Thème 211 - L’analyse néo- classique du marché du travail Regards croisés I - T
Thème 211 - L’analyse néo- classique du marché du travail Regards croisés I - Travail, Emploi, Chômage 1 – 1 - Comment s'articulent marché du travail et gestion de l'emploi ? Les indications du programme INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES :En se limitant à une présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néo- classique du fonctionnement du marché du travail. Acquis de première : salaire, marché, productivité, offre et demande, prix et quantité d’équilibre, NOTIONS : Taux de salaire réel, coût salarial unitaire, salaire minimum, Introduction Pour visionner D’où vient le chômage ? cliquez ici Questions 1. Quelles sont selon la vidéo les principales explications au chômage de masse auquel la France est confrontée ? ( distinguez déterminants structurels et conjoncturels 2. Quelle est selon la vidéo la réponse la plus adaptée au chômage, expliquez pourquoi ? I - Le marché du travail, un marché comme les autres A – Le travail, un bien comme un autre Pour les néoclassiques, le travail est un bien/service comme un autre, qui s'échange sur un marché contre un prix. Il existe donc bien un marché du travail, c'est-à-dire un lieu de rencontre entre : - Des offreurs de travail (les individus travaillant déjà et les chômeurs constituent la population active) ; - Des demandeurs de travail (les entreprises et les administrations) ; Source : Gaëlle le Guirrec-Milner, L'essentiel des mécanismes de l'économie, Lextenso-éditions, 2013. L’un des grands «trucs» (d’aucuns diront «traits de génie») de la doctrine néoclassique est de considérer la main-d’œuvre comme un facteur de production au même titre que les autres. La production y est formulée comme une fonction des intrants – acier, machines et travail. Cette mathématique risque de faire naître l’illusion qu’elle est effectivement une marchandise comme une autre, comme l’acier ou le plastique. Source : Joseph E. Stiglitz,Emploi, justice sociale et bien-être, Revue internationale du Travail, vol. 141 (2002), n o 1-2 Pour visionner la vidéo de D Méda cliquez ici p 333 Questions : 1. La définition du travail est-elle récente ? 2. Répondez à la question 1 du livre 3. Le travail a –t-il été toujours considéré comme une marchandise ? Expliquez A – Le travail, un bien comme un autre : une marchandise ? (pour aller plus loin) B – Un mode de fonctionnement identique à celui du marché des biens et des services : la CPP 4) parfaite mobilité du facteur « travail » : les salariés peuvent changer de secteur professionnel ou géographique. le marché du travail doit répondre aux cinq conditions de la « concurrence pure et parfaite » définies par les Néoclassiques. 2) Homogénéité du « travail » : en réalité, le marché du travail est déclinable en de multiples marchés sur lesquels le « produit » a une certaine unité. Ex : informaticiens, secrétaires, commerciaux etc. 3) libre circulation du facteur « travail » : pas d'obstacles juridiques, humains ou techniques à l'exercice d'une profession salariée, au recrutement ou au licenciement. 5) transparence du marché : information complète et efficace sur les offres et les demandes, grâce à l'ANPE, Internet etc. 1) Atomicité : pas de situation de force des salariés (monopole d'un métier ou de l'embauche), ni des entreprises (monopole de recutement). Source :Boris Adam, lycée Marcel Gambier C – Un calcul de maximisation sous contrainte : les individus sont des homo oeconomicus A: Dire que l'individu est rationnel, pour les économistes, c'est supposer qu'il utilise au mieux les ressources dont il dispose pour atteindre les objectifs qu'il vise. Ou, en reprenant le langage néoclassique, qu'il "maximise" son utilité compte tenu des ressources dont il dispose, s'il est consommateur, ou, s'il est chef d'entreprise, qu'il "maximise" son profit compte tenu des technologies existantes(…) Au prix d'une très sévère simplification! A la fois des objectifs, des capacités et de l'environnement des agents économiques. Homo oeconomicus ne vise que des intérêts personnels matériels et ne fait que des choix cohérents entre eux. Il ne connaît pas les achats d'impulsion que l'on regrette ensuite et n'hésitera pas un instant entre un emploi intéressant, mais mal rémunéré, et un pensum bien payé. Source: Sandra Moatti ,Humaniser l'homo oeconomicus ,Alternatives Economiques Hors-série n° 057 - mai 2003 B : Il faut cependant ajouter que dans la tradition classique et néo-classique, ce bien qu'est la monnaie présente une particularité supplémentaire : il n'est pas désiré pour lui- même (…) ;la monnaie n'est demandée par les agents économiques que dans la mesure où elle permet de se procurer d'autres biens. Source : G. Abraham-Frois ,Économie politique (1 988) A.C Pigou A Marshall II– Un modèle théorique basé sur la concurrence pure et parfaite qui assure un équilibre de plein- emploi Document 3 p 334 du manuel Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail Version web puis cliquez sur l’offre de travail avec Diego A- L’offre de travail 3 p 334 ( premier paragraphe) Questions: 1. Quelle variable détermine l’offre de travail ? 2. Quels sont les avantages et les inconvénients du travail? 3. Quelles sont les deux effets contradictoires d’une hausse de salaire? 4. Quel est celui qui l’emporte ? Pourquoi ? Les déterminants de l'offre de travail : l’arbitrage travail - loisirs Travail Loisirs Avantages Coûts - directs : - indirects : - - d'opportunité : Les ménages sont considérés comme des agents ________________. Ils cherchent à « maximiser » leur ____________ sous contraintes, en procédant à une analyse _____________________. L' « utilité » ou la « désutilité » que chacun accorde au travail ou au loisir détermine sa courbe ________________de travail : à quel prix (taux horaire de salaire réel) un salarié est-il prêt à renoncer à une heure de temps libre ? A partir des réponses formulées par chaque salarié, on peut construire une courbe agrégée (globale) de leur offre de travail pour chaque niveau de __________ horaire proposé. Source :Boris Adam, lycée Marcel Gambier Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail Version web puis cliquez sur la demande de travail avec Irina Les économistes de l’école de Chicago B– La demande de travail 3 p 334 (deuxième paragraphe) Questions: 1. Quelle variable détermine la demande de travail ? 2. Pourquoi la productivité marginale diminue-t-elle ? 3. Comment l’entreprise détermine- t-elle sa demande de travail optimale ? Concernant le « facteur de production travail », la firme est prête à utiliser des heures travaillées (embauches ou heures supplémentaires), tant que cet usage lui apporte ______, en termes de valeur ajoutée, qu'elle ne lui ____________ Traduit en termes techniques, cela signifie que les entreprises comparent la______________________ marginale du travail (c'est-à-dire l'apport productif d'une heure travaillée supplémentaire) au _______________ horaire réel (c'est-à-dire le coût d'une unité supplémentaire de facteur travail). Tant que la productivité marginale du travail est ____________________ au salaire horaire, les entreprises sont prêtes à employer davantage d'heures travaillées. La rationalité des entreprises (les « firmes ») les conduit à rechercher un ____________________________sous la contrainte des coûts et de la concurrence. Mais dès que la productivité marginale du travail est ___________________ au salaire horaire, elles cessent d'augmenter leur demande de travail. La courbe de demande de travail est donc ____________________ avec le salaire horaire. Plus celui-ci est bas, et plus sa comparaison avec la productivité marginale est favorable à l'emploi. Les déterminants de la demande de travail des entreprises Source :Boris Adam, lycée Marcel Gambier Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail Version web puis cliquez sur l’équilibre avec Joe C - L’équilibre du marché du travail 3 p 334 (troisième paragraphe) Questions: 1. Que permet la confrontation entre l’offre et la demande de travail ? Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail Version web puis cliquez sur flexibilité des salaires D – Comment la flexibilité du salaire ramène t’elle à le marché du travail à l’équilibre ? Le niveau de l'emploi est donc déterminé par le taux de salaire réel , il appartient aux travailleurs d'accepter un niveau de salaire réel suffisamment bas pour que tous ceux qui veulent travailler trouvent une affectation : Le marché du travail fonctionne ainsi comme n'importe quel autre marché : le marché s’autorégule grâce au mécanisme de la flexibilité du salaire. Le marché reste donc en équilibre stable de plein emploi Le chômage est donc: soit volontaire et d’origine _______-économique (décision des salariés) Soit frictionnel («chômage de frottement »). Conclusion: un chômage volontaire III – Des rigidités qui sont à l’origine du chômage selon les néo-classiques Une comparaison Europe – Etats-Unis de l’évolution des taux de chômage 1955-2000 Introduction Sujet 1 – Etudiez l’évolution du différentiel de taux de chômage Europe Etats unis Jusqu’en 2000 GRAPHIQUE Taux de chômage aux Etats-Unis et en zone euro uploads/Finance/ theme-211-des-regards-croises-l-x27-analyse-neo-classique-du-marche-du-travail-et-ses-developpements 1 .pdf
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- Publié le Sep 23, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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