Thème 1 - L’analyse libérale du marché du travail Fiche 3 du chapitre Travail e
Thème 1 - L’analyse libérale du marché du travail Fiche 3 du chapitre Travail et emploi :ici Les indications du programme A.C Pigou A Marshall Partie 1– Un modèle théorique basé sur la concurrence pure et parfaite qui assure un équilibre de plein- emploi Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail ici Les économistes de l’école de Chicago I - L’offre de travail Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail ici Les économistes de l’école de Chicago II – La demande de travail Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail ici Les économistes de l’école de Chicago III - L’équilibre du marché du travail Le niveau de l'emploi est donc déterminé par le taux de salaire réel , il appartient aux travailleurs d'accepter un niveau de salaire réel suffisamment bas pour que tous ceux qui veulent travailler trouvent une affectation : Le marché du travail fonctionne ainsi comme n'importe quel autre marché : le marché s’autorégule grâce au mécanisme de la flexibilité du salaire. Le marché reste donc en équilibre stable de plein emploi Le chômage est donc: soit volontaire et d’origine micro-économique (décision des salariés) Soit frictionnel («chômage de frottement »). Conclusion: un chômage volontaire Partie II – Dans la réalité, des rigidités Introduction: Une corrélation marché du travail rigide / taux de chômage élevé Une comparaison Europe – Etats-Unis de l’évolution des taux de chômage 1. Donnez le mode de lecture et de calcul pour l’année 2000 2. Opérez une périodisation. Que pouvez-vous en conclure? Evolution des taux de chômage entre 1998 et 2010 1. Opérez une typologie pour l’année 1998 2. Périodisez l’évolution du taux de chômage 3. Construisez une typologie pour l’année 2008 et comparez la à celle de 1998 4. Que pouvez vous en conclure? I - Les rigidités du coût du travail accroissent le chômage A – L’influence du salaire minimum sur le chômage Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo- classique du marché du travail ici Salaires minima dans l’UE et aux Etats-Unis Source: Alternatives Economiques - Hors série Pratique - n°052 - Novembre 2011 1. Donnez le mode de lecture du chiffre de la France 2. En quoi les écarts de salaire minimum peuvent- ils expliquer le développement du chômage de la main d’œuvre peu qualifiée dans certains pays (à préciser)? 3. En quoi ces écarts peuvent expliquer le dynamisme de la création d’emplois dans d’autres pays? Salaire minimum mensuel brut au second semestre 2011, en euros B- L’influence du coût du travail sur le chômage Salaire Net Cotisations patronales Cotis. Sal. Coût total employeur (hors subventions) Salaire Direct (ce que « touche » le salarié) Salaire Direct (ce que « touche » le salarié) Salaire indirect (sommes payées aux organismes de protection sociale et versées aux salariés sous forme de prestations) Salaire indirect (sommes payées aux organismes de protection sociale et versées aux salariés sous forme de prestations) Salaire Brut (salaire imposable) Impôts sur les salaires 1- Salaire et coût du travail ne sont pas synonymes Pour un exercice interactif, une présentation de J.Dornbush: ici Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%207%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... - oCoût du travail (employeur) = Salaire brut + cotisations sociales patronales – aides à l’emploi versées par l’Etat oSalaire brut (employé) = Salaire net + cotisations salariales ⇨Le niveau du salaire payé par l’employeur est donc différent du niveau de Salaire perçu par le salarié (et ce à inflation constante) : Cette différence est le « coin socio-fiscal ». ⇨Le coût employeur > salaire net ( prélèvement fiscal) ⇨Le coût employeur < salaire net (exonération, emploi aidé) 1- Salaire et coût du travail ne sont pas synonymes 2 – Les conséquences d’un coût du travail élevé sur la demande de travail La demande de travail diminue se déplace vers la gauche (les charges renchérissent le coût du travail, la quantité de travail demandée diminue) et vers le bas (pour une quantité identique de travail, les firmes demandent un salaire moins élevé pour compenser les coûts). Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%207%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... - Heures travaillées élevées Taxes faibles Heures travaillées faibles Taxes élevées L’effet des cotisations sociales et des taxes sur le travail 1 Donnez le mode de lecture décrivant la situation de la Corée 2 Quelle relation pouvez-vous faire apparaître ? 3 En quoi ce graphique est-il une illustration de la trappe à l’inactivité 3– Les conséquences d’un coût du travail élevé sur l’offre de travail: une désincitation au travail L'offre de travail diminue car le salaire net est inférieur au salaire brut. L'offre de travail se déplace vers la gauche (les prélèvements rendent moins attractif le travail qui diminue en quantité) et vers le haut (pour continuer à offrir la même quantité de travail, les salariés réclament un salaire plus élevé pour compenser les impôts). => Dans ce modèle le coin fiscal implique une montée du chômage. Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%207%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... - Les trappes à l’inactivité (ou à chômage) Il y a trappe à l’inactivité lorsque la différence entre tous les revenus net associés à l’activité et à l’inactivité est faible compte tenu de la désutilité marginale et /ou de la valorisation du travail. Revenus d’activité = ₊ salaire ₊ Revenus liés à l’activité (prestations Comité d’Entreprise…) - coûts liés à l’activité (garde d’enfant, transport, habillement…) Revenus d’inactivité = + Revenu de remplacement + revenus liés à l’inactivité (gains lié à la réalisation de travail domestique…) ₋ Impact du changement de situation sur les prestations sociales ( niveau des allocations sous conditions de ressources ou de statut) ₋ coûts liés à l’inactivité (coûts de recherche d’emploi …) Différence Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%208%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... - .2 .3 .4 .5 .6 Average Benefit Replacement Rate 2 4 6 8 10 g p y 1960 1970 1980 1990 2000 Year... Average Unemployment Average Benefit Replacement Rate Average Benefit Replacement Rate and Unemployment in Europe Allocation chômage Taux de chômage L’effet des allocations chômage 1 Donnez le mode lecture et de calcul des chiffres correspondant à l’année 1970 2 Périodisez les 2 courbes. Pouvez- vous faire apparaître une relation entre les deux variables ? 3 .En quoi ce graphique est-il une illustration de la trappe à l’inactivité ? Conclusion L’allocation chômage perturbe le calcul rationnel des individus (J. Rueff). Elle constitue une rémunération du temps libre qui incite les salariés à arbitrer en faveur du loisir plutôt que du travail : Elle incite donc les individus à «préférer» le chômage. Elle contribue aussi à accroître la désutilité marginale du travail et à réduire l’utilité du salaire, ce qui rend plus difficile les ajustement du marché (augmentation du salaire de « réservation »). Chômage volontaire lié aux trappes à l’inactivité C - La législation pour l’emploi (LPE) Les économistes mettent souvent en avant les effets de facteurs réglementaires et juridiques pour expliquer l’inertie du marché du travail. Ces mesures, désignées sous le vocable de législation de protection de l’emploi, incluent pour l’essentiel des contraintes légales relatives aux procédures d’embauche et de licenciement, les clauses spécifiques à certains contrats de travail, le montant et la durée des allocations-chômage. Ces dispositions correspondent généralement à des coûts qui s’ajoutent à ceux engagés par l’entreprise pour produire et peuvent ainsi peser sur sa demande de travail. Dans la plupart des modèles théoriques du marché du travail, les mesures de protection de l’emploi contraintes administratives et légales, indemnités et allocations versées à la suite de licenciements, etc.) accroissent la durée moyenne du chômage et rendent le marché du travail moins réactif. Source : Denis Fougère, réformes structurelles sur le marché du travail : quels enseignements peut-on tirer des études existantes, in Notes d’études et de recherches , août 2006 1 – Les conséquences de la LPE sur l’emploi et le chômage 1 Les taux d’emploi et de chômage sont-ils corrélés à la rigueur de la LPE? 2 Qu’en concluez -vous? 2 . Un paradoxe: le développement des emplois précaires 1 Quelle relation de corrélation pouvez-vous faire apparaître entre la rigueur de la LPE et le développement des emplois précaires? 2 Comment pouvez-vous expliquer ce paradoxe? Partie III - Les solutions: la suppression des rigidités I - La suppression des rigidités sur l’offre de travail Face à un environnement économique de plus en plus instable, les employeurs doivent être libres d’ajuster leurs effectifs sans être confrontés à des contraintes juridiques et financières qui les découragent d’embaucher dans les périodes favorables. En bref, les employeurs ne recrutent pas autant qu’ils le pourraient par peur des difficultés de licenciement à venir. epi.univ-paris1.fr/.../com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?... Objectif : éliminer les réticences à la reprise d’emploi en réduisant les trappes à l’inactivité. Trois grand axes : Le crédit d’impôt L’intéressement à la reprise d’emploi Réforme de l’indemnisations chômage I I- La suppression des rigidités sure la demande à travail Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%208%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... Une uploads/Finance/ theme-1-l-x27-analyse-liberale-du-marche-du-travail.pdf
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- Publié le Mar 27, 2021
- Catégorie Business / Finance
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