerciales doivent faire face aux fuites) et ainsi créer de la monnaie Le banques commerciales ont besoin de monnaie centrale (émis par la BCE) afin de faire face aux fuites. Par exemple, le Crédit Agricole, qui accorde un crédit à l’un de ses clients doit posséder de la monnaie centrale pour que le client en question puisse régler des factures à des entreprises (entreprises qui ne sont pas elles- mêmes clients du Crédit Agricole). Question 2 : Quel est l’effet d’une hausse de l’offre de monnaie sur l’activité économique ? Précisez les enchaînements entre les divers mécanismes en cause. Document 6 : La politique monétaire contribue à soutenir l’activité dans une économie d’endettement Question 1 : Explicitez les mécanismes par lesquels une hausse des taux d’intérêt affecte l’économie Question 2 : A quelle limite se heurte la baisse des taux d’intérêt directeur selon le texte ? Que peuvent faire les banques centrales lorsque cette limite est atteinte ? Une fois que le taux d’intérêt est à 0%, ont ne peut plus l’abaisser. Dans ce cas, les banques centrales peuvent Augmentation de l’offre de monnaie Baisse des taux d’intérêt Augmentation de l’investissement Augmentation de la production Augmentation des crédits Hausse des taux d’intérêt Augmentation de la demande globale Diminution des crédits Ralentissement de l’activité économique Désinflatio n Diminution de la demande globale Croissance économique Diminution de la production injecter du liquide ou acheter des actifs financiers. Question 3 : Rappelez la définition de l’inflation. Pourquoi, dans le contexte actuel, faut-il nuancer la crainte d’un retour de l’inflation selon le texte ? Le taux de chômage élevé et le «taux d’utilisation des capacités de production» devraient limiter l’inflation. Exercice (1) : Le fonctionnement de la politique monétaire de relance et de rigueur Exercice (2) : Deux stratégies possibles pour la politique monétaire Politique expansive Politique restrictive Objectifs Stimuler la croissance économique Désinflation Moyens Baisse du taux d’intérêt directeur (politique conventionnelle) Hausse des taux d’intérêt directeur Effets pervers possibles Inflation Chômage uploads/Finance/ td-quelles-politiques-conjoncturelles.pdf
Documents similaires
-
17
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 07, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 0.1358MB