UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES Faculté des sciences sociales, politiques et écon
UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES Faculté des sciences sociales, politiques et économiques Departement de Science politique La Roumanie - du placard à la libération Eléments pour une histoire socio-politique des revendications homosexuelles dans une société postcommuniste Dissertation présentée en vue d’obtenir le titre de Docteur en Sciences Politiques Par Andreea Sînziana Cârstocea Sous la direction du Professeur Paul MAGNETTE Année académique 2009-2010 Membres du jury : M. Jean Michel DE WAELE, Université Libre de Bruxelles M. Eric FASSIN, Ecole Normale Superieure, Paris M. Eric REMACLE, Université Libre de Bruxelles Mme. Florence TAMAGNE, Université Lille III 2 3 Remerciements Mon intérêt pour les questions homosexuelles date depuis déjà un bail... Cela a commencé avec un mémoire de fin d’études à l’Université de Bucarest et a continué par un projet soumis à l’Ecole Doctorale Francophone en Sciences Sociales toujours à Bucarest. L’Université Libre de Bruxelles m’a plus tard accueillie, d’abord dans le cadre du Programme de Diplôme d’Etudes Approfondies, par la suite en tant que doctorante. Plusieurs institutions donc, mais surtout plusieurs personnes ont contribué d’une façon ou d’une autre à l’aboutissement de ce travail. Nommer ici tous ceux qui m’ont apporté leur soutien pendant ces longues années me serait impossible. Je voudrais commencer par les institutions qui m’ont accordé leur appui financier : ma gratitude s’adresse notamment au Fond Jacques Lewin – Inès Henriques de Castro de l’Université Libre de Bruxelles et à l’Agence Universitaire de la Francophonie, pour avoir fait confiance à ce travail ; tous les responsables qui m’ont accueillie et suivie ont été remarquablement gentils et aimables. Je voudrais exprimer ma reconnaissance à Jean-Michel De Waele ; c’est lui qui, lors de notre rencontre à l’Ecole Doctorale de Bucarest, m’a encouragée à poursuivre mes recherches à Bruxelles et c’est lui qui s’est retrouvé à de nombreuses fois à mes côtés, pour m’encourager, pour me soutenir, pour me pousser quand je ne comprenais pas que la seule manière de faire avancer le travail c’était de se « jeter à l’eau ». Jean-Michel m’a lancée dans cette aventure et il a fait tout ce qui était humainement possible pour que j’apprenne comment être « un vrai chercheur ». Les publications, les colloques, les rencontres avec toute personne qui aurait pu m’aider sur ma thématique de recherche, les demandes de crédits pour un colloque à Bruxelles, un autre à Bucarest et les interactions avec le milieu moins accueillant de l’institution qui a ouvert ses portes à l’organisation de ce dernier - c’est Jean-Michel qui su comment m’encourager à les mener à bonne fin. J’en ai beaucoup appris et j’ai acquis plus de confiance en moi. Merci, Jean-Michel. Tout aussi courageux et confiant dans ma capacité à remettre ce travail, Paul Magnette mérite plus de remerciements que je ne pourrais jamais exprimer. Evidement, cela va de pair avec une immense admiration et, pour que je sois honnête jusqu’au bout, avec une certaine intimidation : ma voix n’a jamais arrêté de trembler quand je devais lui parler ! Je le remercie beaucoup pour m’avoir acceptée comme doctorante et pour m’avoir permis de m’éloigner suffisamment de l’européanisation pour découvrir ce que je voulais dire dans ces pages. Son avis m’a toujours aidée à voir plus clair dans la masse de travail que je devais assumer et en sortant de son bureau je me suis retrouvée plus motivée. Toujours à l’ULB, nombre de professeurs m’ont aidée tout au long des années : Eric Remacle a suivi ma problématique avec grand intérêt. Anne Weyembergh a non seulement accepté de faire un travail énorme lors du colloque que nous avons organisé ensemble en décembre 2004, 4 mais elle a également assuré une grande partie des tâches liées à la publication qui en est issue. Dans une période où son intérêt de recherche allait vers d’autres horizons, elle s’est engagée dans cette aventure et l’a poursuivie jusqu’au but, au prix de nombreuses heures de travail parfois tendues. Elle m’a beaucoup appris et je lui en sais gré. Mais Anne n’a pas été la seule : François Forêt, Justine Lacroix, Aude Merlin, Pascal Delwit, Berengère Marques Pereira, Serge Jaumain s’y ajoutent. Qu’ils en soient tous remerciés ici. La réflexion que j’ai menée dans les pages qui suivent doit beaucoup à d’autres personnes que j’ai eu la chance de rencontrer, qui s’intéressent au sujet des questions homosexuelles et qui travaillent dans des centres de recherches extérieurs à l’ULB. Eric Fassin a exprimé une vive curiosité pour ma recherche lors de notre première rencontre à l’Ecole Doctorale de Bucarest et il m’a montré depuis une ouverture et une disponibilité très rassurantes. A son tour, Florence Tamagne a su jeter sur ce travail un regard qui me l’a rendu toujours plus intéressant à moi-même et m’a encouragée et soutenue à le faire connaître via des publications et des communications. Les échanges avec eux m’ont beaucoup apporté. Une place spéciale dans mon parcours revient à Rose- Marie Lagrave, qui a découvert ce projet et lui a donné une première chance à l’occasion de mon recrutement à l’Ecole Doctorale de Bucarest. Depuis lors, Cristian Preda, Daniel Sotiaux, Jean- Arnault Dérens, Sandrine Kott, Vivian Schmidt, Francine Muel-Dreyfus ont partagé avec moi des moments d’étonnement devant les réalités roumaines et m’ont aidée à cristalliser une réflexion là- dessus. Cette these doit beaucoup à ceux qui ont accepté de partager leurs expériences de vie avec moi: je remercie Michael Holscher, David St. Vincent, Guido Spaanbroek, Jennifer Tanaka, Dennis van der Veur pour leur gentillesse et leur disponibilité, ainsi que Vera Cîmpeanu, Adrian Coman, Mona Nicoara, Ion Iacos, qui ont trouvé du temps à m’accorder. Je remercie Chris Newlands, Ivan Fisher, Scott Long, Joke Sweibel, Georgia McPeak, Haydar Koyel, Jason Maddix, ainsi que Florin Buhuceanu, Tudor Kovacs, Florin Radu, Bogdan Stefan, Florin Ghita, Irina Nita, Flori Olteanu, Lucian David, Alin Florescu, Cristi Branea, Luminita Ratiu, Adrian Paun, Romanita Iordache, Stefan Iancu, Daniel, Octav, Claudia. Chacun à sa façon, ils m’ont aidée à rassembler ces informations. Le travail à l’ULB s’est aussi traduit dans des journées au bureau, des conférences et des colloques, des pauses café ou des pauses midi, des barbecues (moins souvent) ou des cigarettes partagées en même temps que les impressions d’un cours ou autre, d’une lecture, d’une inquiétude. Heureusement que les collègues étaient là pour rendre les longues journées de travail moins dures et les pauses plus intéressantes : je dirais merci, le CEVIPOL ! Mais il y a eu d’abord le GASPPECO… Alors mon grand merci au GASPPECO d’antan et au CEVIPOL d’aujourd’hui. Vous avez toujours su m’apporter un sourire et vous montrer ravi(e)s de me voir ! Julien, Katya, Nico, Amandine, Emilie, Sharon, Nicolas… et Ninucia. Ma grande reconnaissance se tourne vers 5 Ramona. Avec discrétion et respect, elle m’a accueillie dans son bureau quand je venais d’arriver à l’Institut de Sociologie. Elle m’a montré ce que signifiait le travail à l’ULB sans prétendre tout savoir ou tout comprendre. Elle a su m’aider, m’encourager, me réconforter ; son regard toujours positif m’a secondée surtout pendant la rédaction de cette thèse. Ramona, multumesc, colega ! Je ne voudrais pas oublier les collègues et amis qui ne sont pas rattachés au CEVIPOL, mais qui m’ont également soutenue et encouragée, surtout David Paternotte, Antoine Heemeryck, Bogdan Popa. Ou des amis à Bucarest ou ailleurs, qui ont su m’écouter pour partager mes doutes et ma joie: Aline Rapp, Marion Samaran, Fernand Léguillier, Dana Chiriac, Georgia McPeack, Mihaela Lepadatu, Lucian Popa, Adrienne Lee, Benoît Léguillier, Mihaela Vieru, Julia Curry. A Bruxelles, celui qui a partagé avec moi une grande partie des plaisirs de la rédaction a su m’écouter avec la même délicatesse avec laquelle il sait remplir les assiettes des meilleures créations culinaires et les verres du meilleur vin ! Cette thèse a été lancée et a pu être menée au terme grâce au soutien de ma sœur, Ioana. En 2004, quand je venais de commencer l’aventure du doctorat, elle mettait fin au sien. Les difficultés qu’elle avait rencontrées, les moments de doute, les hésitations qui avaient accompagné sa recherche se sont transformés dans un apprentissage qui m’a beaucoup servi ! Sa rigueur et son sérieux m’ont parfois submergée. Elle a su contourner cela avec son humour et sa fragilité. Les corrections, les discussions, les livres, les articles, les heures passées au téléphone, les longues emails, l’appartement … merci. Et n’oublions pas la première gay pride à Bucarest, quand on a affronté ensemble l’opprobre social et les anathèmes des dévotés orthodoxes ! Merci à Radu aussi. Je devrais peut-être remercier mes parents: ils m’ont toujours poussée à faire des études, malgré moi ! Aller à l’université d’abord, puis aller plus loin, continuer dans une université à l’étranger, connaître la vie académique européenne, faire la « recherche comme il faut »… Je ne sais pas encore s’ils sont contents - parfois je me demande s’ils ne seraient pas mieux si leur fille n’avait pas de thèse et qu’ils la voient davantage ! Geoffrey, thank you for your patience and your understanding. You’re the butter (and salt) on my bread! Et uploads/Geographie/ carstocea-sinziana-andreea-2010-universite-libre-de-bruxelles-pdf.pdf
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- Publié le Mai 16, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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