15 Ramadhan EL MOUDJAHID Vendredi 12 - Samedi 13 Août 2011 B on les gars je n’a
15 Ramadhan EL MOUDJAHID Vendredi 12 - Samedi 13 Août 2011 B on les gars je n’aime pas trop me répéter et ce n’est pas demain la veille que je vais me renier, compris ? Je m’ex- plique pour que les choses soient claires une bonne fois pour toute. Et qu’il n’ y ait, partant, aucune pos- sibilité de recours... Un peu de pa- tience j’y arrive lentement mais sûrement. Voilà pour la mise en bouche. A présent que le ton est donné voyons de quoi il retourne au juste. Et je vous avertis encore une fois que je ne reviendrai plus sur le sujet. Malgré vos éventuels recours et protestations gratuites. Car sur cette question je ne vous ferai aucune concession foi de jeûneur effaré par les moeurs bizar- roides de ses contemporains. Et là je n’irai vraiment pas du dos de la cuillére. Bon, vous êtes tout ouie là ? Trés bien alors marchons sans discourir... Car jusque-là et il faut bien se l’avouer je me suis interdit de frayer dans vos dix huit métres en partant du principe simple sinon simpliste : charbonnier est maître chez soi. Vous dîtes ? Que vient faire un charbonnier dans l’affaire ? En reste-t-il seulement ? Mais dîtes donc vous me prenez pour qui ? Un pos- sédé ? Un demeuré ? Un fou à lier ? Pardon ? Ghlebni ramdhan ? Ben voyons... A chaque fois que vous dîtes à vos proches ou amis les quat’ vérités –surtout fi ramdhan- c’est la levée de boucliers. Il faut donc constamment leur dire, leur rappeler qu’ils sont les plus beaux et les meilleurs. Sinon je ne donnerai pas cher de la suite à donner à une pseudo amitié bien installée ou bien ancrée. Et l’amitié de nos jours comme vous n’êtes pas sans l’ignorer, c’est un peu comme les actionnaires : ils ne sont pré- sents que pour la distribution des di- videndes...Sur fond de banderilles et muleta. Car dés qu’il y a argent en jeu personne ne reconnaît les siens...Les drames au quotidien pour une histoire de fric faisant foi. Par ici la monnaie, par ici la mon- naie...Par ici la bonne soupe, par ici la bonne soupe... Rien de tel qu’une qahwa fi goubli pour se remettre les idées en place. Parce que dés l’instant où la bonne vieille tasse et le kass se sont fait chasser par le gobelet comme des malpropres, on se dit que rien ne va plus, faîtes vos jeux...S’ils ne sont pas déjà faits bien sûr, puisqu’il y a quelqu’un qui s’appelle Déjeux, un écrivain je crois. Car en temps de disette le cerveau nous joue bien des tours. Pas for- cément fonciérement vilains mais parfois c’est tout comme. D’ail- leurs si j’avais une boîte de com, je l’aurais appelée CTOUCOM...Attention kho si jamais tu me voles l’idée je dépose- rai une plainte en bonne et due forme. Histoire, peut-être de décla- rer et avouer ma méforme. Au vrai il y a des jours sans, des jours avec et des abat-jours. En attendant, cela va de soi, des jours meil- leurs. Rien à voir avec le jeûne naturellement... Saha ftorkoum et pas d’excés ni de zéle encore moins de sel... A. Zentar Un seul mot à la bouche... QAHWA FI GOUBLI De Amar Zentar LES MAÎTRES DU HADITHS Abou Daoud As-Sijistani : "Le voyageur pédagogue" Par Mohamed Koursi S elon les biographes, Il est né quatre ans avant l’imam Mouslim à Sijistan, une célèbre ville du Khorâsân, deux ans selon d'autres sources mais il vécut la plus grande partie de sa vie à Bassorah. Il voya- gea beaucoup en Irak , en Egypte, , en Syrie ….. Il fait partie des quatre savants reconnus pour la critique du hadîth : les imâms Al-Boukhârî, Mouslim, An-Nassâ’î et lui-même. Il avait une telle maîtrise des sciences du ha- dîth que beaucoup le considéraient comme l’imâm des traditionnistes de son époque. On raconte qu’il a eu trois cents professeurs qui lui transmirent les hâdîths parmi eux le fondateur de l'une des quatre grandes écoles juri- diques sunnites, Ahmed Ibn Hanbal …. de même qu’il a eu de nombreux élèves et parmi eux deux potaches qui vont graver plus tard leur nom au frontispice de la science du hadith et du fiqh : Al Tirmidi et Aboû Abder- Rahmâne An-Nassâ’î. Il n’a pas écrit beaucoup de livres ( environ 5) mais le « Sounan », 4800 traditions, elles- mêmes extraites d’une collection de plusieurs milliers de hâdîths, écrit dans un style accessible fera sa célé- brité . Concernant sa méthode de travail , Aboû Dâwoûd a dit « J'ai cité le hadîth sahîh [authentique], et ce qui lui res- semble ou en est proche. Lorsqu'un hadith est entaché de beaucoup de faiblesses, je l'ai précisé. Je n'ai pas cité dans le livre des Sounan un hadith parvenu par quelque narrateur délaissé. S'il contient un hadîth mounkar [ré- prouvé], je le précise. » Il indique encore : « Parmi ces hâdîths, quatre suffisent à l’homme : 1" les actes ne va- lent que par leurs intentions " ; 2 " délaisser ce qui ne nous regarde pas " ; 3 " Le croyant n'est pas croyant jusqu'à ce qu'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même " ; 4 Le licite est évident et l'illicite est évi- dent, et entre cela se trouvent des choses qui portent à confusion ".» Respectant en cela la base de l’annotation du hadith à savoir, la chaîne de transmission Il a pris le hadith de nombreux cheikhs notamment de L'imam Ahmad ibn Hanbal, … de même qu’il servit de relais à L'imam Ahmad ibn Hanbal, Attirmidhi, Annasai et beaucoup d'autres. Il est décédé à Al Basra le jour du vendredi au mois de Ramadhan en l'an 275. Les oulémas ont sélectionnés le « sounan » Abou Daoud parmi un nombre très restreint de compilations de ha- dith rédigés entre le VIIIe siècle et IXe siècle et consi- dérés comme une référence. Son recueil, a été classé quatrième par ordre d’importance. Rappelons qu’ au sommet de ces recueils les savants placent le Sahîh al- Bukhari : « Le livre le plus authentique après le Coran.", le Sahih Muslim, Al-Sunan al-Sughra dont l’auteur est An-Nassa'i. Tandis que D’autres savants classent le Sounan Aboû Dâwoûd en troisième position parmi les six recueils authentiques de hâdîths dans la tradition sun- nite, juste après Sahîh Al-Boukhârî et Sahîh Mouslim. A propos de Sounan Abou Daoud , L’érudit Al-Khattâbî a estimé que cet ouvrage « …. est un excellent livre. Aucun travail analogue ne fut produit jusqu’ici en sciences religieuses. Il gagna en popularité auprès des gens et jouit d’une place importante auprès de savants et de juristes de toutes classes. Tous en ont profité de la même manière. Les gens d’Iraq, d’Egypte, du Maghreb et la plupart des pays s’en sont servi comme source. » M. Koursi Les dispositions de nos prédécesseurs et celles de leurs successeurs Question : Comme pouvons-nous tirer profit du mois de Ramadhan ? Qu’en était-il de nos prédécesseurs ? Réponse : Q uelle énorme différence entre notre jeûne et le jeûne de nos prédécesseurs ! Quant à nos pré- décesseurs, ils ont récolté le fruit de leur jeûne, ils en ont profité et en ont tiré l’âme de la force et la force de l’âme. Leurs journées n’étaient que dynamis- me, production et excellence ; leurs nuits n’étaient que visites mutuelles, prières et récitation du Coran ; leur mois tout entier n’était qu’apprentissage, adoration et bienfaisance. Leur langue jeûnait et ne proférait ni insultes ni grossièretés. Leurs yeux jeûnaient et ne regardaient ni l’indécence ni la turpitude. Leur cœur jeûnait et ne pensait ni au péché ni au crime. Leurs mains jeûnaient et ne se tendaient ni vers le mal ni vers l’offense. Parmi les Musulmans d’aujourd’hui, certains saisis- sent Ramadhan pour en faire une occasion d’obéissance à Dieu et de démultiplication des œuvres pies. Ils jeû- nent le jour de la meilleure manière qui soit et prient la nuit de la meilleure manière qui soit. Ils remercient Dieu pour les bienfaits qu’Il leur a accordés et n’ou- blient pas leurs frères faibles et démunis. Ils suivent l’exemple de leur Noble Messager, paix et bénédiction de Dieu sur lui, qui était d’une générosité infinie pen- dant Ramadhan. Il était ainsi plus généreux que le vent envoyé par Dieu [1]. À côté de ces bienfaisants, il y a les négligents absorbés par le mal, qui ne tirent aucun avantage de Ramadân et qui ne profitent ni de son jeûne diurne ni de ses prières nocturnes. Dieu l’a assigné pour le cœur et pour l’âme ; eux, ils l’ont assigné pour le ventre et l’estomac. Dieu l’a assigné pour l’indulgence et l’endurance ; quant à eux, ils l’ont assigné pour la colère et l’insouciance. Dieu l’a assigné pour le calme et la sérénité, mais ils l’ont assi- gné pour les insultes et les querelles. Dieu l’a assigné pour qu’ils modifient les traits de leur uploads/Geographie/ 402-em13082011.pdf
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- Publié le Jul 11, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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