Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Épanouissement de la f

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Épanouissement de la fleur, ou Étude sur la femme dans l'Islam / par le cheikh Mohammed Essnoussi ; traduite de l'arabe [...] Mohammad ibn Othmn al Sanous (juge à Tunis). Auteur du texte. Épanouissement de la fleur, ou Étude sur la femme dans l'Islam / par le cheikh Mohammed Essnoussi ; traduite de l'arabe par Mohammed Mohieddin Essnoussi,... et Abd el Kader Kebaïli,.... 1897. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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ÉPANOUISSEMENT DE LA FLEUR ou ÉTUDE SUR LA FEMME DANS L'ISLAM PAR LE CHEIKH MOHAMMED ESSNOUSSI Juge à la première chambre du Tribunal pénal Juge suppléant au Tribunal mixte TRADUITE DE L'ARABE PAR MOHAMMED MOHIEDDIN ESSNOUSSI ET AI EL KAIER KEBAÏLI Fils do l'auteur,ancien élève du Lycée Carnot Etudiant à l'Ecole des Sciencespoliliques. il/Paris Neveu de l'auteur, élève du Lycée Carnot TUNIS IMPRIMERIE RAPIDE, RUE DE CONSTANTINE 1897 ÉPANOUISSEMENT DE LA FLEUR ou ÉTUDE SUR LA FEMME DANS L'ISLAM MlBliSl II LA FLEUR ou ÉTUDE SUR LA FEMME DANS L'ISLAM - PAR LE CHEIKH MOHAMMED ESSNOUSSI Juge à la première chambre du Tribunal pénal Juge suppléant au Tribunal mixte TRADUITE DE L'ARABE PAR MOHAMED MOHIEDDIN ESSNOUSSI ET ABD EL KADER KEBAÏLI Fils de l'auteur,ancien élève du Lycée Carnot Etudiantà l'Ecole des Sciencespolitiques à Paris Neveu de l'auteur, élève du Lycée Carnot TUNIS IMPRIMERIE RAPIDE, RUE DE CONSTANTINE 1897 Tunis, le 29 novembre 1896. A mon cher et savant ami MonsieurJaulmes,professeur au Lycée Garnot, à Tunis. MONSIEUR ET CHER AMI, J'ai l'honneur de vous écrire la présente lettre pour vous remercier d'avoir bien voulu prendre la peine de corriger la traduction de l'article que j'ai écrit en arabe sur la femme musulmane et auquel j'ai donné pour titre: L'Epanouissement de la Fleur ou Les droits de la femme au point de vue isla- mique. L'ardeur que vous avez apportée à l'étude du manuscrit arabe et l'intelligence pénétrante dont vousavez fait preuve en corrigeant cette traduction méritent toute ma reconnais- sance et Vamitié sincère que je vous ai vouée. Aussi dois-je vous remercier, au nom de mes lecteurs français, qui s'inté- ressent aux choses musulmanes,d'avoir travailléà leur offrir un texte clair et correct. - Désirant leur faire connaître le service que vous leur rendez, je vous prie de bien vouloir honorer cette traduction en me permettant d'y publier, en guisede préface, cet humble remerciement,que je vous prie d'agréer avec mes amitiés bien sincères. MOHAMMED ESSNOUSSI, Juge à la première chambre du Tribunal pénal, Juge au Tribunal mixte. Biographiedu cheikh Essnoussi Le cheikh Essnoussi appartient à une ancienne famille de la Régence. Son aïeul fut mufti (membre du Tribunal religieux du rite malékite), à l'époque où les Husséinitescommencèrent à régner sur ce pays. Plusieurs membres de cette famille ont acquis depuis lors une grande célébrité dans la Régence comme cadis ou jurisconsultes. Le cheikh Mohammed ben OthmanEssnoussi naquit à Tunis le 22 kaâda 1267 (18 septembre 1851). Il suivit à la Grande- Mosquée de l'Olivier les cours élémentaires, moyens et supé- rieurs, et obtint le mutaoua le 4 rabi-ettani 1287 (4 juillet 1870). A la même époque, il fut nommé notaire. Dix-huit certificats (idjazah) lui furent délivréspar les savants de Tunis, d'Egypte, de La Mecque et de Damas. Cheikh à la Grande-Mosquée, il y donna de 1287 à 1303 (de 1870 à 1886) l'enseignement primaire, moyen et supérieur, et plusieurs de ses élèves sont aujourd'hui professeurs à la Grande-Mosquée de l'Olivier, secrétaires au Gouvernement Tunisien, etc. En 1288 (1871), il fut choisi comme précepteur du prince Sidi Ennaser-Bey, fils de Son Altesse Mohammed- Bey,et exerça ces fonctions jusqu'en1299(1882).Ayantterminé ses études, Son Altesse Sidi Ennaser-Beychargea son cheikh de l'administration de ses biens. Il composa, de 1287 à 1292 (1870-75),les Medjmâ Eddaouaïn Ettounsia (Biographies des poètes tunisiens et notices sur leurs ouvrages), en vingt volumes, renfermant des poésies de ces auteurs. Secrétaire de l'Administrationdes Habous de rabi-ei-aouel 1291 à 1302 (de mai 1874 à 1885), il fut envoyé en mission pour organiser les habous dans les territoires du sud, du Sahel et de Kairouan, au mois de kaada 1291 (décembre 1874). Revenu à Tunis, au mois de rabi-el-aouel 1292 (avril 1875), il fut chargé de la correction des ouvrages publiés par l'Imprimerie offi- cielle. L'année suivante, au mois de chaban (septembre 1876), on lui confia la rédaction du Journal Officiel (Erraïd-Ettounsi), tout en le maintenant dans les fonctions de secrétaire de l'Ad- ministration des Habous, jusqu'au mois de chàban 1302 (,*ttin.\, 1885). Lt même année, c'est-à-dire en 1293 (1876), il réunit et commeiïtadesDivan chêr ech Cheikh Kâhadou (Poèmes du cé- lèbre cheikh Kâhadou), en deux volumes. Au mois de kaâda 1295 (novembre 1878), Son Altesse Sadok- Bey lui accorda, comme distinction honorifique, le grade de commandeur du Nicham Iftikliar. Il composa la même année deux ouvrages intitulésGhourar-il-Faraïd-Bimahassein-Irraïd (Choix d'expressions employées dans le Journal Officiel Tuni- sien), et Moukhaoualai-el-Achra(Notions scientifiques préli- minaires, en dix entretiens).Il fit imprimerensuite un ouvrage de son aïeul, le cadi Essnoussi, sur le droit musulman. En 1297 (1880), il écrivit sa Dourrat-il-Aroudh (Perle de la prosodie), et un commentaire,Kachf-el-Goummoudh (Solution des difficultés). Ces deux livres furent approuvéspar le Conseil des études de la Mosquée. Cette même année il donna Mou- samarat-Iddârif, en quatre volumes (Histoire des savants de la Régence). Il quitta ses fonctions de rédacteur du Journal Officiel le 5 radjeb 1298 (3 juin 1881), et, le 6 radjeb 1299 (24 mai 1882), il partit pour un grand voyage en Italie et à Cons- tantinople, La Mecque, Médine, Beyrouth et Damas. Il revint ensuite à Tunis, en 1300 (1883), et écrivit trois beaux volumes sur son voyage ; ils ont pour titre Errihlatel-Hidjaziah (Im- pressions sur l'Hedjaz) ; l'auteur y a réuni des matériaux variés. En 1301 (1884), il fut nommé professeur à la mosquée de Hammouda-Bacha. En 1302 (1885), il fut choisi par les habitants de Tunis pour les représenter et leur servir de protecteur. — Il composa cette même année Touhfatoul akliiar bi Maouled el Mokhtar (Le cadeau des honnêtes gens, à l'occasion de la naissance du Prophète). Le 14 ramadan 1303 (16 juin 1886),il fut nommé secrétaire arabe du Tribunal mixte; le 7 kaâda 1304 (28 juillet 1887), rédacteur à la section des affaires civiles du Gouvernement Tunisien, et, le 23 hidja (12 septembre 1887), notaire arabe au Tribunal civil de Tunis ; il composa alors un volume de Recherches sur la conformité de la loi immobilière avec les décisions du Chaâra, qui a pour titre Mattelaâou Eddarari (Le lever des planètes).Vu l'importance de ce livre, le Gouver- nement Tunisien a bien voulu uploads/Geographie/ epanouissement-de-la-fleur-etude-sur-la-femme-dans-l-x27-islam-pdf.pdf

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