Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bulletin de la Société

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme. Auteur du texte. Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme. 1884. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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SOCIÉTÉ DÉPARTEMENTALE D'ARCHÉOLOGIE &'DE STATISTIQUE T>E LcA <D<ROME TOME XVIII.— 1884 VALENCE, IMPRIMERIE DE JULES CÉAS ET FILS NUMISMATIQUE DU PARLEMENT DE GRENOBLE. 5 NUMISMATIQUE DU PARLEMENT *DE G%EV<iOcBLE. LAURENT DE PRUNIER Après les splendides médaillons artistiques de Caries et de Truchon, après celui, moins remarquableque curieux, de Cornu et les médailles plus modestes d'Expilly et de Frère, — il est bien entendu que cette modestie n'a rienà démêler avec celle de ces deux personnages, — il ne me reste plus, pour achever ma Numismatiquedu Parlement de Grenoble, qu'à décrire des jetons ayant appartenu à quelques membres de ce grand corps... Ce seront là les derniers vestiges de cette série que j'aurais voulu plus complètentque mes recherchesn'ont pas eu le pouvoir de rendre plus importante. J'y ajouterai aussi une médaille plus moderne, celles de Barnave et de Français de Nantes, qui furent avocats au Parlement etqui, à ce titre, doivent voir leurs médailles rattachéesà cette série. Peut-être plus tard, ferai-je quelqu'autre découverte. Dans ce cas, je ne pourrai me défendre de considérer comme obligatoire un supplément au travail que j'offre aujourd'hui aux amis de l'histoire du Dauphiné. Quant aux jetons qui feront l'objet des dernières pages de cette monographie, je ne prétends nullement les ac- 6 SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE ET DE STATISTIQUE. compagner de notices qui seraient peu en rapport avec leur minime importance, au point de vue de Part, et je me considérerai comme libéré vis-à-vis de mon lecteur en lui offrant sommairement les principaux traits de la vie des personnages dont ils nous offrent les noms, quelques-uns d'entre eux ayant déjà, du reste, reçu la consécration méritée des historiens, d'autres n'ayant droit, en défini- tive, qu'à de simples mentions, eu égard à la nature du souvenir spécial qu'ils nous ont légué. Le premier en date est Laurent de Prunier. C'est d'Artus, son père, c'est du magistrat, tjrpe de ces grandes figures dont le Parlement de Grenoble est si fier, mais dont la tradition s'est perdue, quej'aurais voulu pu- blier ici la notice numismatique. Malheureusement, mes recherches les plus opiniâtres ont été infructueuses et je n'ai rencontré aucune trace mé- tallique de cet homme remarquableà tant d'égards.Deson illustre famille, j'ai pourtant, en 1879, décrit deux jetons: l'un, du père d'Artus, d'Artus Ier, Trésorier-Procureur- général du Dauphiné, dont j'ai esquissé la vie (1) ; l'autre, de son fils Laurent, Président à mortier au Parlement de Grenoble (2). C'est ce dernier dont je dois me résigner à rééditer ici l'unique jeton, puisque ce magistrat est le seul de son nom qui nous ait laissé un monument de ce genre. Mais il serait bien étrange que, possédant un souve- nir numismatique du grand-père et du petit-fils, il ne nous soit pas donné de retrouver quelque jour celui du père, qui était le lien naturel entre Artus Ier et Laurent, et qui aurait eu toute sorte de bonnes raisons pour en doter sa famille. Qui sait même si, au moment où l'on s'y attendra (1) Revue belge de numismatique, 1879, pp, 181 et suiv. (2) Idem, 1880, pp, 357 et suiv. NUMISMATIQUE DU PARLEMENT DE GRENOBLE. 7 le moins, on ne découvrirapas un de ces beauxmédaillons, tels que nous en possédons pour des contemporains d'Artus moins illustres que lui, et qui nous apportera un témoignagnede l'estimeet de la considérationdes hommes de son temps. Nous possédons de fort belles médailles de Lesdiguières,de Marie Vignon, deMagdelainede Créquy; pourquoiles mêmes auteurs de ces oeuvres remarquables n'auraient-ils pas vu leur talentmis àcontribution pour,re- produirelestraits du premierPrésidentArtus dePrunier?.. © TVRRIS ® MEA © DEVS ; Ecusson aux armes de Prunier (de gueules, à la tour donjonnêe et crénelée d'argent, maçonnée de sable), sommé d'une couronne (i) et soutenu par deux lions. Revers. — Même légende ; même écusson avec les mê- mes couronne et soutiens, mais écartelé des armes de Bellièvre (d'azur, à la fasce d'ar- gent, accompagnéede trois trèfles de même.) - AR. — C.R. Mod. 28 mill. Ma collection (c. R.) — Cab. de Grenoble (c. R.) — Cab. de F. (AR.) (1) J'aurais voulu dire une couronne de baron ; mais celle qui a été gravée ressemble à une . couronne de marquis...'., et Laurent de Prunier n'était pas marquis, ce titre n'é;ant entré dans sa maison que par son. fils Nicolas, S SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE ET DE STATISTIQUE. La devise Turris mea Deus (Dieu est ma forteresse, Dieu est ma force) est celle des Prunier. Quant à Fécusson du revers, il nous donne la clefdei'origine de ce jeton, en nous apprenant qu'il est le souvenir de l'alliancede deux grandes familles, les Prunier et les Bellièvre. Du mariaged'Artus II, premier Président au Parlement de Grenoble, et d'Honnorade de Simiane étaient nés neuf enfants : deux garçons et sept filles. L'aîné, Laurent de Prunier, baron de Saint-André, seigneur de Virieu, etc., suivit, selon l'usage, la carrière paternelle.Docteuren droit, avocat en la cour, il fut nommé Conseillerau Parle- ment par lettres patentes du 6 avril 1602 et reçu le 27 du même mois. Quatorze ans après, par lettres du 29 juillet 1616, il parvint à la Présidence et fut reçu le 12 août sui- vant. Il mourut le 20 octobre i65o. Il avait épousé, le 6 février 1604, Margueritede Belliè- vre, sa parente, fille de Pomponne de Bellièvre, Chan- celier de France, et de Marie de Prunier,dont il eut quatre enfants. L'aîné, Nicolas, fut premier Président au Parle- ment de Dauphiné et Ambassadeur, en 1668, à Venise, où il sut prendrehautement le pas sur l'Ambassadeur d'Espa- gne ; le second, Gabriel, fut Président à mortier. Nous retrouverons plus loin leurs noms dans des inscriptions que j'ai le dessein de réunir à cette galerie métallique du Parlement. Marguerite de Bellièvremourut en 1675. Si notre jeton se tait sur les noms des époux dont il a été destiné à proclamer l'union et, sans doute, à en per- pétuer la mémoire, l'écusson écartelé du revers est là créé marquis de Virieu par lettres du mois d'avril 1655, enregistrées en Parlement et en la Chambre des Comptes les 23 juin et 2 juillet suivants. Cet ornementme fait donc ici l'effet d'une simple fantaisie,... si ce n'est déjà I'in- . dice d'une aspiration. NUMISMATIQUE DU PARLEMENT DE GRENOBLE. 9 pour suppléer, par son langage muet, à l'absence des légendes qui auraient pu nous renseigner d'une façon moins énigmatique. S'ily a plus de modestie... — Est-ce bien de ce mot qu'ilfaut se servir ici ?... Onsait que, lors- que lesarmoiries étaient de vieilledate ou qu'on voulait les donner comme telles, on se dispensait volontiers de les accompagner de noms et même de devises!..— S'il y a plus de modestie, disais-je, il y a aussi plus d'obscurité dans sa uploads/Geographie/ bulletin-de-la-societe-d-x27-archeologie-societe-d-x27-archeologie-bpt6k5432148k 1 .pdf

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