Archives de l'art français (1851) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque national

Archives de l'art français (1851) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Société de l'histoire de l'art français (France). Archives de l'art français (1851). 1851-1866. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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AÎNÉ, nie des Grandç-Avgustins, 5, ARCHIVES DE L'ART FRANÇAIS RECUEIL DE DOCUMENTS INÉDITS RELATIFS A L'HISTOIRE DES TOME PREMIER PARIS J.-B. DUMOULIN, QUAI DES AUGUSTINS, 13. 1851 — 1852 Lorsque , n'ayant guère en main qu'un petit nom- bre de documents inédits , j'entrepris la publica- tion dont nous achevons aujourd'hui le premier vo- lume, je comptais, et j'avais raison de compter, sur la fécondité de cette entreprise elle-même,et, avant tout, sur le concours bienveillant de quiconque s'intéressait à notre art national. Ce concours, Dieu merci, ne m'a pas fait défaut, et dès la seconde livraison du recueil, j'ai pu me reposer sur des documents qui m'étaient communiqués, bien des fois plus importants ou plus piquants que ceux que je possédais moi-même. Je ne m'étais donc pas trompé en pensant que le moment était mûr pour faire appel à toutes les archi- VI ves, à tous les chartriers publics et particuliers, à tous les portefeuilles d'amateurs, pouvant détenir une ou plusieurs de ces pièces fugitives qui fixent telle date litigieuse de biographie, qui révèlent tel épisode ca- ractéristique, pièces qui se perdent ou se détruisent si vite, et dont chaque jour brûle, ou déchire, ou livre aux rats quelque feuillet. La première porte, à laquelle frappait notre publica- tion, était celle des collectionneurs d'autographes ; beaucoup nous l'ont ouverte avec une libéralité ex- quise ; plusieurs, et des plus riches, nous l'ouvriront à leur tour, nous en avons l'assurance. Et ce n'est pas seulement, nous l'avouons, dans les contributions inestimables, dont il frappera le désintéressementdes grandes colleclions, que nous voyons l'intérêt et l'uti- lité de notre recueil* mais en ce qu'il va servir à faire le plus curieux faisceau de ces mille pièces éparpillées chez tous nos confrères en recherches, et qui seraient restées dans leurs cartons, inutiles et oubliées. Peut-être ne sera-t-il pas superflu de répéter ici ce que nous disions dans notre prospectus, des diverses classes de documents relatifs à nos études. « Le recueil de Bottari et Ticozzi, et la suite que lui a donnée Mich. Ang. Gualandi, le volume de Jay, les publications des lettres du Poussin et de Rubens, le Vil soin singulier qu'ont pris les écrivains modernes d'en- richir la monographie des artistes célèbres de toutes les lettres de ces artistes, ou de leurs amis et rivaux, qu'ils pouvaient donner au public (voir les études sur Fr. Gérard, par M. Ch. Lenormant, sur Léopold Ro- bert, par M. Feuillet de Conçues, etc.) ; tous ces faits ne disent-ils pas que les plus minces documents, éma- nant des peintres et des sculpteurs eux-mêmes, inté- ressent la curiosité publique au moins autant que le ferait la sèche histoire de leur vie. Chaque art, chaque artiste, chacune de ses oeuvres, sont des mystères que nous espérons mieux pénétrer avec trois mots tracés par l'artiste lui-même qu'avec tout un livre de bio- graphe. « Il est un autre genre de documents plus varié, plus aride, mais d'une autorité plus incontestable en- core : c'est celui qui contient les marchés conclus entre les artistes et les acquéreurs de leurs oeuvres, les re- çus de payementde ces oeuvres, les actes de naissance ou de mort, les testaments des artistes, les comptes des rois, princes ou abbés leurs protecteurs, etc.Cette catégorie, qui a donné naissance au précieux Carteg- gio de Gaye, aux Memorie originali risguardanti le belle arii de Michel Angelo Gualandi, aux Archivi •Morici publiés à Bologne, au Messager des sciences et des arts de Gand, aux Ducs de Bourgogne de M. de Laborde, est celle qui redressera le plus nettement les | VIII renseignements erronnés ou incomplets dont se sont servis les écrivains d'art les plus accrédités. Les livres que nous venons de citer ont place inévitable à côté de Vasari, de Baldinucci, de Lanzi, de Van Mander et de tous les historiens attitrés, dont ils forment le contrôle perpétuel et nécessaire. Nous Français, en présence de ces grands noms devenus suspects, notre bonhomie ou notre vanité pensera-t-elle que nos Felibien et nos d'Argenvillesoient des biographes plus infaillibles, ne laissant rien à redresser, rien à compléter? » En parlant de la première catégorie, celle des piè- ces émanant des artistes eux-mêmes ou des person- nages qui les ont hantés et employés, c'est aux pos- sesseurs d'autographes grands et petits, je le répète, que s'adressait le prospectus ; en écrivant les autres lignes sur la seconde classe de documents, je pensais à nos grands dépôts nationaux de manuscrits, mais surtout aux laborieux explorateurs qui sont l'honneur de nos provinces. L'une de nos principales vues, dans cette publication, a été d'ouvrir un recueil aux pré- cieuses trouvailles, que ces trop modestes savants font quotidiennement dans les archives municipales et dé- partementales, dans les registres des fabriques, dans les cartons des notaires, dans les parchemins disper- sés qu'ils ramassent et qu'ils peuvent annoter' avec leurs introuvables livres locaux. C'est d'eux que les Archives de l'Art français ont à espérer et à réclamer IX davantage ; n'est-ce pas la province qui a fourni à la France le plus grand nombre de ses artistes immor- tels ? n'est-ce pas en province que ces artistes sont nés, et que beaucoup sont retournés mourir, sans par- ler de ceux qui n'ont jamais abandonné le terroir natal ? Bien que l'initiative dont nous nous honorons soit née spontanément de la réunion en nos mains de quel- ques pièces rassemblées par le hasard, l'idée d'un tel recueil est, à coup sûr, du domainepublic, et ne vaut que par sa persistance et ses services rendus. Noire livre ne reniera jamais pour ses devancières et ses soeurs aînées, toutes ces publications italiennes, alle- mandes et flamandes que nous citions avec respect et fierté dans notre prospectus, comme des garanties éprouvées de l'utilité et de l'opportunité de notre en- treprise. Il est une considération qui doit nous valoir un peu d'indulgence de la part de ceux de nos lecteurs qui opposeraient à nos humbles débuts les abondants tré- sors qu'a remués, comme sans peine, l'érudition étran- gère, surtout celle qui a pris l'Italie pour but de ses fouilles; — c'est qu'en France, nous éprouvons plus d'embarras dans nos recherches qu'en aucun autre pays, qu'en Italie spécialement, où, malgré les guerres allemandes et françaises, rien n'a bougé, rien n'a été X touché. En Italie, les actes civils, confondus et iden- tifiés dans tous les siècles avec ceux de l'Eglise, se sont retrouvés intacts dans les dépôts religieux, pieu- sement respectés par les conquêtes et les révolutions. Chez nous, au contraire, 1793 a bouleversé toutes les archives jusque-là immobiles et immaculées de la vieille France ; archives des rois, archives des villes, archives des corporations, archives des couvents, etc., tout a été dispersé, pillé, brûlé, vendu au poids; tous les uploads/Geographie/ archives-de-l-x27-art-francais-recueil-de-documents-inedits-relatifs-a-l-x27-histoire-des-arts-en-france-1851-tome-1-pdf.pdf

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