Ces mouvements de transformation sont appelés à converger vers un schéma final

Ces mouvements de transformation sont appelés à converger vers un schéma final et harmonieux à savoir l’entreprise. Quatre dimensions déterminent l’envie d’entreprendre : Dimension socio culturelle ; Dimension psychologique, Dimension managériale, Dimension économique et politique. 1- E’entrepreneur au cœur de processus entrepreneurial L’idée et le désir d’entreprendre échappent à la simple analyse économique, ces dernières germent et grandissent dans un terroir favorable (culture histoire, valeurs, aspirations etc.…) qui situe l’entrepreneur au centre du processus entrepreneurial. La réussite de l’interaction homme projet et une clé de cohérence future (Entrepreneur/Entreprise) révélée pertinente dans la perspective d’une bonne compréhension du phénomène entrepreneurial. - Genèse et prise de conscience de ses préférences entrepreneuriales proviennent de (culture, Famille, parcours éducatif, 1eres expériences professionnelles, Environnement, société, Fenêtre d’opportunité propice) ; - Structuration et formulation d’un projet crédible (question de légitimité : capital humain, socioprofessionnel, capital social, activation de son capital financier) ; - Salutaire confrontation à la réalité (désajustement des temps) ; - Reconstruction, stabilisation du projet. Section II : Modèles d’entrepreneuriat Le modèle Weberien : selon lequel les protestants voient dans l’accumulation de richesses l’origine de la bénédiction de dieu et redoublent l’efforts, créant ainsi une éthique de capitalisme. Le modèle islamique : Aujourd’hui, dans les sociétés islamiques, et dans le contexte de ce qu’on peut percevoir comme une renaissance religieuse, l’accent est mis d’avantage sur la loi que sur l’éthique. Les lois comme finalités, pour libérer les comportements de toute considération manichéiste et simpliste de ce qui est permis et ce qui ne l’est pas (sauf pour ce qui est clair et indiscutable). Sans ce changement, nos sociétés resteront à jamais prisonnières d’une moralité puritaine qui se dessine des limites, imaginaires et/ou réelles, qui asphyxient la créativité. Lorsque la communauté s’érige en protectrice de la moralité, l’individu n’assume plus son rôle de citoyen responsable et « comptable » de ses actes. Au Maroc, sociologiquement, deux modèles endogènes d’éthique et de valeurs sont susceptibles de développer et de démontrer l’existence de cette culture entrepreneuriale mariant valeurs et recherche du profit, même s’ils n’ont pas permis l’émergence d’un mouvement économique d’envergure historique. Le « modèle fassi » basé sur une culture urbaine de la piété qui a su, à travers le temps, créer une harmonie, voire une synergie, entre un sens aigu des affaires et un sens très développé du bien-être. Comparable au modèle latin La vision libérale de la religion a facilité l’accumulation, alors que le savoir-faire technique et le savoir être (la qualité de vie), ont été des facteurs essentiels dans la maîtrise de la production et de la productivité. Néanmoins, une fois « exporté » ailleurs. Ce modèle s’essouffle (très lié à l’espace de la Médina). Certes ce dernier produit des accumulations de richesses importantes mais dans le cadre d’un « cosy capitalism », un capitalisme complaisant, carriériste, non agressif, qui se refuse au risque et ne joue pas son rôle de locomotive ou de leader. Le "modèle soussi", fondé sur des valeurs tout à fait différentes : ascétisme, solidarité presque khaldounienne, accumulation au niveau de la famille et conservatisme social, Il est le plus proche du modèle protestant. Intimement lié à une culture de l’exil : être loin des siens favorise non pas seulement l’ascétisme mais son corollaire, l’accumulation. Une fois de retour, et comme l’avait noté Waterbury, on replonge dan une culture obnubilée par les règles de compétition tribale plutôt que par celles du profit qui dominent l’espace de l’exil. Malgré les différences et les faiblesses des deux « modèles », d’ailleurs beaucoup plus historiques que structurelles, ces exemples nous fournissent assez de repères pour penser un système de valeurs entrepreneuriales susceptibles de créer cette culture qui favorise la création de richesses tout en donnant aux individus le sens d’un accomplissement dépassant la simple recherche du profit. Partie II l’entrepreneuriat au Maroc : 1- Historique de l’entrepreneuriat au Maroc L’Entrepreneur a subi une évolution depuis l’indépendance, marocanisation oblige, le pays a vu émerger une classe d’hommes d’affaires qui ont investi dans des secteurs producteurs de richesse: textile, agro alimentaires, industrie légère. Mais ces secteurs ne peuvent pas constituer les fondements d’une économie moderne susceptible de créer la richesse et engager le pays dans un développement économique et social généralisé et ceci en raison de la mentalité profonde et dominante du commerçant marocain, prudent et frileux et privilégiant une économie de rente sans prise de risque. Cette situation a perduré jusqu’à 1990, date à laquelle on a instauré de grandes réformes structurelles qui seront à l’origine de la croissance qu’à connu le Maroc jusqu’aux nos jours. Ces réformes ont conduit à des transformations certes progressives mais certaines qui ont impulsés un réelle dynamique entrepreneuriale. Cette dynamique a favorisé la genèse et le développement d’un certain nombre de mutation au niveau de la nouvelle génération d’entreprise et d’entrepreneurs. 2-Les types et formes d’entrepreneuriat marocain : Parler de L’entreprenariat au Maroc s’est d’abord admette la cohabitation de deux catégorie, formel (entrepreneuriat d’opportunité) et informel (entrepreneuriat forcé ou de nécessité) L’entrepreneuriat de la nécessité, qui, très souvent relève d’une forme d’auto emploi « entrepreneuriat de survie ». C’est-à-dire qu’une personne n’a finalement pas d’autre choix que de créer son propre emploi généralement à domicile. L’entrepreneuriat par opportunité relève d’une intention stratégique des personnes qui ont déjà travaillé dans d’autre entreprises, et parce qu’elles ont cerné une opportunité de marché, décident de créer leur propre entreprise. Généralement, ce sont des personnes dotées d’expériences et d’un capital relationnel très développé, ce qui est parfois aussi important que le capital financier. Certes entreprenariat au Maroc bénéficie d’une certaine démocratisation. En effet, la constitution prévoit la liberté d’entreprendre et la réserve à tous les citoyens. Cependant, se situe dans un contexte chargé de multiples défis, l’accord d’association avec les payés étrangers, la lourdeur des procédures administratives, le manque de financement… exige la mise à niveau des pratiques du management plus particulièrement dans les petites et moyennes entreprises souvent dirigées par les « m’allem » (notons bien qu’au Maroc, les PME comptent plus que 90% sur le tissu économique). Dans ce cadre, des types d’entrepreneuriat sont apparues et sont devenues très dominantes au Maroc il s’agit du types: coopératif, associatif- solidaire et activité génératrices de revenus. Au voisinage et depuis l’adoption en 1983 de programme d’ajustement structurel, et le lancement dans le vaste programme de privatisation, on a assiste à l’émergence d’une nouvelle bourgeoisie commerçante et industrielle, porteuse de dynamiques économiques et sociales innovantes : « l’émergence d’un nouveau groupe social, les entrepreneurs privés, signifie-t- elle l’amorce d’un processus irréversible de construction d’une société civile qui entend s’affirmer et s’organiser de manière indépendante et autonome ? » (Tangeaoui, 1993). Cette catégorie participe d’une mise en intrigue du changement politique dans le Maroc sous l’étendard de la « mise à niveau » accords libre échange « EU » puis « USA » récemment avec la chine sous la légitime de la transitologie régulièrement convoquée et qui s’inscrit le récit réformateur avec ses héros et contre héros, dont il semble que les entrepreneurs sont des figures de proue. Entrepreneuriat social : Entrepreuriat Social a pour but la promotion du changement social il vise a bouleverser les règles du jeux en créant des solutions innovantes qui satisfait des besoins sociaux. Les combinaisons de ressources crées par les entrepreneurs sociaux privilégient l’impact social par rapport au profit. L’émergence de l’ES est étroitement liée à l’idée que les individus sont multidimensionnels, ils sont plus que des acteurs économiques qui maximisent le profit. Et si vous chercher une réponse définitive à ce que c’est l’entrepreneuriat social vous risquez d’être déçu. L’émergence de l’ES est porteuse de plusieurs promesses. Au sommet de l’iceberg représente un monde meilleur, affranchi de la pauvreté : Combinaison efficacité en affaires et pensée entrepreneuriale pour résoudre des problèmes sociaux. Dans les eaux profondes il y’a la promesse de redonner une dimension humaine aux acteurs économiques, une nouvelle vision de l’économie qui doit servir les hommes et non l’inverse et plus important d’agir en conséquence. Mais il revient tout de même de se poser la question : Pourquoi l’entrepreneuriat social ? Et pourquoi maintenant ? Et quel rôle pour ONG leurs subventions leur orientations marché ?? D’où parler le l’entrepreneuriat social au Maroc s’est encor prématuré. Les caractéristiques principales de l’entreprenariat social, décrites dans diverses ressources théoriques, sont les suivantes: - Mission, formulée explicitement, de créer et de conserver la valeur sociale, et de bénéficier aux communautés ; - Haut degré de risque économique et d’autonomie dans les activités liées à la production de biens et/ou à la vente de services ; - Recherche de nouvelles opportunités et d’explorations de ressources insoupçonnées afin de servir cette mission ; - Recherche de modèles durables, en se basant sur une étude de faisabilité bien élaborée ; - Engagement constant dans l’innovation, l’adaptation et la formation ; - Pouvoir de décision non basé sur la possession de capital ; - Nature dénotant un certain degré de participation et de collaboration impliquant diverses parties prenantes ; - Distribution limitée des profits et quantité minimale de travail rémunéré uploads/Finance/management-2.pdf

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  • Publié le Apv 27, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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