TABLE DES MATIERES INTRODUCTION GENERALE --------------------------------------

TABLE DES MATIERES INTRODUCTION GENERALE --------------------------------------------------- 2-6 Chapitre 1 : les grandes potentialités de l’économie tchadienne I - le secteur primaire ------------------------------------------------------------7 1- agriculture ----------------------------------------------------------------------7-13 2- élevage ---------------------------------------------------------------------------14-15 3-la pèche ----------------------------------------------------------------------------16 4- Activité minière------------------------------------------------------------------17 II-secteur secondaire --------------------------------------------------------------19 1-secteur de l’industrie ----------------------------------------------------------19-21 III secteur de service --------------------------------------------------------------22 1- le tourisme-----------------------------------------------------------------------22-23 2-commerce-------------------------------------------------------------------------24-31 Chapitre II -Gestion de l’économie tchadienne a l’ère pétrolière -------34 I- historique de l’exploitation pétrolière------------------------------------- --35-36 1-Evolution des revenus pétrolière ----------------------------------------------37-38 2-Croissance économique-----------------------------------------------------------39 CONCLUSION GENERALE LISTES DES ABREVIATIONS ET SIGLES 1 INTRODUCTION GENERALE Avec une superficie de 1 284 000 km2, le Tchad est l'un des pays les plus vastes d'Afrique. Du nord au sud, il s'étend sur environ 1 700 km, et possède une diversité climatique qui en fait un espace propice à l'agriculture et à l'élevage. Le Tchad possède trois principales zones agro climatiques. La zone saharienne (environ 47% de la superficie et 2% de la population totale) est caractérisée par une faible pluviométrie (50 à 200 millimètres) et la prédominance de l'élevage des dromadaires. La production agricole est localisée dans les lits des rivières desséchées (ouaddis) et porte sur les légumes, les dattes et certaines variétés de mil. Au centre, la bande sahélienne couvre environ 28% de la superficie et reçoit une pluviométrie annuelle qui varie entre 400 et 800 Millimètres. Elle se prête favorablement à l'élevage et à certaines cultures vivrières (céréales, Arachide). La zone soudanienne (région sud du pays) est caractérisée par une pluviométrie relativement abondante (entre 800 et 1200 millimètres) et le développement des activités agricoles. Le coton et la canne à sucre constituent les principales cultures de rente. Il est un pays doublement enclavé de l’intérieur comme de l’extérieur. Au niveau extérieur, le Tchad n’a aucun débouché sur la mer. Le port Harcourt au Nigeria, le port le plus proche, se trouve à 1 700 km de N’djamena, la capitale. En un mot, le pays ne connaît point d’ouverture sur la mer, il est donc enclavé. Avant de présenter les indicateurs économiques récents ,il convient déjà de préciser que l’économie tchadienne a d’abord reposé essentiellement sur l’agriculture et l’élevage avant que naissent les perspectives d’exploitation pétrolière .La principale culture de rente est le coton talonnée de prés par la gomme arabique (le Tchad en est 2é producteur mondiale après le soudan ).les cultures vivrières sont le riz ,le sorgho ,le manioc ,l’igname, l’arachide et la canne à sucre … La pèche est également très importante dans l’activité économique avec la générosité des eaux du Logone et du Chari ainsi que du lac Tchad .A cela, il faudra ajouter la part non négligeable du tourisme. 2 Le Tchad, qui a rejoint l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) en 2003, est devenu fortement dépendant de cette ressource. Le produit intérieur brut (PIB) avoisinait les 220 dollars par habitant en 2001-2002 (soit moins de la moitié de la moyenne de l’Afrique subsaharienne). En 2014, le PIB s’est établi autour de 1 024 dollars par habitant. Situation géographique Le Tchad comporte trois zones climatiques. Dans la moitié nord, désertique, les précipitations annuelles sont insignifiantes (25 mm à Faya-Largeau). La partie centrale, sahélienne, reçoit davantage de pluies (250 à 500 mm par an). La région méridionale bénéficie d’un climat tropical (1 200 mm). Au centre comme au sud, trois saisons sont distinctement marquées : une saison chaude de mars à juillet ; une saison pluvieuse de juillet à octobre ; et une saison fraîche durant le reste de l’année. La température moyenne diurne à N’djamena varie de 33 °C en décembre (14 °C la nuit) à 42 à 45 °C en avril (23 °C la nuit). Le centre du pays est couvert d’une steppe propice aux pâturages. Elle fait place, dans le Sud, à une savane arborée où se trouve l’essentiel des terres cultivables. Les poissons des fleuves Chari et Logone représentent une ressource importante, de même que les mines de natron (carbonate de sodium). Le Sud recèle un important gisement pétrolier dans la région de Doba, dont l’exploitation débute en octobre 2003 grâce à la construction d’un oléoduc (pipeline) reliant les puits tchadiens au terminal camerounais de Kribi. Des gisements d’uranium et de manganèse, dans la bande d’Aozou, demeurent inexploités. La Zone soudanienne La zone soudanienne s’étend sur environ 10% du territoire national et est caractérisée par des systèmes de production diversifiés, associant les cultures vivrières (céréales, légumineuses, Oléagineux et tubercules) et la culture du coton à un élevage de petits ruminants et des animaux (Bœufs) de trait, auquel s’ajoute un élevage transhumant, avec une tendance à la sédentarisation de plus en plus marquée. 3 Toutefois, il importe de noter que dans la zone soudanienne l’analyse du système de production fait ressortir, l’importance de la culture du coton dans l’économie des exploitations familiales. Les difficultés que connait la filière coton ces dernières années ont obligé les exploitants à s’orienter davantage vers d’autres spéculations porteuses, notamment : le maïs, l’arachide, le riz, le maraîchage, l’arboriculture, les plantes à racines et tubercules (igname, taro, manioc, etc.). b) La Zone sahélienne Elle occupe 43% du territoire national et doit son hétérogénéité à une pluviométrie variant entre 100 et 600 mm. Les systèmes de production sont de type agropastoral et pastoral, caractérisés par l’association d’une agriculture pluviale à un élevage transhumant constitué de troupeaux de petits ruminants, de bovidés et dans une moindre mesure, de dromadaires. La zone sahélienne est la zone d’élevage par excellence, cependant l’agriculture y est largement pratiquée. Les principales cultures sont entre autres, le pédicellaire, le sorgho, le berbère, le maïs et le blé pour les céréales, l’arachide et le sésame pour les oléagineux et des tubercules (manioc, patate douce) par endroit (région du Chari Baguirmi, Guerra, Salamat et Lac). Le riz et les produits maraîchers sont cultivés dans les bas-fonds, les ouaddis et tout au long du fleuve Chari. Il convient de préciser que le Ouaddaï est une zone de grande production d’oignon et d’ail. L’arboriculture périurbaine prend aussi de l’ampleur dans cette zone (Abéché, Am Zoer, Bitkine, Mongo, etc.). c) La Zone saharienne Cette zone qui s’étend sur 47% de la superficie du pays est caractérisée par une pluviométrie moyenne annuelle inférieure à 100 mm et un système oasien complexe associant production de dattes, agriculture irriguée de subsistance, petit élevage sédentaire et élevage camelin transhumant. C’est essentiellement la zone de production de dattes, donnant lieu à un courant 4 D’échange soutenu entre la région de Faya et le reste du pays. On y dénombre plus d’un million de palmiers repartis sur l’ensemble des plantations totalisant 6 à 7.000 ha. En plus du palmier dattier, on y pratique la culture des arbres fruitiers, du blé, mil, des légumes, et des cultures fourragères pour couvrir les besoins des exploitants locaux. L’extraction du natron constitue également une source de revenus non négligeable pour les populations. Cette zone est prédisposée à un système d’intégration agriculture/élevage intensif ; Du fait des espaces agricoles limités et d’importantes ressources en eau artésiennes facilement Exploitables par les méthodes d’irrigation modernes. L’élément déterminant de l’organisation structurante de l’espace naturel et de la société est dictée par la disponibilité d’eau. L’eau oblige Les populations à se regrouper sur des petites superficies autour des oasis, où les densités Atteignent des niveaux que ne peut traduire la densité moyenne normale de la population en milieu saharien généralement la plus faible du pays. -l’hydrologie L’essentiel d u réseau fluvial au Tchad est constitué de deux (2) fleuves: le Chari 1200km, qui prend sa source du territoire centrafricaine et le Logone 1000km qui nait au Cameroun .Les deux (2) fleuves forment un confluent, proche de N’Djamena et cheminent ensemble sur prés de 125 km pour se déverser au lac Tchad. Le Tchad compte plusieurs lacs dont le plus important est le lac Tchad, autrefois mer continentale, qui va de bardai, mer paléo tchadienne. CHAPITRE I : les grandes potentialités de l’économie tchadienne Section I : secteur primaire a-Agriculture L’agriculture occupe une place prépondérante dans l’économie tchadienne.la population est composées en majorité d’agriculteurs ,d’agro-eleveurs.le sous secteur agricole participe a hauteur de 51,92% a la formation du PIB .la superficie cultivable représente 30 millions d’hectares ,soit 40,47% du territoire nationale.les zones irrigable totaliserait 5,6% millions d’hectares dont 335 000 5 facilement irrigable, a peine 1% ménager. Les principes productions dans le secteur agricole sont : Les productions vivrières Les productions de rentes ; a- Production vivrière Les productions concernent les filières ci-dessous. Filière céréale (mil, sorgho, riz, maïs et blé) la production céréalière s’établit actuellement en année moyenne à environ 1 million de tonnes. Elle est généralement instable et peut varier de 400 000 tonnes en année de sécheresse à 1,2 millions de tonnes en année de bonne pluviométrie filière oléagineux et protéagineux (arachide, niébé, sésame et voandzou) dominé par l’arachide (80%) de la production, elle présente 30 à 35% de production vivrière soit 385 000 tonnes pour le voandzou et 46 000 tonnes pour niébé. Filière fruit et légume, cette filière est peu développé et sa production est concentrée dans certaines régions (Ouaddaï, Kanem, Chari Baguirmi, Mayo Kebi ouest). uploads/Geographie/ bahar.pdf

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