Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Afrique du Nord agri

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Afrique du Nord agricole L'Afrique du Nord agricole. 19??. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Samedi 5 Avril 1930 L'AFRIQUE DU NORD AGRICOLE Supplément de l'Afrique du Nord Illustrée, n° 466. Samedi 5 Avril 1930 Direction et Administration : 3, Rue Pelissier, ALGER -- Téléphone 8.4^ 62, Kue Bouskoura, CASABLANCA - Tél. 5.40 28, Kue Beaurepaire, PARIS -Tél. Nord 26.84 Si c'était biett le ver rose Le climat algérien se prête fort bien à la culture du cotonnier qui réussit surtout dans la vallée du Chéliff (Orléansville), dans la plai- ne du Sig et de l'Habra (Perrégaux et Saint-Denis-du-Sig) et dans la vallée de la Mina (Relizane). Les surfaces occupées par cette malva- cée s'étaient considérablement dé- veloppées depuis quelques années, passant de 225 hectares en 1920, à 6.000 hectares en 1925. Depuis deux ans, par suite de la baisse sensible qu'ont subie les prix de vente, l'enthousiasme des planteurs s'est bien calmé, au point que les superficies cultivées ne seront guère supérieures, en 1930, à 4.000 hecta- res. La dîme importante prélevée régulièrement par divers parasites •— l'Earias insulana plus spéciale- ment — a également contribué à aug- menterle découragement des proprié- taires. Ils ne devaient cependant pas être encore au bout de leurs peines et voici qu'un bref communiqué de la Direction de l'Agriculture repro- duit, tout récemment, par les divers journaux de la Colonie, nous ap- prend « qu'un ennemi, qu'il y a tout lieu d'identifier avec le « ver rose », vient d'être découvert dans plusieurs centres du département d'Oran et qu'en vue d'éviter sa propagation, les planteurs sont instamment priés de n'utiliser que des graines préala- blement désinfectées par le Service de la Défense des Culturess. Qu'est-ce donc que ce nouveau ra- vageur ? C'est, à l'heure actuelle, dans tous les pays grands produc- teurs de coton (Egypte, Soudan, Afrique orientale et occidentale, Pa- lestine, Mésopotamie, Brésil, Mexi- que, Texas, etc.), le plus sérieux fléau de cette culture. C'est le «Pink boll Worm » des Anglais et des Américains qui peut vivre aux dé- pens des tiges, des fleurs et surtout des capsules et des graines. C'est dans ces dernières, qui vont être sous peu confiées, comme semences, à la terre, qu'on les trouve on ce moment dans do nombreux lots, que nous avons eu l'occasion d'examiner et qui proviennent de régions assez diverses : Perrégaux, Mocta-Doiiz, Saint-Denis-du-Sig, Relizane et mê- me Orléansville. Un fait important à signaler,' c'est qu'elles peuvent de- meurer, dans ces graines, plusieurs années de suite, à l'état de chenille adulte, ce qui augmente, par suite, considérablement les possibilités de dissémination. Sans doute, il n'est pas encore ab- solument certain que le parasite dont nous avons reconnu la présence en Oranie soit vraiment le redoutable ver rose, le « Gelecha » ou « Pecti- nophora gossypiella » d'es entomo- logistes. Il est toujours risqué, en effet, de préciser la détermination d'un insecte en se basant sur les seuls caractères de la chenille ; il est donc indispensable pour se pro- noncer, dans le cas particulier, d'une façon absolument définitive, d'at- tendre l'éclosion du papillon qui ne saurait d'ailleurs tarder longtemps. Les élevages actuellement conduits à l'Insectarium du Jardin d'Essai du Hamma doivent nous permettre sous peu de jours, de fixer les in- téressés en toute connaissance de cause. Si même notre premier dia- gnostic n'était pas exact, toutes les mesures de lutte recommandées et notamment la désinfection des grai- nes avant la plantation, seraient tout de même à mettre en oeuvre, car quel qu'il soit, le lépidoptère si- gnalé doit être considéré comme ex- trêmement dangereux. Le doute n'est, du reste, guère possible. L'existence des quatre protubéran- ces sur les mandibules des chenil- les, la couleur rouge diffus de cel- « Earias insulana ». .COMPTOIR AGRICOLE A OENOLOGIQUE ALGERIE TUNISIE MAROC L'AFRIQUE DU NORD AGRICOLE « Gelechia gossypieila» (adulte). (Document aimablement communiqué par M. Vayssière, directeur-adjoint de la Station entomologique de Paris). les-ci, leur taille de 9 à 10 m/m et surtout les spinules disposées en for- me de fer à cheval ouvert vers l'ex- térieur que présentent leurs pattes abdominales, permettenttout de mê- me de penser qu'on a bien à faire à G. gossypieila et non à l'un quel- conque des autres papillons « Pyro- derces simplex, Diparopsis castanea » avec lesquels il a été bien souvent confondu. On avait pensé, dans les régions contaminées, qu'il s'agissait, non du Pink boll Worm, dont on re- doutait, depuis plusieurs années, l'in- troduction, mais bien de « l'Earias insulana ». Je me permets de dire, à ce sujet, qu'aucune confusion n'est à craindre, car la chenille de cette dernière noctuelle, de 15 millimètres de longueur, pourvue de mamelons charnus entourés d'une auréole cou- leur orange et portant un poil as- sez long, est facile à distinguer de toutes celles susceptibles d'être ren- contrées clans les capsules. J'ajou- terai que M. Vayssière, Directeur-ad- joint de la Station entomologique de Paris, nous a aimablement confirmé la détermination de ver rose que nous avions faite. On peut, sans doute, s'étonner de l'aire de dispersion, assez importan- te, de Gelechia gossypieila et sup- poser, pour cette raison, qu'il existe depuis longtemps dans la Colonie. Nous ne le pensons pas. Il y a deux ans, certains prétendaient bien l'a- voir trouvé dans les régions d'In- kermann et d'Orléansville, mais une inspection rigoureuse des cotonne- raies. faites par des techniciens de la défense des cultures, permit d'éta- blir qu'il n'en était rien. Il faut mê- me croire qu'en 1929, le ver rose Capsules de coton attaquées par «l'Earias insulana». était encore fort rare, puisqu'aucun propriétaire ne l'a signalé et que ses dégâts sont passés absolument ina- perçus. Nous serions donc assez ten- té d'admettre que sa découverte a été faite l'année même de son in- troduction et, malgré cela, les sur- faces envahies sont telles qu'il ne paraît pas possible de songer à éteindre les premiers foyers, quel- que méthode énergique que l'on emploie. Il est même à craindre que ce ver de la capsule n'envahisse très rapidement toutes les cultures, car si le parasite a pu pénétrer chez nous, malgré les mesures prises et qu'on a pu, à l'époque, estimer draco- niennes n'en ayant pas mesurél'exacte portée, il est à peu près certain que les auxiliaires qui limitent, en d'au- tres pays, son extension, ne l'ont pas suivi. S'il rencontre donc, en Algérie, 'es conditions favorables à son évolu- ion, il peut, en très peu de temps, de- venir un danger tel qu'il rende im- possible pendant deux ou trois ans, suivant les prédictions mêmes du re- gretté D' Trabut, la culture du coton. Nous exposerons, dans une pro- chaine chronique, la biologie de cet insecte et ferons connaître les prin- cipales mesures de lutte qu'il con- vient, d'ores et déjà, d'envisager. M. DELASSUS, Professeur d'Entomologie à l'Institut Agricole d'Algérie. Ite froid et uploads/Geographie/ l-x27-afrique-du-nord-agricole.pdf

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