Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La vérité sur le spiri
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La vérité sur le spiritisme et l'exploitation de la crédulité publique / le professeur Dicksonn (A. de Saint-Genois) Saint Genois, A de (pseud Dicksonn Cte). Auteur du texte. La vérité sur le spiritisme et l'exploitation de la crédulité publique / le professeur Dicksonn (A. de Saint-Genois). 1917. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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PROFESSEUR DICKSONN D'après le cliché de la Photographie Félix Honncl, 92, boulevard de Clichy, Paris. SUR LE SPIRITISME et L'Exploitation de la Crédulité publique ,•'• EN VENTE i Chez tous les Libraires, et chez le Professeur DICKSpNN, Villa du Sphinx A ARNOUVILLE-LES-GONESSE ISeioe-et-Oise) «9>7 Tous droits de traduction et do reproduction littéraires réservés pour tous pays. S'adresser, pour traiter, au Professeur DIGKSONN, Villa du Sphinx, à Arnou- ville-les-Gonesse (Seine-et-Oise), Essayer de lutter contre les préjugés. Essayer de démolir des superstitions enraci- nées: C'est là un travail de géant, au-dessus des limites de la volonté. Et cependant, en présence des services que cela peut rendre à la Société, j'ai résolu de l'affronter. J'ai voulu avoir l'honneur de donner au colosse le premier coup de massue destiné à l'abattre. Puisse ce premier coup être suivi de beaucoup^ d'autres cl le résultat pourra être obtenu malgré la résistance du bloc.^ i 'i \.\ vuniTK sun u; SIMIUTISMI; La goutte d'eau qui tombe sur le rocher n'y laisse aucune trace appareille, mais le nom- bre répété de ces gouttes use les pierres et creuse un lit à la rivière. « Patience et persévérance font plus que force ni que rage, » C'est par la patience que nous arriverons à triompher cl les accès de colère que nous provoquerons chez nos ad- versaires contribueront à les vaincre, car nous avons avec nous la raison. Celte raison qui a élé leur principal objectif. Celle raison dont ils ont cherché à s'emparer pour la pétrir à- leur façon et lui imposer leurs ihéories ba- sées sur dos suppositions. C'est celle raison qui, ramenée à son juste niveau, nous servira pour démontrer la faus- seté de leurs affirmations, le truquage de leurs prétendues preuves, les dangers que leur réussite auraient fait courir à celle rai- sou même. Le spiritisme ne peut pas s'imposer, parce qu'il ne repose sur rien ; parce que son édi- AVA^T-rnopos 3 fice n'a pas de base, parce que les exemples donnés par ses pontifes ne sont que des légendes de revenants, des jeux de déséquili- brés et que toules les preuves matérielles qu'ils ont voulu donner ne sont que de gros- sières mystifications. Comme tout ce qui touche au mystérieux a le don d'exciler la curiosité, que chacun est avide de soulever un coin du voile de l'in- connu, que celle grande question de l'après- niort se pose à tous les humains, des malins ont toujours cherché à exploiter ce mystère en le présentant sous différentes formes. De là la création de la doctrine spirile qui pré- tend non seulement décrire tout ce qui se passe dans l'au-delà (ce que personne n'est venu nous révéler), mais établir des commu- nications directes entre les morts et les vivants. Comme ils ne craignent pas de dé- mentis de la part de ceux avec qui ils affir- ment être en relations suivies, ils ppussent l'audacejusqu'à la limite extrême. 4 h\ VÉRITÉ sun LV SPIRITISME Ce ne sont pas leurs conceptions que nous devons critiquer. Chacun a le droit de se créer l'idéal qui convient à son tempérament cl de le façonner à son genre de vie pour pro- curer à celle-ci le plus de jouissances maté- rielles possibles. Mais si l'idéal de chacun doit être respecté, il n'en csl pas de même lorsque ces conceptions veulent être régle- mentées et imposées aux autres pour les enré- gimenter et les exploiter. Nous devons avoir le respect de toutes les opinions et de toutes les croyances ; mais il faut êlre bien vil et bien lâche pour, sous prétexte de croyance, exploiter les sentiments de ceux qui sont dans la peine, et profaner la mémoire des êtres qui sont disparus. A bas les masques, l'Eternité n'est pas une vaste agence théâtrale dans laquelle les Bar- nums du spiritisme vont engager des sujets pour mystifier les humains et vivre à leurs dépens ! AUX LECTEURS En prenant pour titre de ce volume : La Vérité sur le Spiritisme et l'Exploitation de la. Crédulité publique, mon intention n'est pas d'enlier en guerre avec les spiriles, mais de placer sous les yeux du public impartial le résultat des observations et des nombreu- ses recherches que j'ai faites pendant nia- longue carrière d'artiste. Il est certain que j'ai et que j'aurai contre moi loulcs les personnes qui ont intérêt à faire du spiritisme, et elles sont nom- breuses. 6 LA VÉRITÉ SUR LE SPIRITISME En dévoilant leurs agissements, j'aurai cherché à empêcher les naïfs d'aller dans leurs officines" troubler leur cerveau d'abord, et .vider leur portemonnaie ensuite. La Vérité sur le Spiritisme HISTOIRE DU SPIRITISME MODERNE Si la pratique d'évoquer les morts remonte à la plus haute antiquité, le spirislime tel qu'il est pratiqué aujourd'hui "st essentielle- ment moderne. II.à pris naissance en Amérique, en Î847, dans un petit village de l'État de New-York, sur les bords du lac Ontario* A cette époque, le Docteur Fox vint s'éla- blir à Hydesville avec sa famille, qui se com- posait de sa femme et de trois fillelles, l'une âgée de 16 ans, la seconde de 15 et la troi- sième de 12, 8 LA VÉRITÉ SUR LE SPIRITISME A peine le Docteur eût-il pris possession de son habitation que la quiétude de celte famille fut troublée par des phénomènes sin- guliers : coups frappés, meubles déplacés, mains se promenant la nuit sur la figure des deux plus jeunes enfants. Après avoir accusé ses voisins, le Docteur Fox dut reconnaître qu'ils n'étaient pour rien dans la production de ces faits et leur pré- senter ses excuses. La plus jeune des fillettes, dans son in-, inconscienceenfantine, se moquait de l'esprit invisible, qu'elle avait surnommé, on ne sait pourquoi : « Pied Fourchu ». Un jour elle cul l'idée de faire claquer ses doigts en disant à l'esprit malin : Imite-moi; le bruit fut répété. Mme Fox qui était présente dit : Tiens, il y a donc un esprit ici? Les coups se multiplièrent. Quelques voisins mis au courant se réunirent et l'on convint d'évo- quer le mystérieux être invisible. Un des as- HISTOIRE DU SPIRITISME MODERNE y sislanls eût l'idée d'employer l'alphabet, en prononçait successivement toutes les lettres ; lorsque certaines étaient prononcées un coup élail frappé, semblant sorlir de la lable. On nola ces lettres, on eut des mots; on groupa ces mots, on eut des phrases. La communi- cation avec les esprits élail trouvée : c'est celle qui existe encore aujourd'hui pour com- muniquer avec eux. Ces faits élant parvenus aux oreilles de l'autorité ecclésiastique,toute-puissante,celle- ci y vil un danger naissant, une sorte de concurrence uploads/Geographie/ a-de-saint-genois-la-verite-sur-le-spiritisme-et-l-x27-expoitation-de-la-credulite-publique-1917-pdf.pdf
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- Publié le Apv 03, 2021
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