LUNDI 28 JANVIER 2013 - 16 RABIE EL AOUEL 1434 - N° 5524 - PRIX: ALGÉRIE : 15 D

LUNDI 28 JANVIER 2013 - 16 RABIE EL AOUEL 1434 - N° 5524 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information AÏN TÉMOUCHENT : 33 QUINTAUX DE KIF SAISIS P . 4 CETTE PILULE QUI INQUIÈTE LES ALGÉRIENNES A l'origine de plusieurs décès en France P . 3 DES CHAMPS GAZIERS À L'ARRÊT LES PROPOS DE MEDELCI «DÉNATURÉS», SELON LES AE «Les conditions de sécurité seront renforcées par l'Algérie» Tizi Ouzou Grève à l'ENIEM Effets de l'attaque de Tiguentourine P . 4 P . 2 P . 4 Ph.: AFP E V E N E M E N T 02 Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06 Fax et Rédaction 041.32.51.36 /32.69.06 Président Directeur Général Directeur de la Publication Mohamed Abdou BENABBOU Direction - Administration Rédaction centrale 63, Ave de l'ANP - Oran B.P.N°110 - Oran Tél. 041.32.63.09 32.72.78 / 32.91.34 32.86.66 / 32.86.67 / 32.86.68 119.611 exemp. Tirage du N°5523 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.41.94.31/41.65.31 Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA Imp. : Oran : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A. Rédaction Constantinoise Tél. : 031.64.19.81 -Fax : 031.64.19.80 Rédaction Algéroise Tél. : 021. 74.96.39 -Fax : 021. 74.71.57 Le Quotidien d'Oran Lundi 28 janvier 2013 El-Houari Dilmi T out a commencé avec une dépêche de «AP» publiée samedi et selon laquelle Mourad Medelci aurait reconnu «les erreurs commises par les for- ces de sécurité algériennes, dans la prise d’otages du site d’In Amenas». En effet, selon cet- te agence, s’exprimant en marge du Forum économique mondial de Davos (Suisse), le chef de la diplomatie algérienne, même s’il n’a pas précisé la nature des er- reurs commises par les forces de sécurité, aurait déclaré que des «erreurs auraient été commises dans l’attaque du site gazier de Tinguentourine». Des propos vite recadrés par le porte-parole du MAE, Amar Belani, qui a indiqué, cité par l’agence «Aps», qu’en repre- nant le ministre, «Associated Press» a «profondément déna- turé ses propos». «Nous sommes en train d’éva- luer nos erreurs. Cette évaluation penche plus vers le fait que l’opé- ration a été plus un succès», a dé- claré le ministre des AE, alors qu’il avait indiqué, la veille, que «face à une telle attitude, les mots ne permettent pas de résoudre le problème. Seule l’action le peut», a-t-il soutenu, repris par de nombreux médias nationaux et étrangers. Mourad Medelci, avait également admis que l’Al- gérie qui «revendique des décen- nies d’expérience de la violence extrémiste interne, a besoin de soutien dans sa lutte contre le ter- rorisme international». Djamel B. R éagissant au dernier communiqué de la di- rection générale des ressources humaines du MAE du 17 janvier, le Syndicat autonome des personnels du ministère des Affaires étran- gères, SAPAE, a rendu public, hier, un commu- niqué dans lequel il assure que sa réaction s’ins- crit dans un souci d’éclairer davantage les per- sonnels du ministère et l’opinion publique sur la teneur exacte des négociations menées à ce jour avec la tutelle. Faisant lecture du communiqué du ministère, le SAPAE indique «que hormis les deux pre- miers paragraphes introductifs, la teneur de ce communiqué dégage les relents d’atermoiement et de tergiversations qui avaient auparavant marqué les négociations avec l’administra- tion, depuis le déclenchement du proces- sus il y a deux années». Pour plus de préci- Le syndicat des Affaires étrangères revient à la charge sions, les syndicalistes reviennent sur plusieurs points en négociations avec la tutelle. A propos de la seconde affectation en poste à l’étranger au profit des agents des corps communs, le SAPAE affirme qu’aucune offre concrète et opérationnelle n’a été avancée par le ministre. «Sa proposition de suspendre le recrutement d’agents locaux au niveau des postes à l’étranger à la suite d’une mise à la retraite ou une démission semble être une mesure qui s’apparente à une opération de rafistolage plutôt qu’une réelle volonté allant dans le sens de la révision du décret 91-335», lit-on dans le communiqué. Concernant la titularisation des agents con- tractuels, le SAPAE indique que sur les 200 agents (entre CDI et CDD), le courrier adressé aux services du Premier ministre sollicite une dérogation pour la régularisation de seulement une trentaine d’agents. «Le sort des autres agents demeure inconnu», est-il indiqué. Sur la question des bacheliers non bour- siers, le syndicat souligne que la proposi- tion du ministre, tendant à solliciter une dé- rogation auprès du Premier ministre, s’ins- crit en porte-à-faux avec les instruments juridiques gérant ce dossier (décret 03/309 du 11 septembre 2003 et le décret 09/221 du 24 juin 2009). «En présence de ces deux textes, l’approche devant être privilégiée par le ministre est l’application des terxtes et non pas la demande d’une dérogation», précise le SAPAE. Au sujet du plan de carrière, le syndicat si- gnale que ce point n’étant pas à l’ordre du jour, mais la question a évolué durant les débats sur la révision du statut des agents diplomatiques et consulaires du MAE. «Sur la révision du statut, le ministre a réfusé catégo- riquement l’examen de cette idée et a fait part d’une imminente publication d’un arrêté por- tant plan de carrière. Le SAPAE estime que ce document (texte capital) doit être élaboré en association avec les partenaires sociaux», pour- suit le communiqué. Enfin, les syndicalistes affirment que le com- muniqué du ministère a passé sous silence la question de la mise à la retraite des agents ayant de loin dépassé l’âge légal et la désignation de cadres pour occuper les postes actuellement vacants. «Questionné sur ce sujet, le ministre a jugé que ces questions sont très complexes», poursuit le communiqué. Tout en rappelant l’engagement de l’adminis- tration pour le maintien du dialogue, le bureau exécutif du SAPAE souhaite que cette volonté aboutisse à la mise sur pied d’un mécanisme permettant d’accéder à la satisfaction des re- vendications exprimées par le personnel. «Les conditions de sécurité seront renforcées par l’Algérie» Les propos de Medelci «dénaturés», selon les AE Les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à l’Agence de presse américaine «AP» agitent le landerneau politico-médiatique, national et étranger : certains y voyant même un «désaccord au sommet au sujet de la gestion de la prise d’otages d’In Amenas», qui s’est soldée par la mort de trente-huit personnes, dont 37 expatriés en Algérie. Le chef de la diplomatie algé- rienne a également déclaré que «l’attaque d’In Amenas nécessite, probablement, que l’on réévalue, à la fois en tant qu’Algérie, pays d’accueil de ces investissements et, en même temps, en tant qu’en- treprises qui interviennent sur le territoire algérien, les conditions de sécurité pour les renforcer. L ’ex- périence d’In Amenas apportera probablement quelques ajuste- ments à ce propos», avait-il indi- qué en réponse à une question sur d’éventuelles erreurs qui auraient été commises, lors de l’opération d’In Amenas. Repris par l’agence «Aps», le porte-parole du ministère des Affaires étrangè- res, Amar Belani, a indiqué qu’en «reprenant le ministre, «Associa- ted Press» a profondément déna- turé ses propos». L ’Algérie avait été très critiquée par certains pays dans la gestion de l’assaut, au cours duquel au moins 38 personnes-37 étrangers et 1 Algérien-ont trouvé la mort. Cinq autres étrangers sont tou- jours portés disparus. Des pays comme le Japon et la Grande-Bre- tagne avaient même demandé des explications au gouvernement al- gérien. Les Etats-Unis et la Fran- ce n’ont, manifestement, pas voulu «entrer en affrontement» avec le gouvernement algérien, même si Washington a déclaré «at- tendre toujours des informations» de la part d’Alger. Mais selon l’avis de nombreux experts, en matière de lutte anti- terroriste et de sécurité, l’intervention de l’armée algérienne, à Tiguentouri- ne, a permis d’éviter le pire. L ’offre faite par le Mujao aux autorités françaises d’en- gager des négociations avec lui en vue de la libération de l’otage français qu’il détient quel- que part au Nord-Mali est une « ruse de guerre » de sa part. En faisant sa proposition qu’il a pris le soin de médiatiser, ce groupe terroriste a probable- ment parié qu’elle est susceptible d’être favorable- ment accueillie par une opinion publique française sensible au sort de son ressortissant, ce qui incline- rait les autorités à l’accepter, même si officiellement le président François Hollande a fait savoir il y a une semaine à peine que la France renonce à la doctrine de la négociation avec les preneurs d’otages terroristes. Si cela devait être le cas, le Mujao ne manquera pas de poser aux éventuels in- termédiaires que choisirait Paris pour négocier en son nom le préalable que la force d’intervention cesse la poursuite et le harcèlement contre ses éléments qui refluent devant elle au Nord-Mali. La réaction française à son offre de négociation a été une fin de non-recevoir en apparence ferme, mais il ne fait aucun doute que l’Elysée est soumis à uploads/Geographie/ cette-pilule-qui-inquiete-les-algeriennes-ain-temouchent-33-quintaux-de-kif-saisis.pdf

  • 31
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager