Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale Bibliographie Citer ce

Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale Bibliographie Citer ce document / Cite this document : Bibliographie . In: Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 6ᵉ année, bulletin n°56, 30 avril 1926. pp. 242-252; https://www.persee.fr/doc/jatba_0370-3681_1926_num_6_56_4404 Fichier pdf généré le 02/05/2018 — 242 — BIBLIOGRAPHIE Tous les ouvrages, brochures, articles, tirages à part, adressés à la Revue seront signalés ou analysés. A. — Bibliographies sélectionnées. 1331. Perrot (Em.) — Le caoutchouc. Histoire, origine, extraction, production, commerce. Bull. Sciences Pharmacol. , Paris, tome XXXIII, 1926 et broch. 47 pages, Vigot frères édit. Leçon faite à la Faculté de Pharmacie de Paris, le 22 décembre 1925 ayant pour but de résumer l'histoire du caoutchouc et de mettre au point les principales données de la constitution, des origines et de la production actuelle de cette matière première dont les besoins économiques s'accroissent chaque jour. Dans cette conférence de vulgarisation technique, l'A., comme il l'écrit, n'a pas voulu traiter à fond ce que nous savons sur la culture de Vllevea, la coagulation du latex et son emploi direct, le traitement du caoutchouc brut, la vulcanisation, l'industrialisation, mais il s'est contenté de poser les problèmes et de relater les faits acquis autant que cela était possible. Le lecteur trouvera dans ce travail un bon résumé des données actuellement acquises au point vue scientifique de tout ce qui concerne le caoutchouc. Historique, données actuelles sur le latex, les laticifères et la coagulation, vulcanisation, chimie du caoutchouc et caoutchouc synthétique, liste abrégée des plantes à caoutchouc connues. Page 23 l'A. rapporte qu'on connaît deux formes d'Hevea brasiliensis dont YHévé blanc (Morado) répandu dans le bassin inférieur de l'Amazone ; c'est lui qui aurait été transporté et cultivé en Indo- Malaisie, « mais il est vraisemblable qu'on n'a pas choisi les graines et qu'il y a plusieurs variétés ». Dans la deuxième partie (pages 29 à 37) l'A. passe en revue la culture de l'Hévéa. La dernière partie est consacrée au commerce et à l'industrialisation du caoutchouc. Une série d'intéiessants graphiques (page 45) montre la production en tonnes depuis 20 ans pour le caoutchouc sylvestre, le caoutchouc de plantation, et les fluctuations de prix. La production mondiale en 1925 a été comprise entre 400 000 et 500 000 t., y compris l'Indochine qui s'inscrit pour 7000 t. L'A. conclut en disant « qu'aujourd'hui la demande dépasse l'offre et il y a place pour une augmentation de la production ». Il pense que le nombre des plantations ira en croissant après 1925 et se demande quel sera l'avenir. Nous croyons peu pour notre part à l'extension des plantations en Malaisie, par contre en Cochinchine et au Cambodge de grandes extensions sont encore possibles et la France aurait le plus grand intérêt à ce que les capitaux de ses nationaux s'emploient à cette culture, Aug. Chevalier. — 243 — 1332 Tits (D.). — Le Sahara occidental. Contribution phytogéogra- phique. Broch. in-4°, 52 pages, 3 pi. Bull. Soc. Bot. Belgique, t. LVIII. fasc. 1, 1925. L'A. élève du regretté Pr J. Massart a effectué de janvier à avril 1924 un voyage botanique à travers le Sahara occidental (Maroc dans la région de Mo- gador, Sud de l'Oranie dans la Saoura). Il décrit la végétation des territoires visités. La flore saharienne nord est presque exclusivement méditerranéenne ; elle est résiduelle d'un âge où le pays était steppique ; le tapis végétal y varie plusieurs fois par an comme en Europe. A côté des données de géographie botanique pure, l'A. énumère les principales plantes qui constituent les pâturages à chameaux ; il décrit les principaux systèmes d'irrigation des oasis de la Saoura « la rue des Palmiers ». Un des paragraphes les plus intéressants est celui qui est consacré à l'Ar- ganier, l'arbre à amandes oléagineuses, endémique au Sahara. Une carte donne la répartition de cette essence. L'Arganier est presque indispensable au Marocain. C'est le principal pâturage pour les dromadaires ou les chèvres. Ces animaux mangent les fruits verts dans les arbres et sous les arbres. Les chèvres et les moutons laissent retomber les noyaux sur place. Les dromadaires et les bovidés les rejettent à l'étable lors de la rumination. i Beaucoup de noyaux sont même avalés tout à fait, puis expulsés sans être attaqués par les sucs digestifs. Les femmes et les enfants recueillent les noyaux dans les excréments et ailleurs, puis ils les cassent entre des pierres. On torréfie, on écrase, on triture les amandes, on arrose d'eau tiède ; l'eau surnage. Cette huile est utilisée pour les usages culinaires, t L'Arganier est indifférent sur la nature du terrain ; il se maintient sur les calcaires les plus ingrats ». Peut-être pourrait on en tenter la culture dans des pays à sol aride, mais à air assez humide. Aug. Chevalier. 1333. Anonyme, — La Betterave à sucre en Afrique du Nord et spécialement au Maroc. Bull. Soc. aVencour. industrie nation. , nov. 1925 et broch . , in-4° pp. 745-789. La R. B. A. a déjà publié un important travail sur la culture de la Betterave à sucre dans l'Afrique du N et sur sa conservation par dessiccation (1924, pp. 369 et 457), par E. Miège. L'étude que vient d'éditer la Société d'encouragement à Vinduslrie nationale a été inspirée par le même auteur et elle repose sur ses observations. Il semble qu'il faut renoncer, dit ce mémoire, à développer la culture de la Canne à sucre au Maroc. Cette culture ne peut être entreprise que dans les zones susceptibles d'être irriguées, à terres suffisamment riches et où les gelées ne sont pas à craindre ; or ces régions sont très rares au Maroc. On a donc cherché à cultiver la Betterave à sucre dans ce pays où 95 % des terres labourées sont occupées par les Céréales. Après avoir fait des essais pendant plusieurs années et après une étude très serrée des conditions de climat, de sol et des exigences en fumures, matériel industriel, main-d'œuvre, etc. M. Miège est arrivé aux conclusions suivantes: Au point de vue biologique la culture de la Betterave à sucre est possible dans l'Afrique du N et elle peut donner théoriquement et pratiquement des _ 244 — rendements satisfaisants en racines et en sucre. Mais c'est une culture épuisante qui demande des fumures intensives et des sols aussi améliorés que possible . Or, le Maroc n'est pas un pays neuf aux terres vierges inépuisables et fertiles. « Ce n'est, conclut l'A. que lorsque les terres marocaines seront labourées profondément, et au besoin sous solées, lorsqu'on y apportera la matière organique et les éléments fertilisants qui leur manquent, lorsqu'elles seront assouplies, enrichies et nettoyées, lorsque leurs réserves seront accrues et que l'on disposera des semoirs en lignes, des houes multiples, des équipes dressées de démarieurs habiles, d'arracheuses mécaniques, etc., que cette plante pourra couvrir les milliers d'hectares nécessaires, non seulement au fonctionnement de plusieurs sucreries et d'une raffinerie et à la satisfaction des besoins locaux, mais surtout à la rénovation générale de l'agriculture locale. « La meilleure preuve de ce que l'introduction et la diffusion de la culture de la Betterave à sucre sont, actuellement, subordonnées aux possibilités techniques des praticiens, réside dans les résultats obtenus par lès colons dans les essais entrepris depuis 1922. Dès cette époque, la Direction générale de l'agriculture a distribué gratuitement, chaque année, un millier de kg. de semences de. Betteraves à sucre aux agriculteurs des différentes régions du Maroc, que cette culture intéressait. Or à part quelques succès enregistrés par d'habile? cultivateurs, la plupart des cultures n'ont donné que des rendements insuffisants, et parfois même insignifiants. « Ces échecs sont dus soit à une mauvaise préparation des terres ou à l'absence de toute fumure, soit à des semis trop tardifs, etc. « 11 semble donc bien que l'agrfculture marocaine ne soit pas encore parvenue, dans son ensemble, au stade industriel et perfectionné que représente et qu'exige la culture de la Betterave à sucre et qu'elle y parviendra par étapes successives, au fur et à mesure que ses moyens s'accroîtront. » Telle est la conclusion de ce remarquable travail auquel devront se reporter tous ceux qui voudront tenter la culture de la Betterave dans l'Afrique du Nord. Aug. Chevalier. 1334. Ctieyssial (A.). — Etude sur le Même, plante toxique à glu- coside cyanhydrique. Broch. 6 p. Conakry (Guinée française), 1922. Un planteur de Manéah en Guinée française a perdu plusieurs bovins qui avaient brouté une plante commune dans le S W du Fouta-Djalon et connue des Foulahs sous le nom de Même. L'A. a pu montrer que la plante était un poison parce qu'elle contient en petite quantité du glucoside cyanhydrique. On a observé la mort immédiate quand les animaux ayant ingéré de ces feuilles avaient bu de l'eau qui aidait à l'action de l'enzyme et au dédoublement du glucoside. L'A. recommande de détruire la plante dans les pâturages notamment en saison sèche. Le Même est un arbuste de 1 m.' à 2 m. à feuilles alternes, entières, lancéolées de 12 cm. X 4 ou 6 cm. L'A. pense que c'est une uploads/Geographie/ bibliographie-6-56.pdf

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