Il n'y a pas le feu ! Raymond Devos humoriste belge né en 1922 "Le visage en fe
Il n'y a pas le feu ! Raymond Devos humoriste belge né en 1922 "Le visage en feu" J'arrive à un carrefour, le feu était au rouge. Il n'y avait pas de voitures, je passe ! Seulement, il y avait un agent qui faisait le guet. Il me siffle. Il me dit : - Vous êtes passé au rouge ! - Oui ! Il n'y avait pas de voitures ! - Ce n'est pas une raison ! Je dis : - Ah si ! Quelquefois, le feu est au vert... Il y a des voitures et . . je ne peux pas passer ! Stupeur de l'agent ! Il est devenu tout rouge. Je lui dis : - Vous avez le visage en feu ! Il est devenu tout vert ! Alors, je suis passé ! Ce texte est extrait de Sens dessus dessous (Le Livre de Poche, 1976, ISBN 2-253-01958-5) Mes amis Peu de choses me sont plus chers que mes amis. Avec qui je vivrai jusqu'à ma mort. Que serai-je sans mes amis ? Sans mes amis quel sera mon sort ? Sans mes amis, je serais perdu. Sans mes amis, je perdrais une partie du bonheur. Sans mes amis, je perdrais le quart de tout ce qui m'est dû. Sans mes amis, je vivrais une partie du malheur. L'amitié est une chose comme très peu de choses. L'amitié est une chose comme beaucoup de choses. Une qualité qu'on cultive autant que la solidarité. Qui forme la société. Avec mes amis, je vivrai une étape du bonheur. Sans mes amis, je vivrai une partie du malheur. Perdre ses amis est inacceptable. Vraiment inacceptable. Mon petit chat J'ai un petit chat Petit comme ça Il s'appelle Orange Je ne sais pourquoi Jamais il ne mange Ni souris, ni rat C'est un chat étrange Aimant le nougat Et le chocolat C'est pour celà Qu'il ne grandit pas! MON CARTABLE Mon cartable a mille odeurs, Mon cartable sent la pomme, Le livre, l'encre, la gomme, Et les crayons de couleurs. Mon cartable sent l'orange, Le bison et le nougat, Il sent tout ce que l'on mange, Et ce qu'on ne mange pas. La figue, la mandarine, Le papier d'argent ou d'or, Et la coquille marine, Les bateaux sortant du port. Les cow-boys et les noisettes, La craie et le caramel, Les confettis de la fête, Les billes remplies de ciel. Les longs cheveux de ma mère, Et les joues de mon papa. Les matins dans la lumière, La rose et le chocolat. Pierre GAMARRA Je suis allé au marché aux oiseaux Et j'ai acheté des oiseaux Pour toi Mon amour Je suis allé au marché aux fleurs Et j'ai acheté des fleurs Pour toi Mon amour Je suis allé au marché à la ferraille Et j'ai acheté des chaînes De lourdes chaînes Pour toi Mon amour Et je suis allé au marché aux esclaves Et je t'ai cherchée Mais je ne t'ai pas trouvée Mon amour Poetica.fr Recherche A l’intérieur de mon jardin Parmi le vert et la floraison de toutes les plantes les plus belles je flâne. Je délibère ici Je rêve par là. L’heure s’arrête ou plutôt s’étend pleinement, se déplier et s’amplifier. Ces tournoiements et ondulations soudaines de brises d’été, envoient tous les parfums dans l’air chaud. Contempler une feuille ou le motif sur le mur créés par des branches les plus prés. Ces têtes-là de fleurs dansantes exposent délicatement toute leur gloire. Quelle simplicité à se perdre. Et quelle aisance à respirer doucement. Et quelle aisance à avoir des pensées profondes. Chloe Douglas, 1995 Poème classé dans Chloe Douglas, Eté, Nature. Laisser un commentaire Citoyenne Libellule Rebelle silencieuse délicate comme de la dentelle enrobée de lumière ton corps doré-bourbier du reflet de ta rivière Hausser les ailes turquoises verdoyantes ! T u veux exploser, cracheuse du feu d’artifice! T u en as marre du tremblement incessant Dans ton âme amoureuse, terminé le silence patient. Ne voltige plus, voler loin caresser les vents du Nord utiliser les nuages pleurer tout ce que tu veux hurler à faire peur. Il faut prévenir La T erre de la défaillance finale. Plus jamais d’impitoyable loi de silence. Chantonner, bourdonner, rigoler jusqu’au retour à ta chère rivière. T a voix retrouvée dans une sagesse transparente. Chloe Douglas, 2014 Poème classé dans Animaux, Chloe Douglas, Liberté. Laisser un commentaire Pour Tous Je suis T u es En vie Nous vivons Dieu merci ! Nous aimons Et Nous réfléchissons Proche à l’arbre de nos familles. L’écorce est remplie de mots et de lettres. Aujourd’hui L’eau salée-amère éclabousse la feuille de colère avant que l’encre sèche Et sans alarme de l’arme les crayons sont brisés en lambeaux Ne donner pas d’hystérie A l’assassin, Il ne comprend pas le refrain. Il ne reste que larmes silencieuses Droit d’écrire, droit de lire Dieu Merci ! Qui aura le dernier rire ? Chloe Douglas, 11 janvier 2015 Poème classé dans Chloe Douglas, Guerre, Religion, T ristesse. Laisser un commentaire Dans un coin de ma ville Dans un coin de ma ville sont posés 4 géants un peu comme un milieu, une île, une fontaine aux éléphants Dans un coin de ma ville on entend carillonner souvent, alors on cherche asile pour apprécier le temps Dans un coin de ma ville est une grande place allongée ou les gens marchent, badinent Hiver, été, le coeur léger Dans un coin de ma ville coin qui n’existe pas encore j’aime à l’imaginer fragile et doux comme un trésor Elodie Santos, 2015 Poème classé dans Elodie Santos, Lieux. Laisser un commentaire Petit poème pour dire Je veux dire à la Lune que le ciel n’est plus bleu Je veux dire aux oiseaux que leurs ailes sont ivresse Je veux dire à mon âme que l’Amour est si près de nous Je veux dire à la Vie qu’elle se partage en deux Enfin je voudrais dire au monde Ce petit poème est-il Dieu ? Elodie Santos, 2014 Poème classé dans Amour, Elodie Santos, Religion. 5 commentaires. Laisser un commentaire Les fleurs reviendront Le printemps est loin, si loin Les champs sont roses sombres Dans le fil d’une pensée morbide fluide Le vieil homme crache, crapote Comme un cochon il se fera abattre Le lampadaire tremble dans la nuit effervescente Les gens crient que c’est la fin du monde Puis rient car tout n’est pas encore fini Les fleurs et les odeurs reviendront C’est sûr Et on y sera, ou pas Jules Delavigne, 2010 Poème classé dans Automne, Condition humaine, Jules Delavigne, Le temps qui passe,Printemps. 5 commentaires. Laisser un commentaire Angle mort il déboule dans ses pensées désir somptueux mémoire physique elle entre dans la chambre draps froissés elle regarde les étagères livres décadents fleurs flétries bibelots ébréchés la passion dégouline le miroir ricane de loin la violence du regard se pose sur ses mains elle a peur de lui d’une vérité qui éclate sous ses yeux elle a compris la trahison la blesse une larme coule elle a vu l’étranger de demain Sybille Rembard, 2011 Poème classé dans Sybille Rembard, Trahison, Tristesse. 1 commentaire. Laisser un commentaire Inégalité du superflu T ourbillons de désirs paramétrant notre bonheur décadent Humanité arythmique Possessions Éblouis par la lumière les ectoplasmes en transhumance se laissent guillotiner par l’orgasme matérialiste Troupeau malade de richesse Petit Chaperon Rouge éphémère de notre société putréfiée Le Loup jubile dévore ta cervelle se régénère à la fontaine des pulsions mondaines Je ne participe pas au suicide collectif Je vais m’envoler sur une étoile apaisée sous la luciole de mes rêves Sybille Rembard, 2013 Poème classé dans Condition humaine, Survie, Sybille Rembard. 5 commentaires. Laisser un commentaire Fuite Et Je me suis enfui Je suis devenu Sphinx Et mille ans sont passés au doux son de Syrinx Et Je me suis enfui J’ai acosté à T yr Et quand le soleil fût je ressortis ma Lyre Et je me suis enfui Et coupait au silex Je m’enivrai la nuit des horizons convexes Et je me suis enfui Pour ne jamais revoir l’Aube Winston Perez, 2013 Poème classé dans Le temps qui passe, Voyage, Winston Perez. 10 commentaires. Laisser un commentaire Roulette Russe Nous nous promenons dans notre éternelle solitude une aiguille pour balancier de loin, la silhouette du hasard nous épie le rideau se tisse un soupir après l’autre notre histoire glisse se dissout tombe Nous nous acheminons drogués vers la lumière le corps tiède l’archet frémissant sur le fil d’une inénarrable tendresse Sybille Rembard Poème classé dans Condition humaine, Le temps qui passe, Solitude, Sybille Rembard. 3 commentaires. Laisser un commentaire Prison fleurie cellule sans fenêtres pluie battante elle entend ses pensées les voix du monde dehors elle imagine ses enfants elle les berce le zèle des hommes les lois archaïques l’ont violée ont pillé son innocence crime anaphorique exaction le temps passe emmuré combien de jours encore mesurant ses désirs s’enivrant d’espoir écachée par ces parois elle croit elle respire la vie étreinte de désir elle reviendra libre sous les uploads/Finance/ textes-humoristiques.pdf
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- Publié le Apv 07, 2021
- Catégorie Business / Finance
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