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DICTÉES SPÉCIALISÉES – ACCORD DES VERBES DICTÉES À LA CARTE www.ccdmd.qc.ca/fr 1. après-midis 2. révèleraient 3. parait 4. aux buts 5. fixés 1. Un virtuose en herbe Certains après-midi1 pluvieux d’automne, j’allais voir Paul s’exercer au piano. Je le regardais et m’extasiais devant son agilité déconcertante. Ses doigts couraient à une vitesse folle sur le clavier qui avait fini par être tout usé à force d’être sollicité. Chaque fois, je le félicitais, émue par tant d’adresse et de talent conjugués. Je me souviens de Paul alors qu’il n’avait que six ans. Déjà, ses parents l’encourageaient à développer son potentiel artistique. Tout le monde disait de lui qu’il deviendrait un grand virtuose. Ni son professeur ni ses parents ne savaient à quel point ces commentaires se révéleraient2 justes. À dix-sept ans, selon les dires de spécialistes qui surveillent ses progrès, il semblerait qu’il soit en voie de devenir un musicien émérite. Moi, sa plus grande amie, qui le vois répéter tous les jours, je suis fière de son talent qui paraît3 inné chez lui. Ses possibilités illimitées me portent à croire qu’il atteindra, selon toute vraisemblance, des sommets inégalés. Sa sensibilité et sa recherche de la perfection l’incitent à redoubler d’effort pour parvenir au but4 qu’il s’était fixé5 il y a de cela de nombreuses années. Qu’il puisse échouer ne l’effleure même pas. Paul sait que les heures passées à travailler sa technique renforcent tous les espoirs que l’on fonde sur lui. DICTÉES SPÉCIALISÉES – ACCORD DES VERBES DICTÉES À LA CARTE www.ccdmd.qc.ca/fr 1. naitre 2. goutent 2. Vivement le printemps! Au printemps, lorsque fondent la glace et la neige, la nature s’éveille au rythme du soleil qui prolonge ses visites quotidiennes. Les oiseaux, qu’on n’entendait plus chanter, se manifestent et organisent de ravissants concerts. Éclosent également les bourgeons, accrochés comme des parures aux extrémités des branches. Les arbres s’en trouvent ainsi enjolivés sans compter le léger bruissement que le vent y fait naître1. Mais c’est dans le cœur des gens que le printemps installe ses pénates*. L’esprit allégé, ils goûtent2 avec délectation à ce renouveau printanier. La plupart de ceux qui se languissaient désespérément se sentent ragaillardis à l’arrivée du temps plus clément. Bien sûr, malgré la date officielle qu’établissent les météorologistes et autres spécialistes du même acabit*, le printemps ne se montre pas à Montréal en même temps qu’à Baie-Comeau. Mais il n’en demeure pas moins que le 21 mars exerce une influence positive sur la plupart d’entre nous. On hume un parfum de légèreté, et s’immisce* tout doucement la certitude de jours meilleurs. Ni la pluie ni la neige n’arrivent à décourager ceux qui savent que, quoi qu’il arrive, la venue du printemps est imminente. S’accroche alors à leurs lèvres un sourire chargé de promesses printanières. DICTÉES SPÉCIALISÉES – ACCORD DES VERBES DICTÉES À LA CARTE www.ccdmd.qc.ca/fr 3. La violence télévisée Beaucoup de gens croient, à tort ou à raison, que la violence et le crime augmentent dans notre société. Pour certains, ce qu’ils voient à la télévision, dans les films ou les séries policières par exemple, leur semble la réalité. Aussi, quand ils visionnent les actualités, ils s’imaginent qu’ils viennent de consommer une extension de la fiction. Il y a les autres qui ne s’étonnent plus de la brutalité qu’on trouve dans beaucoup d’émissions parce qu’ils s’y habituent ou même, s’en amusent. Tout ce qu’ils regardent les amène à ne plus rien ressentir. Tout le monde ne se comporte pas ainsi, mais il n’en demeure pas moins que les différentes formes de violence qu’on véhicule à la télé insensibilisent un certain nombre de personnes qui supportent mieux que d’autres, on dirait, des scènes disgracieuses. L’État, les propriétaires de stations de télé, les censeurs, les téléspectateurs, tous réclament des lois à grands cris, mais personne n’acquiesce aux propositions émises par les intervenants concernés. Chacun possède sa propre perception de ce que devraient être des émissions dites «saines». Pendant qu’on s’interroge, les points de vue ne cessent de se multiplier et l’opinion publique s’impatiente. Bref, on piétine. DICTÉES SPÉCIALISÉES – ACCORD DES VERBES DICTÉES À LA CARTE www.ccdmd.qc.ca/fr 4. La fin de session Quand arrivent les mois d’avril et de mai, les étudiants ne savent plus où donner de la tête. Les travaux qui se multiplient, les examens à préparer, tout leur tombe dessus en même temps. Il faut dire que la plupart d’entre eux oublient qu’à chaque session, c’est le même stress et la même agitation qui les guettent. L’arrivée du printemps, avec sa chaleur et son beau temps, ne les aide pas non plus. En effet, quoi de plus tentant que de s’étendre au pied d’un arbre pendant que les autres s’escriment à assimiler une matière indigeste. Si l’on doit se fier à ce que prétendent les professeurs, les étudiants seraient moins concentrés et plus fatigués qu’à l’accoutumée. L’énergie que requièrent les dernières semaines d’étude s’amenuise de jour en jour. L’étudiant, dont les forces diminuent, étudie parfois jusqu’à s’en rendre malade. La mononucléose est une des maladies qui touchent une foule d’étudiants plus vulnérables; c’est elle qui les empêche le plus souvent de mener à bien leur session. Cependant, tous ne redoutent pas cette période si harassante. Ceux qui se préparent convenablement arrivent à la surmonter. Ils ne paniquent pas et travaillent d’arrache-pied1. L’espoir les gagne et ils conservent leur entrain jusqu’au jour où brille enfin la lumière au bout du tunnel : la fin de la session. 1. d’arrachepied DICTÉES SPÉCIALISÉES – ACCORD DES VERBES DICTÉES À LA CARTE www.ccdmd.qc.ca/fr 5. L’automne Quand, sur le chemin, passent les gens à toute allure, quand le froid et le vent s’immiscent insidieusement sous les imperméables, c’est le signe indéniable que l’automne, aussi beau soit-il avec les couleurs flamboyantes qui le parent, s’installe. Le soleil, dont les rayons n’arrivent plus vraiment à réchauffer la terre, se couche de plus en plus tôt. Les quelques feuilles que le vent malmène semblent recroquevillées sur elles-mêmes. Dans les rares buissons que la bourrasque dédaigne, se terrent les oiseaux habitués aux nombreuses sautes d’humeur que la nature leur impose. Quand s’entremêlent le froid, le vent et la pluie qui ruisselle1 sur les toits, il vaut mieux se barricader dans les maisons. Les flammes du foyer qui crépitent réchauffent les pieds du voyageur imprévoyant qui s’aventure trop loin sur les routes inondées. L’odeur du chocolat chaud que préparent les parents d’enfants intrépides chatouille les narines et réconforte les cœurs. Quand la chaleur nous enveloppe et nous protège des assauts automnaux, on écoute volontiers le déluge qui tambourine contre les fenêtres, la chute des branchettes qui tombent dans la cour, le vent qui souffle et que redoutent les écureuils apeurés. Comme les animaux qui hivernent, on s’isole en attendant que reviennent les beaux jours. 1. ruissèle DICTÉES SPÉCIALISÉES – ACCORD DES VERBES DICTÉES À LA CARTE www.ccdmd.qc.ca/fr 6. Le défilé Toutes les joies de l’enfance reviennent au cœur quand défilent les musiciens de la fanfare. Les rues de la ville, généralement mornes et grises, forment de longues banderoles colorées lorsque passe la parade. On entend d’abord le bruit des grosses caisses, qui appelle1 la foule de très loin. Plus celle-ci s’approche, plus le rythme des cœurs s’harmonise à celui de la musique. Depuis le coin de la rue, s’avancent les trompettistes et les percussionnistes, marchant au pas. Les uniformes qui reluisent au soleil éclaboussent l’assistance de leurs couleurs vives. Les mouvements parfaitement synchronisés des marcheurs et leur élégance impressionnent même les passants affairés, habituellement impassibles dans leurs vêtements quotidiens dont le gris leur semble à présent si terne. L’enfant fasciné, devant lequel pirouettent clowns et mascottes, en oublie jusqu’au cornet de barbe à papa qui lui colle aux doigts. Tous, du vieillard au bambin, les joues rouges de plaisir, l’œil brillant, s’émerveillent devant les prouesses qu’exécutent les jongleurs et les majorettes. Longtemps après le passage du défilé, résonnent encore le battement des tambours et le son des trompettes aux oreilles du spectateur, ébloui. En fermant les yeux, il peut vivre de nouveau ces moments qui l’enchantent. 1. appellent DICTÉES SPÉCIALISÉES – ACCORD DES VERBES DICTÉES À LA CARTE www.ccdmd.qc.ca/fr 7. La passion de la lecture Beaucoup affirment que la lecture est une activité démodée et en voie de disparition, mais l’amour des livres subsiste. Plusieurs affichent d’ailleurs sans gêne leur passion et cultivent ce qu’il est parfois possible d’appeler un vice, tant les obsède cette activité. Partout, le lecteur, du plus vieux au plus jeune, apporte avec lui l’objet de son cœur et le dévore des yeux dès qu’on lui en laisse le temps. Le lecteur passionné, ainsi que l’amoureux transi, ne dispose jamais d’assez de temps pour assouvir ce désir. Alors qu’un nombre incalculable de tâches s’accumulent dans son agenda, l’amant des livres ne les voit pas. Loin de tous, dans un monde supérieur, planent les mordus de littérature. Certains, tel don Juan, parcourent parfois des milliers de kilomètres pour trouver la perle rare. On recherche le livre ancien, l’édition restreinte, l’objet de collection qui offre, au moment de la découverte, un plaisir sans uploads/Geographie/ cart-spec-05carte.pdf
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- Publié le Nov 14, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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