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Explication de texte Nos vies sont dirigées par nos désirs qu'ils soient amoure

Explication de texte Nos vies sont dirigées par nos désirs qu'ils soient amoureux, personnels ou professionnels que nous devons satisfaire. On définit le désir comme la conscience d' un manque qui est l'effort que nous faisons pour combler ce manque même si par nature le désir est toujours reconnaissant, il aspire au bonheur. Le bonheur est considéré comme la pleine satisfaction de tous nos désirs dans l'ordre de la satisfaction de nos besoins naturels (boire, manger, dormir), mais aussi dans l'ordre de la connaissance et de l'amour. Mais le désir n'est -il pas un manque et donc une souffrance ? Dans ''Le monde comme volonté et représentation'' Schopenhauer établit un paradoxe entre la satisfaction et la souffrance du désir. En effet le bonheur n'est qu'illusoire. Alors devons nous satisfaire nos désirs ?. Après avoir montré que la satisfaction émane du désir. Arthur Schopenhauer explique que la satisfaction n' est pas donnée, nous allons voir que le bonheur est illusoir et pour finir on peut avoir comme alternative, que cette vision pessimiste du désir peut s' opposer à la vision de Spinoza. Dans l' extrait de l’œuvre ''Le monde comme volonté et représentation'' Schopenhauer affirme que la satisfaction ne peut parvenir toute seule. Elle est aspirée par un désir. Le désir est une privation, un manque qui aspire à la satisfaction. Si l'homme éprouve une satisfaction c'est parce qu'il a d' abord éprouvé un désir par rapport à un manque c'est à dire à l’absence de quelque chose. En effet nous avons vu précédemment que la satisfaction est l'aboutissement du désir. Mais se réduit-elle à cela ? La satisfaction n' est que l' embouchure du désir car la jouissance disparaît avec celui ci. La jouissance est le plaisir que l'on éprouve lorsqu'on satisfait un désir. La satisfaction enlève l'idée de bonheur. Le désir cesse avec la satisfaction, en effet une fois que l'individu a obtenu ce dont il avait besoin la jouissance disparaît car l’individu n' éprouve plus de désirs. D' après le philosophe, le manque se traduit par la souffrance et la satisfaction est la libération de cette souffrance. En d'autres termes l'assouvissement du désir ne serait que le soulagement d' une douleur. Schopenhauer caractérise le désir comme douleur, besoin. Il est pessimiste et n' hésite pas à utiliser l' hyperbole (''seulement (…) mais toutes'') pour montrer que le désir est douloureux. On peut considérer que l' homme est condamné dans un cercle vicieux par la quête du désir qui est vouée à renaître. Avec la fin du désir on souffre encore, cela devient un fardeau c' est à dire une forme de vie plus douloureuse. Si la satisfaction est la libération de cette souffrance constante il n'en reste pas moins que la pleine satisfaction est inaccessible. A.Schopenhauer explique que l' état de plénitude appelé le bonheur est impénétrable dans la mesure où il y a beaucoup de difficultés pour satisfaire nos désirs. On peut dire que la satisfaction des désirs est un chemins parsemé d' embûches, l'action d' avoir accompli un désir en réalité ne ferait que le ''délivrer'' d' une souffrance liée à la privation, au manque. Le plaisir est synonyme d' accélérateur de souffrance. En effet la satisfaction ne s' éprouve que dans la remémoration du manque, les désirs sont de plus en plus douloureux. On est condamné à désirer, à des manques et donc à souffrir. Le bonheur n'est qu'illusoire, il est éphémère, il est considéré comme la suspension provisoire de la souffrance. A.Schopenhauer n' a qu' une vision négative, pour lui seule la douleur et la souffrance sont des choses positives donc réelles. En effet le bonheur est une illusion éphémère alors que la souffrance est considéré comme durable et réel. Schopenhauer tient son analyse sur le paradoxe du désir, tant que le désir n'est pas satisfait, j'en suis conscient, j'en souffre ce qui cause un sentiment de frustration, mais dès qu'il est satisfait le désir disparaît. De plus pour le philosophe le bonheur est inaccessible à l' homme, il a une vision pessimiste du bonheur. Nous pouvons montrer en perspective la vision de Platon dans le ''Gorgias'' avec l'image des tonneaux percés. A première vue si le tonneaux reste plein c'est le bonheur et si le tonneau est vide c' est l'insatisfaction, le manque. Mais au fond si le tonneau ne reste jamais plein on n'est jamais heureux, le désir est impossible à combler. En alternative la thèse de Spinoza propose une vision positive du bonheur, il dit que le désir est dynamique et lorsqu'il est satisfait il procure de la joie. Et Épicure dans ''Lettre à Ménécé'' explique comment on peut maîtriser nos désirs et dit que la souffrance est un mal absolue, que le bonheur est réel, pour être heureux il faut prendre du plaisir par la seule satisfaction des désirs naturels et nécessaires. Il qualifie le bonheur comme l'ataraxie, c'est à dire l' absence de troubles pour le corps et l' âme. Malgré la thèse extrême de Schopenhauer, il est vrai que nous devons nous arranger pour ne pas souffrir de nos désirs mais il est impossible de se défaire de ses désirs, comme Spinoza insiste sur son aspect positif. Éprouver des désirs doit être un moteur et non la condamnation à la souffrance. Il est nécessaire de combler ses désirs. Mais si nos désirs ne faisaient qu'imiter les désirs des autres ? Bibliographie : Manuel Sitographie : l' étudiant et wikipédia uploads/Finance/ travail-philo.pdf