16-21 octobre 2013 La Roche sur yon 4 eédition festival international du film .

16-21 octobre 2013 La Roche sur yon 4 eédition festival international du film ...2 3... partenaires la Roche-sur-Yon 16 > 21 octobre 2013 partenaires la Roche-sur-Yon 16 > 21 octobre 2013 jacques auxiette Président du conseil régional des Pays de La Loire Après une édition 2012 riche de très beaux moments de cinéma, nous nous retrouvons pour la 4e édition du Festival International du Film de la Roche-sur-Yon. Parce que le festival propose au public des œuvres singulières, récentes et plus anciennes, et des rencontres exceptionnelles avec des personnalités rares du cinéma, il rejoint les priorités de la Région en faveur du soutien à la création et de sa diffusion auprès du public. Au-delà de son soutien aux festivals de cinéma, la Région aide aussi directement la production de films. Deux d’entre eux sont d’ailleurs présentés en avant-première à la Roche-sur-Yon : le documentaire La Ligne de partage des eaux de Dominique Marchais figure en compétition ; Histoire de ma mort, du catalan Albert Serra, est présenté par son producteur Capricci après avoir remporté, cet été, le Léopard d’or du Festival du film de Locarno. Pour ces films, très attendus, mais aussi tous les autres qui vous seront proposés dans les jours qui viennent, la Région est fière de soutenir cette manifestation qui a su, par l’exigence de sa programmation, trouver sa place en Pays de la Loire tout en gagnant une vraie reconnaissance au plan national. A toutes et à tous, bon festival. Louis Bergès Directeur régional des affaires culturelles des Pays de la Loire Le Festival International du Film de La Roche-sur-Yon (FIF) proposé par son directeur Yannick Reix et son programmateur Emmanuel Burdeau pour sa 4e édition, est désormais incontournable dans le paysage des festivals de cinéma. La présence d’Amira Casar, actrice aussi bien de rôles populaires que de rôles plus singuliers, comme présidente du jury, ou les rencontres du public avec des réalisateurs comme Xavier Beauvois (Le Petit lieutenant et des hommes et des dieux) ou Philippe Garrel, qui proposera une sélection émouvante de films liés à son environnement familial, démontrent que le FIF attire chaque année de grands professionnels du cinéma. Ce festival de cinéma contemporain présente 8 films en compétition, dont 7 pour la première fois en France, et propose une programmation exigeante avec un cinéma d’auteurs toujours en recherche. C’est ainsi que la réalisatrice Kelly Reichardt ou le visionnaire Roee Rosen viendront faire découvrir leur cinéma indépendant et créatif. Le ministère de la Culture et de la Communication soutient ce festival international qui participe sur ce territoire à la présence de la diversité artistique et culturelle et au rayonnement de la culture, met en œuvre un travail important en direction des scolaires s’inscrivant en cela dans le grand projet d’éducation artistique et culturelle présenté récemment par Aurélie Filippetti. Je souhaite à ses organisateurs, à toute l’équipe de l’EPCCCY et aux bénévoles un grand succès, et aux spectateurs beaucoup de plaisir et d’émotion. sommaire directeur de la publication Yannick Reix rédacteur en chef Emmanuel Burdeau couvertures © La Dernière Piste - Kelly Reichardt © Inside Llewyn Davis - Ethan Coen, Joel Coen rédaction Hervé Aubron, Philippe Azoury, Christophe Beney, Thierry Lounas, Jean-Pierre Rehm, Charlotte Serrand correction Marie-Mathilde Burdeau traduction de l’anglais Pauline Soulat graphisme et iconographie Valérie Zard imprimerie Belz imprimerie - La Roche-sur-Yon Compétition Internationale prix, jurys, films kelly Reichardt première rétrospective française roee rosen première rétrospective française xavier beauvois rétrospective et invités Nicolás Pereda première rétrospective française le rayon vert : le cinéma comme écologie par Hervé Aubron capricci, actualités critiques Philippe garrel portraits de famille 3e rencontres du cinéma indépendant par L’ACOR et le SDI séances spéciales rencontres et débats la Nuit monstre(s) animée par le Clap Campus la critique sur internet, 2e édition Une mutation, mais qui donnera quoi ? jeune public paysages et turbulences p. 6 p. 12 p. 18 p. 26 p. 32 p. 36 p. 42 p. 43 p. 46 p. 48 p. 50 p. 51 p. 54 pierre regnault Président de l’EPCCCY Le cœur de La Roche-sur-Yon bat au rythme du cinéma avec une nouvelle édition du Festival International du Film. Qualité et audace sont une fois de plus au programme : compétition officielle, sélection de près d’une centaine de films, rétrospectives et débats…Le FIF est un moment partagé de réflexion, de découverte et d’ouverture sur le monde, en direction des professionnels, des cinéphiles amateurs et avertis. La magie du cinéma s’empare de La Roche-sur-Yon qui accueille ceux qui ont fait, font et feront l’actualité des salles obscures. La Roche-sur-Yon et le FIF partagent une même exigence de qualité, d’engagement en faveur de l’accès de tous à la culture, d’éducation à l’image. En ces temps difficiles, la culture est créatrice de lien. Elle doit préserver toute sa place pour jouer un rôle primordial dans notre cohésion sociale. Merci à l’équipe du festival et à nos partenaires qui travaillent avec passion à la préparation et au bon déroulement de cet événement. Bon FIF à tous ! ...4 5... éditorial L’année dernière, la Présidente du Jury de la Compétition Internationale, Caroline Champetier, donnait au Manège une conférence au cours de laquelle elle évoquait son travail de directrice de la photographie auprès de Jean-Luc Godard, Nobuhiro Suwa et Léos Carax. Ce fut, de l’avis général, un des très grands moments de la 3e édition du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon. Il y a quelques mois, après retranscription, enrichissement et transformation, le texte de cette conférence — devenue en quelque manière une autre conférence, un autre texte — était mis en ligne sur notre site, www.fif-85.com, au sein d’un nouvel espace que nous avons baptisé « Revue » pour marquer combien nous considérons ce festival comme un projet éditorial à part entière. Cette mise en ligne fut largement saluée et relayée. En France, mais aussi de manière internationale : une traduction anglaise fut ainsi proposée au mois de septembre sur le site MUBI. Aller des films à la parole, et de la parole aux textes, tout cela dans un mouvement de traduction et de déplacement constants. Ne pas séparer le cinéma de la pensée et faire entendre cette pensée pour ce qu’elle est : non pas un commentaire accessoire, mais la continuation du cinéma par d’autres moyens. Prolonger l’espace du festival au-delà de son occurrence annuelle, sur Internet et au travers de projections mensuelles, notamment au Concorde. Espérer que ces prolongements approfondissent notre travail, en accroissent l’écho et accroissent aussi l’écho du travail de ceux, cinéastes, acteurs, écrivains, qui ont été nos invités. Ne pas replier le cinéma mais œuvrer sans cesse à l’ouvrir, et à l’ouvrir encore. C’est dans cette perspective, pour toutes ces raisons que la présence de Caroline Champetier, sa conférence et les aventures que celle-ci a connues ont acquis pour nous une valeur exemplaire, comme si tout à coup devenait tangible le rêve d’un festival qui ne séparerait pas la technique et l’esthétique, parlerait plusieurs langues, existerait sur plusieurs supports… Ne s’arrêterait jamais en somme, étant à la fois toujours le même et toujours différent. Pour toutes ces raisons, et pour d’autres encore. Faute de temps, Caroline Champetier n’avait pu en effet parler de son travail avec Xavier Beauvois, qu’elle accompagne pourtant depuis son deuxième long métrage, N’oublie pas que tu vas mourir (1995). Or Xavier Beauvois sera présent cette année, tout comme Caroline Champetier, pour la seconde fois. Et il se trouve qu’un autre cinéaste avec lequel ils ont tous deux travaillé, Philippe Garrel, sera là également, notamment pour l’avant-première de son nouveau film, La Jalousie. Ces continuités d’une édition l’autre nous sont essentielles. Nous ne saurions construire le festival s’il n’y avait en son cœur un tel principe de fidélité. Fidélité à Matt Porterfield, dont I Used to be Darker est l’un des huit films de la compétition internationale, trois ans après qu’il a remporté le Grand Prix pour Putty Hill, et deux ans après avoir été membre du jury présidé par Ingrid Caven. Fidélité à Nicolás Pereda : lauréat en 2012 du Grand Prix Ciné + avec Les Chansons populaires, le cinéaste n’avait pu faire le voyage du Mexique à La Roche ; il sera présent, cette année, pour la première rétrospective française d’une œuvre jeune mais déjà d’une grande richesse. Fidélité à Capricci, dont les films et les livres soutiennent chaque édition. Et fidélité à quelques compagnons. A Jean Narboni, membre du jury présidé par Amira Casar. A Philippe Azoury, qui accompagnera Philippe Garrel après avoir, en 2011, accompagné Shinji Aoyama. A Jean-Pierre Rehm, partenaire indispensable du programme consacré au génial artiste israëlien Roee Rosen. C’est en ce sens-là aussi que nous aimons parler du festival comme d’un projet éditorial, voire comme d’une revue. En ce double sens. D’un côté fidélité, inscription dans un temps qui excède celui de chaque édition considérée séparement, et qui excède les films pour les mêler aux paroles, aux textes, à d’autres entreprises, notamment éditoriales, que la nôtre. Et de l’autre souci de s’inscrire dans le contemporain, et seulement dans le contemporain : cette année, uploads/Geographie/ catalogue-fif-85-2013.pdf

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