N° 823 FÉVRIER 2021 – 6 € LE MENSUEL DE L’INRS POUR LA PRÉVENTION DES RISQUES P

N° 823 FÉVRIER 2021 – 6 € LE MENSUEL DE L’INRS POUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS DOSSIER La plasturgie n EN ENTREPRISE Découpe de viande. Désosser chez les autres complique les opérations n EN IMAGES Filière pommes. Rien ne se perd tout se transforme n ÉMERGENCES Nouvelle classification pour les agents de démoulage des bétons n LE GRAND ENTRETIEN Nicole Maggi-Germain, maître de conférences en droit social à Paris 1 et directrice de l’ISST SOMMAIRE 04 10 LE GRAND ENTRETIEN « Le télétravail, sujet de dialogue social à part entière » Nicole Maggi-Germain, maître de conférences en droit social à Paris 1 et directrice de l’Institut des sciences sociales du travail (ISST) 10 12 ACTUALITÉS n Covid-19 Les tests de dépistage sont désormais possibles en entreprise n Outil d’auto-évaluation Diagnostiquer ses pratiques en SST pour plus d’efficacité n Productions audiovisuelles Composer entre L’artistique et impératifs sanitaires n Travaux publics Un chantier expérimental nourri d’expériences ÉMERGENCES Démoulage des bétons. Faire le bon choix en s’appuyant sur une nouvelle classification 26 LA PLASTURGIE DOSSIER 12 13. Une course contre la montre, tournée vers l’avenir 15. Une stratégie affirmée en matière d’économie circulaire 17. « Une petite révolution qui n’est pas sans risque » 18. Favoriser l’innovation et anticiper les risques 20. Faire front face au styrène 22. Les collaborateurs acteurs du changement 24. Dans l’emballage cosmétique, le recyclé a aussi la cote © Claude Almodovar pour l'INRS/2020 © Patrick Delapierre pour l'INRS/2020 © Patrick Delapierre pour l'INRS/2020 04 2 travail & sécurité – n° 823 – février 2021 EN IMAGES Filière pommes Rien ne se perd tout se transforme 28 EN ENTREPRISE 36. Troubles musculosquelettiques Copains comme cobots 38. Conception de lieux et situations de travail L’anticipation au cœur du réaménagement 40. Découpe de viande Désosser chez les autres complique les opérations 42. Travaux publics Simuler, raboter, ventiler 36 42 Photo de couverture : Guillaume J. Plisson pour l'INRS/2020 E-mail rédaction : ts@inrs.fr Prix au numéro : 6 € Abonnement annuel (France métropolitaine) : 60 € Directeur de la publication : Stéphane Pimbert Rédactrice en chef : Delphine Vaudoux Assistante : Bahija Augenstein, 01 40 44 30 40 Secrétaire de rédaction : Alexis Carlier Rédacteurs : Grégory Brasseur, Katia Delaval, Damien Larroque, Céline Ravallec Ont collaboré à ce numéro : Claude Almodovar, Philippe Castano, Patrick Delapierre, Fabrice Dimier, Grégoire Maisonneuve, Guillaume J. Plisson Maquettiste : Amélie Lemaire Reporter-photographe : Gaël Kerbaol Iconographe : Nadia Bouda Chargée de fabrication : Sandrine Voulyzé Documents officiels : assistance juridique, 01 40 44 30 00 Abonnements-diffusion : 01 40 94 22 22 Photogravure : Key Graphic Impression : Maury Ce journal est imprimé par une imprimerie certifiée Imprim’vert®, avec des encres à base d’huile végétale sur papier issu de forêts gérées durablement. Abonnez-vous : www.travail-et-securite.fr Revue mensuelle publiée par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles 65, boulevard Richard-Lenoir – 75011 Paris Tél. : 01 40 44 30 00. Fax : 01 40 44 30 41 Dépôt légal 1950-9005. ISSN 0373-1944 www.inrs.fr 40 © Presta Breizh © Philippe Castano pour l’INRS/2020 © Fabrice Dimier pour l'INRS/2020 44 SERVICES n Droit en pratique n Extraits du Journal officiel n Questions-réponses 28 ACTUALITÉS 04 travail & sécurité – n° 823 – février 2021 l’employeur devra associer en premier lieu. Si celui-ci est dans l’incapacité d’accéder à toutes les sollicita- tions par manque de ressources disponibles, l’entre- prise peut faire appel à d’autres professionnels de santé : infirmier ou médecin libéral, pharmacien, laboratoires… La circulaire indique que, dans tous les cas, tenir le SST informé du projet de dépistage est souhaitable pour pouvoir bénéficier de ses conseils. Confidentialité des résultats Le texte souligne que le volontariat est la condition sine qua non pour la réalisation d’un test. L’accord des personnes doit être recueilli par le professionnel de santé qui leur aura au préalable fourni une information claire et appropriée. La partici- pation à une campagne de dépistage ne peut être imposée et il est interdit de sanctionner un employé qui refuse le test, ou de s’opposer à ce qu’il rejoigne son poste. Le document rappelle égale- ment que seul le salarié peut décider de faire part des résul- tats à son employeur qui ne doit pas tenir de fichier concernant ceux qui se font tester ou non. Il revient aux professionnels de santé de consigner les résultats dans une application dédiée permettant le traçage des cas contacts et le recensement des résultats à l’échelle nationale. Lorsqu’une personne est positive, la règle reste de l’orienter vers son médecin traitant et de l’inciter à s’isoler sans délai. Les professionnels de santé ont également pour mission de lui conseiller d’informer son employeur pour permettre l’identification d’éven- tuels cas contacts dans l’entreprise. En ce qui concerne le coût, c’est à l’entreprise de régler la note. Recommandation est faite aux entre- prises de ne pas acheter de tests antigéniques dont le prix excède 8,05 euros l’unité, « coût correspon- dant au montant maximum remboursé aux pharma- cies par l’assurance maladie ». Attention également en cas de recours à des professionnels de santé libé- raux car, n’étant pas en mesure de facturer leurs interventions à l’assurance maladie, il reviendra à l’entreprise de les rétribuer. n D. L. COVID-19 Les tests de dépistage sont désormais possibles en entreprise À L’HEURE où débutent les vastes campagnes de vaccination contre la Covid-19, le dépistage reste un élément essentiel de lutte contre la propagation de la maladie. Jusqu’à peu, le monde du travail ne par- ticipait pas du tout à cette stratégie qui était can- tonnée à l’espace public. La publication, le 29 octobre 2020, du protocole national sanitaire en entreprise, actualisé depuis, est venue changer la donne. En effet, ce texte offre maintenant la possibilité aux employeurs de proposer à leurs salariés volontaires un dépistage de la Covid-19 en cas de doute sur leur statut virologique dès l’apparition de symptômes évocateurs. La circulaire 2020/229 du 14 décembre 2020, qui com- plète le protocole, précise le cadre et les conditions de la mise en œuvre des tests antigéniques dans les entreprises publiques et privées. Ce document rappelle notamment que cette démarche ne se substitue pas à l’impératif de respect des gestes barrières. Il souligne également l’importance du dialogue social en incitant les dirigeants à informer les instances de représentation du personnel et les salariés avant le lancement de telles actions. Il peut s’agir d’une information sur la situation, les mesures de prévention retenues et, dans la mesure du possible, les conditions dans lesquelles ces actions de dépistage seront menées au sein de l’en- treprise, en particulier les garanties apportées s’agis- sant du strict respect du volontariat et du secret médical. La circulaire énumère les personnes éligibles sur un plan individuel à un test antigénique ainsi que les conditions d’organisation de dépistage collectif en cas de foyer ou de circulation particulièrement active du virus dans le département où est située l’entre- prise. Ces campagnes collectives doivent préala- blement être déclarées au représentant de l’État dans le département et à l’ARS sur un portail de déclaration en ligne. Il est précisé les conditions de sécurité sanitaire qui encadrent la réalisation de ces tests, notamment un local adapté garantissant la salubrité et la confidentialité des tests. C’est le service de santé au travail (SST) que Pour participer à la lutte contre le virus Sars-CoV-2, les employeurs ont la possibilité depuis fin octobre 2020 de proposer à leurs salariés volontaires des actions de dépistage de la Covid-19. Une circulaire publiée le 14 décembre 2020 dispense des conseils pratiques pour leur déploiement. © Claude Almodovar pour l’INRS/2020 05 travail & sécurité – n° 823 – février 2021 L’INRS MET À LA DISPOSITION des entre- prises une nouvelle version en ligne de la grille de positionnement en santé et sécu- rité au travail (GPSST) 1. Permettant d’évaluer de manière collective l’organisation de la prévention, cet outil de diagnostic s’adresse en priorité aux acteurs de la prévention en entreprise. Il les aide à situer leur entreprise par rapport à des situations types de pré- vention dans plusieurs domaines d’évalua- tion. Grâce à une échelle de quatre niveaux de pratiques et à une grille d’évaluation par thèmes prioritaires (analyse et suivi des accidents du travail et maladies profes- sionnelles, évaluation des risques et plan d’action…), il va être possible de réaliser un état des lieux précis de ses pratiques et de son engagement en santé et sécurité au travail. « Toutes les entreprises peuvent facilement s’emparer de cet outil très riche, qui leur fournit des repères et un itinéraire balisé », précise Éric Drais, sociologue chercheur à l’INRS. Une démarche guidée, mais pas figée. « Grâce à la possibilité de choisir entre dif- férents modes d’entrée variés, simples ou plus experts, l’outil est personnalisable (ajout de thèmes ou sous-thèmes, intégra- tion de documents propres à l’entreprise…) de manière à coller au plus près des besoins des utilisateurs », ajoute Karen Rossignol, également chercheur à l’INRS. L’analyse est ensuite menée en combinant mesures quantifiées et uploads/Finance/ ts823.pdf

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  • Publié le Aoû 15, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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