L’œuvre par la voie royale Voie humide ou voie sèche ne sont que deux façons d’

L’œuvre par la voie royale Voie humide ou voie sèche ne sont que deux façons d’interpréter les textes et de toute manière certaines explications ou révélations sont fausses ou partiellement erronées. Pour moi la voie sèche est confuse car le principe de ses manipulations est très difficile à réaliser ou même irréalisable et tous les auteurs sont unanimes pour dénoncer que la fusion des métaux entraîne la ”mort ” de ceux-ci. Les adeptes ne se sont guère gênés dans leurs textes pour mettre l’alchimiste débutant dans une disposition d’incertitude vis-à-vis de manipulations chimiques n’ayant rien à voir avec le grand œuvre, ceci dans le seul but de le pousser à la recherche d’un mercure ou d’un sel double (voir triple ou même quadruple) qui aura pour effet de perdre le chercheur dans un travail inutile. La confusion étant semée dans son esprit, celui-ci, fatigué, se décourage dans ses recherches et parfois même finit par écrire des traités sur la pierre plus ou moins farfelus ou avec un certain sérieux n’hésitant pas à les signer du nom d’un de nos maîtres. Cela étant leur seule consolation après tant d’années de longues recherches sur d’innombrables matières, souvent avec dépense de beaucoup d’argent et perte de nombreuses années de travail au laboratoire (où souvent l’espérance du début a laissé place à la lassitude) et dans le pire des cas d’être amener à travailler sur des prélèvements d’animaux ou de résidus organiques et de même, parfois, s’adonner à la pratique de la magie noire. Dans la littérature alchimique les anagrammes, comparaisons et toutes sortes de moyens sont multiples et foisonnent, et chaque auteur rivalise de subtilités, de même l’astrologie et la religion ont été le terrain de prédilection des alchimistes où leur imagination a fait merveille afin que l’étudiant en perde son latin. J’en déduis donc que l’interprétation des textes est polyvalente pour ces deux voies, humide et sèche, et qu’en définitif elles se complètent toutes deux pour n’en faire qu’une. La diversification des tâches pour la recherche des éléments de base et manipulations des produits obtenus est telle pour la réalisation du grand œuvre qu’en effet certaines des ces opérations peuvent s’identifier pour ces deux voies et se compléter. Pourquoi chercher « compliqué » quand il n’y a que « «simple » à comprendre. Tous les anciens s’accordent à dire que l’art par lui même est un travail simple à réaliser mais très difficile à interpréter donc à comprendre par les livres voir même pour d’autres auteurs un rêve sans plus. Doit-on se creuser la tête sur nombre de détails, d’interprétations ? Ou ne prendre en considération que le sens général de la lecture des textes ? C’ est sous le symbolisme en général concernant l’art de la nature, la mythologie , la vie, la science des métaux que les rares adeptes nous ont transmis leurs savoirs suivant une tradition dite Alchimique et qui a su, est, et doit être encore de nos jours respectée. N’oubliez pas qu’hier comme aujourd’hui , l’or a toujours attiré les hommes et la différence entre riches et pauvres s’accentue de plus en plus. Ceux ayant de l’argent en font commerce les classes moyennes et pauvres ne font que subir et payer, et de plus qui ne rêve pas de gagner à la loterie ou à tout autre moyen pour s’enrichir à bon compte cela de manière rapide. Donc notre vie étant d’une certaine manière courte, la voie sèche a toujours et dans 90% des cas été celle qui a été choisie par bon nombre d’alchimistes au vingtième siècle, qui sont arrivés à produire de l’or par des opérations particulières, mais jamais à ma connaissance acquérir la pierre et l’élixir de vie. Les adeptes qui ont acquis cette science par l’étude et le travail ne sont guère nombreux et il m’arrive de me poser la question suivante : N’y aurait-il pas eu un ou deux adeptes, qui profitant de l’élixir, auraient traversé plusieurs siècles en empruntant diverses identités au cours de leur très longue vie ? Ce « constat » ne serait alors qu’une simple supposition de ma part. L’alchimie est une science basée sur quatre opérations fondamentales : Fermentation, Coagulation, Séparation et Multiplication. Quatre éléments : la Terre, l’Eau, l’Air et le Feu. Et sur trois états le Corps, l’Esprit et l’Âme. Le corps est la réunion de la Terre et de l’Eau, L’esprit la conjonction de l’Eau et du Feu L’âme celle du Feu et de l’Air. J’en déduis que l’âme se rapporte à la volatilité, l’esprit à l’action de pénétrer ou digérer, le corps est la concrétisation de la matière. Il est nécessaire et même impératif de connaître la nature dans sa façon et sa manière profonde d’évoluer, de faire abstraction du savoir contemporain et de remettre en question certaines idées préconçues. De même qu’il faut réapprendre les méthodes et conceptions d’antan afin de comprendre et travailler comme nos anciens Maîtres. Bien que notre cher Lavoisier, a par sa logique lors de ses expériences " tuer l’alchimie » il a tout de même énoncé la base de celle-ci : Rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme. Premier travail Dans le sommaire philosophique Nicolas Flamel nous décrit les deux spermes ou Mercures des métaux dont l’un est mâle et l’autre femelle ainsi que leur conjonction qui est le principe fondamental de notre œuvre, ces deux spermes sont tirés d’une même source métallique. Ce que l’on doit comprendre dans les textes c’est que la première matière nous donne la matéria prima ou matière première et le que Mercure où sera « semé » ce germe métallique qui est tiré également de la première matière. La première matière ou identité métallique est hermaphrodite car en elle se trouve l’’élément femelle et mâle. L’un doit donc s’apparenter à l’or (métal) par sa couleur et le second au mercure (Hg) par ses cristaux. La matière première ou Matéria prima Elle a été ma première découverte. En la travaillant de différentes manières, après son élaboration, et en comparant les résultats acquis avec les textes des Anciens la solution m’est apparue. Ceux-ci connaissaient sept métaux l’or, l’argent, le mercure, le cuivre, le fer, l’étain et le plomb. L’antimoine, le souffre, certains sulfures et quelques eaux fortes que vous devez connaître car souvent ils en parlent à demi- mots dans l’ancienne littérature alchimique. Cette Materia Prima, convoitée et secrètement gardée, est unique en son genre. Elle a été décrite et nommée de mille manières et mots sans pour autant que de nos jours encore sa véritable identité soit révélée. De nos jours il existe certains endroits où celle-ci gît et continue d’exister mais seul l’alchimiste qui a une connaissance profonde de la nature sera capable de la " cueillir ". Dans cet état elle n’est plus apte à l’œuvre car la modernité de la vie l’a dénaturée ou tellement souillée que cela serait un travail très long et pénible pour qu’elle soit de nouveau capable d’être acceptable et utilisable dans le grand œuvre car très pauvre en apport métallique. N’allez pas la chercher dans les mines désinfectées car elle est trop dissipée parmi les minéraux donc indécelable son lieu de prédilection est en surface la où la nature a toutes les conditions et ingrédients pour lui donner naissance et assurer sa prolifération, d’ailleurs il était dit aux siècles derniers que les pauvres comme les riches pouvaient l’acquérir sans peine mais étant ignorants ils la méprisaient et seul l’artiste, instruit de l’art, connaissait sa véritable valeur pour la réalisation de la pierre. Malheureusement cela n’est plus valable aujourd’hui. L’ayant découverte il m’a fallu comprendre de quelle manière et avec quelles matériaux de base il serait possible de la recréer en laboratoire. Cela m’a demandé plusieurs années de recherches et manipulations mais j’ai pu ainsi reproduire cette matière première chez moi avec un taux environnant 80% de composants métalliques. Lors des opérations concernant la synthèse de la matière première il est très important d’éviter les fortes chaleurs, afin de protéger la "vie" que l’on a recréée et réveillée lors de la réincrudation de métaux , ou métal pour ma part, qui composent cette matéria prima. Réincruder veut dire : prendre des métaux, ou un métal, purs et les replacer dans les conditions qui étaient les leurs au sein de la croûte terrestre c’est à dire chaleur, humidité et composés de tout ordre dont la nature a le secret, ou tout autre agent pouvant produire une corruption naturelle des métaux. Cette " Vie " que j’évoque dans le texte ci-dessus est celle-là même qui génère la mise en route de toute métamorphose dans les trois règnes, elle est présente partout dans la flore, la faune dans ces deux dernières plus apparente car nous en constatons les effets durant les quatre saisons d’une année. Mais dans le règne métallique elle se fait plus discrète et permet au Mercure (non pas le vulgaire HG mais plutôt cet élément de base et commun à tous les métaux) suivant l’environnement dans lequel il se trouve, (et uploads/Geographie/ adam 1 .pdf

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