1838-1903. Histoire de Philippeville . Louis Bertrand,... Source gallica.bnf.fr

1838-1903. Histoire de Philippeville . Louis Bertrand,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bertrand, Louis (1866-19..). 1838-1903. Histoire de Philippeville . Louis Bertrand,.... 1903. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. 1838-1903 Louis BERTRAND CONSERVATEUR DU MUSÉE RECEVEUR MUNICIPAL, OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE PHILIPPEVILLE IMPRIMERIE ADMINISTRATIVE ET COMMERCIALE MODERNE 18, Rue Théophile Réguis, 18 1903 HISTOIRE DE PHILIPPEVILLE Tous droits réservés 1838-1903 Louis BERTRAND CONSERVATEUR DU MUSÉE RECEVEUR MUNICIPAL, OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE PHILIPPEVILLE IMPRIMERIE ADMINISTRATIVE ET COMMERCIALE MODERNE 18, Rue Théophile Réguis, 18 1903 MJ LECTEUR Dans ce recueil de longues et patientes recherches, nous avons voulu continuer et compléter les Histoires de Philippeville, d'Emmanuel-Vincent FENECH et de Charles FÉRAUD. Les docu- ments que nous mettons sous les yeux de nos concitoyens ont été recueillis par nous un peu partout, mais ils sont authentiques et puisés à des sources certaines. Ils permettront au lecteur de faire lui-même la comparaison entre les jours heureux de notre cité et sa décadence actuelle. Nous nous abstenons de toutes réflexions dans le cours de cet ouvrage ; la brutalité des faits les fera tout naturellement affluer au cerveau de tous ceux qui le liront avec attention. Nous remercions M. Henri FEUILLE, qui a bien voulu mettre à notre disposition non seulement la collection entière du jour- nal le Zéramna, mais encore celles du Courrier de Philippeville et du Saf-Saf, qui ont paru : le premier dès 1845 et l'autre en 1849. Nous devons aussi notre reconnaissance à M. le Dr René Ricoux, maire, qui nous a autorisé à compulser les archives municipales, ainsi qu'à toutes les personnes qui ont répondu si obligeamment à nos questionnaires. Louis BERTRAND. I ORIGINES DE PHILIPPEVILLE « Située au fond du Sinus Numidicus des Romains, plus spécia- lement appelé par Ptolémée : Sinus Olkachites et par nos géographes : Golfe de Stora, Asthoret (Stora), le Mers Estera d'Edrisi, l'Istoura d'El-Bekri, dont l'origine est tout au moins contemporaine des Phé- niciens qui, avant le peuple-roi, y avaient établi des comptoirs, servait de port à Rusicade (Philippeville). « Ces deux colonies romaines étaient tellement voisines et si entiè- rement reliées entre elles par une série ininterrompue de villas et de tombeaux qu'elles ne formaient réellement qu'une seule ville, fré- quentée plus tard par les navigateurs Génois pour leurs échanges avec l'intérieur des terres africaines. « De même, de nos temps, Stora a été, du 9 avril 1838 au 15 dé- cembre 1870, époque où il fut érigé en commune, un village annexe de Philippeville; il en resta même le port officiellement reconnu jusqu'en 1872. « A Stora, non plus qu'à Philippeville, on ne retrouve aucun monument ni aucune trace de l'occupation arabe, qui pourtant a duré plusieurs siècles. « Les deux communes (Stora et Philippeville) sont séparées par l'Oued El-Kantara (la rivière du pont), qui, avant de se jeter dans la mer, passe sous un ancien pont d'origine romaine, restauré par les Français, à environ 180 mètres au Sud de l'endroit dit, d'après la tradition arabe, la Baie des Pirates et où l'on voit encore quelques importantes ruines. « Rien n'empêche de supposer que la limite était déjà la même pendant l'occupation romaine, car la nature impose cette limite, l'Oued El-Kantara étant le seul cours d'eau important entre Stora et Philippeville (Asthoret et Rusicade). 2 HISTOIRE DE PHILIPPEVILLE « Sans entrer dans de trop profondes considérations historiques pour rappeler les origines romaines des deux cités qui nous occupent, disons que les auteurs spéciaux (Salluste et Pline) s'accordent pour assigner l'année 45 avant J.-C. à la fondation de Rusicade, laquelle suivit de très près l'établissement du port, abri ou refuge d'Asthoret. On admet généralement que Rusicade n'existait plus en l'an 484 de J.-C; elle a donc duré environ 450 ans. « Rappelons aussi que le nom de la ville romaine était bien Rusi- cade et non Rusicada, Russicada ou Russicade, comme on l'a sou- vent écrit. Cela résulte, en effet, de l'inscription Genio Coloniae Veneriae Rusicadis, actuellement déposée au musée du Louvre, et d'une borne milliaire du musée de Philippeville, indiquant que, sous le règne de l'empereur Hadrien, la voie nouvelle A Cirta Ru- sicadem fut réparée aux frais des habitants de Cirta (Constantine). « Ainsi que nous l'avons dit plus haut et en raison des trouvailles faites à Stora et du commerce important de ce port avec l'intérieur de la Numidie, Rusicade fut vraisemblablement bâtie sur l'empla- cement d'une ville phénicienne, Rousicada (cap du phare ou du fanal). Les Romains lui conservèrent ce nom (Rusicade) et lui don- nèrent, sous Commode, le titre de ColoniaVeneria (an 186 de J.-C). « Les Arabes appellent notre ville Skikda et le cap, situé entre la ville actuelle et le Saf-Saf, Ras-Skikda. C'est à peu près, comme consonnance, le Rousicada phénicien. (Jules Chabassière et Louis Bertrand. Rusicade d'après ses ruines). » « Après la prise de Constantine, la nécessité de mettre cette ville en communication avec la mer par la voie la plus courte se fit immé- diatement sentir. « L'occupation d'un point rapproché, sur le littoral, avait donc été résolue. Plusieurs reconnaissances avaient déjà été faites depuis 1830 le long de la côte, mais très incomplètes, parce qu'on ne pou- vait l'observer qu'à distance ; néanmoins les marins ayant examiné successivement le golfe de Stora et le port de Collo, signalaient celui-ci comme offrant plus de sûreté et d'un mérite nautique plus réel. Diverses causes déterminèrent cependant à donner la préférence à Stora. « Une colonne mobile sous les ordres du général Négrier, forte de HISTOIRE DE PHILIPPEVILLE 3 1.200 hommes d'infanterie, de 250 chasseurs ou spahis et de 300 cavaliers de goum, partit le 7 avril 1838 de Constantine pour Stora. Elle bivouaqua le soir aux Eulmas, le second jour à El-Arrouch, et le troisième jour, le 9 avril, elle arrivait sur les ruines de Rusicade. Le lendemain, après avoir exécuté des reconnaissances topographi- ques et géodésiques sur Stora, on leva le camp à deux heures de l'après-midi et on reprit la route de Constantine, où la colonne ren- tra le 11. « En octobre 1838, le Gouverneur Général Valée vint prendre lui-même le commandement des troupes pour les conduire vers Stora, où cinq mois auparavant le général Négrier avait accompli sa pre- mière reconnaissance. Le 7, le corps expéditionnaire, composé du 62e de Ligne, d'un bataillon du 12e de Ligne, du 3e bataillon d'Afrique et d'un détachement du 3e Chasseurs d'Afrique, en tout 4.000 hommes, vit s'ouvrir devant lui le vaste horizon de la Méditerranée et salua le golfe de Numidie. « Une tribu, dont le nom a été donné par quelques géographes à une source qui descend sur la plage, les Beni-Melek, avait abrité ses misérables gourbis dans le ravin où fut Rusicade. Les hommes de cette tribu se présentèrent au camp et se contentèrent de deman- der une indemnité pour l'abandon de leurs gourbis et de leurs jar- dins. Le maréchal donna l'ordre de leur payer les 150 francs aux- quels ils bornaient leurs prétentions. uploads/Geographie/ philippeville-histoire-de-pdf.pdf

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