Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chroniques de J. Frois

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Chroniques de J. Froissart / publiées pour la Société de l'histoire de France par Siméon Luce [puis d'autres...] Froissart, Jean (1337?-1410?). Chroniques de J. Froissart / publiées pour la Société de l'histoire de France par Siméon Luce [puis d'autres...]. 1869-1899. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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PUBLIÉES POUR LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE TOME HUITIÈME 1370-1377 (DEPUIS L1I: COMBAT DE PONTVALLAIN JUSQU'A LA PRISE d'ardres ET D'AUDRUICQ) PREMIÈRE PARTIE SOMMAIRE ET COMMENTAIRE CRITIQUE PAR SIMÉOV LUCE A PARIS LIBRAIRIE RENOUARD (H. LAUIiENS, SUCCESSEUR) LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE RUE DE TOURNOI), N° 6 M DCCC I.XXXVIII N« ÎS7. CHRONIQUES DE J. FROISSART 9627. PARIS, TYPOGRAPHIE LAHURE Rue de Fleurus, 9 CHRONIQUES DE J. FROISSÀRT PUBLIÉES POUR LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE TOME HUITIÈME 1370-1377 (DEPUIS LE COMBAT DE PONTVALLAIN JUSQU'A LA PRISE d'ardres ET d'audruicq) PREMIÈRE PARTIE SOMMAIRE ET COMMEMTAIRE CRITIQUE PAR SIMÉON LUCE A PARIS LIBRAIRIE RENOUARD (H. LAURENS, SUCCESSEUR) LIBRAIRS DE LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE RUE DE TOURNON, N° 6 M DCCC LXXXVIII EITRAIT DU RÈGLEMENT. ART. 14. Le Conseil désigne les ouvrages à publier, et choisit les personnes les plus capables d'en préparer et d'en suivre la publication. Il nomme, pour chaque ouvrage à publier, un Commissaire responsable chargé d'en assurer l'exécution. Le nom de l'Éditeur sera placé en tête de chaque volume. Aucun volume ne pourra paraitre sous le nom de la Société sans l'autorisation du Conseil, et s'il n'est accompagnéd'une dé- claration du Commissaire responsable, portant que le travail lui a paru mériter d'être publié. Le Commissaire responsable soussigné déclare que le préparée par M. Siméon LucE, lui a paru digne d'être publié par la SOCIÉTÉ DB L'HISTOIRE Dz France. Fait à Paris, le 1" déeem.bre 1887. Signé L. DELISLE. Cereifté, Le Secrétaire de la Société de l'Histoire de France, J. DESNOYERS. SOMMAIRE. SOMMAIRE. CHAPITRE XCVIII. 1370, 4 décembre. COMBAT DB PONTVAL1.AIN. 19 décembre. MORT DU PAPE URBAIN v 30 décembre, ÉLECTION DE GRÉ- goire xi. 1371, avant le 15 a jatlflier. AGGRAVATION DE LA MA- LADIE ET RETOUR EV ANGLETERRE D'IDOUARD, PRINCE D AQUITAINE ET DE GALLES. 1370, le- jours de décembre à 1371, fin de février, siège ET PRISE DE mompont, EN périgord, PAR jean, DUC DE LANCASTRE. 1371, août et septembre. SIkGE ET PRISS DE MONCONTOUR, EN POITOU, PAR JEAN DUC DE LANCASTRE, ET THOMAS DE PERCY, sénéchal DE POITOU,. 1371 fin de janvier et févrler. EXPÉDITION DE BERTRAND DU GUESCLIN EN VUE DE LA LEVEE DU SIÉGB DE MONTPONT ET SIÈGE D'USSEL. COMBAT NAVAL DE LA BAIE DE BOURG NEUF 22 août. BATAILLE DE BASTWEILER. 1372, premiers mois. RETOUR EN Angleterre DE jean, DUC DE LANCASTRE ET MARIAGE DE CE PRINCE AVEC CONSTANCE DE C1STILLE, FILLE AÎNÉE DE D. PLDRE, d'eDMOND, COMTE DE CAMBRIDGE, FRERE DM JEAN, AVEC ISABELLE, SOEUR DE CONSTANCE. 1372, i% janvier. MORT DE GAUTIER DE MASNY 669 à 686). Aussitôt' après sa promotion à la dignité de connétable de France, Bertrand du Guesclin entreprend une chevauchée contre 1. Bertrand du Guesclin avait été institué connétable de France, le 2 octobre 1370 (voyez le tome VII de cette édition, sommaire, p. cxvi, note 1). Le 24 du même mois, il était à Pontorson, où il conclut un pacte d'alliance et de fraternité d'armes avec Olivier, sei- gneur de Clisson, naguèrepartisan de Jean de Montfort et des Anglais, mais rallié complètement à la cause de Jeanne de Penthièvre et de Charte* V depuis 1369 (Dom Morice, Preuves de l'kist. de Bretagne, I, col. 1631 et 1632 Secousse, Recueil de pièces relatives Charles il, dit le blauvais, roi de Aavarre, p. 380 et 381). Le texte de ce curieux pacte a été publié par dom Morice d'après l'original conservé aux ar- chives du château de Blain (ll/id., col. 1642 et 1643) et réimprimé par Robert Knolles, qui ravageait alors les marches d'Anjou* et du M. de Fréminville (Hist. de du Guesclin, p. 475 à 477). Le 6 novembre suivant, Bertrand se trouvaità Caen, où il reçut la montre de Jean de Mauquenchy, dit Mouton, seigneurde Blainville, maréchal de France, qui servit du 6 novembreau 6 décembre sous le connétable avec 7 che- valiers bacheliers et 24 écuyers (Bibl. j/at., Pièces originales, vol. 1433, dossier Du Guesclin, n° 30). Ce fut alors que le connétable, s'il faut en croire Cuvelier,distribual'argent qu'il avait rapporté d'Espagne, enga- geaouvendit sa vaissellepour assurerla solde du corps d'arméeenvoie de formation (Chronique rimée de B. du Guesclin, II, p. 159 à 162, vers 17969 à 18064). Ce qui rend cette assertion très vraisemblable, c'est que, par acte en date du 7 janvier 1371 (n. st.), Charles V, dont la gé- nérosité était le moindre défaut, donna une somme de 2000 francs d'or à Thiphaine Raguenel, duchesse de Molina et comtesse de Lon- gueville, « pour lui aidier à soustenir son estât (Delisle, Mandements de Charles P, n° 742, p. 381 et 382). D'après l'auteur de la Chronique rimée de B. du Guesclin (II, p. 158, vers 17 951 à 17 959), ce serait Bertrand qui aurait conseillé au roi de France de soumettre à un em- prunt forcé ses officiers et les « chaperons fourres », c'est-à-direles gens de son Parlement et de la Chambre des Comptes. Ici encore le témoi- gnage de Cuvelier est confirmé par les documents originaux.Il résulte, en effet, d'une foule d'actes que, de la fin d'octobre aux derniersjours de décembre 1370, Charles V soumit à un emprunt forcé les bourgeois de quelques-unes de ses bonnes villes, notammentde Paris, de Rouen, de Gournay, les conseillers au Parlement et les officiers de sa maison, entre autres le fameux Guillaume Tirel, dit Taillevent, son cuisinier (Delisle, Mandements de Charles Y, p. 372 et 373 voyez aussi le dis- cours que nous avons prononcé à la séance publique annuelle de la Société de l'histoire de Normandie, le 21 mars 1882, p. 10 et 11 du tirage à part). Soit qu'il crût la basse Normandie menacée par des bandes de l'armée d'invasion conduite par Robert Knolles, soit qu'il n'eût pas encore achevé la concentrationde ses forces, le connétable resta a Caen jusqu'au 1" décembre 1370, jour où il envoya de cette ville aux trésoriers des guerres la montre de sa compagnie d'hommes d'armes composée de 23 chevaliers bacheliers et de 270 écuyers (Hay du Chastelet, Histoire de B. du Guesclin, p. 333 à 335; La Roque, Histoire de la maison de Harcourt, IV, 2305 dom Morice, Preuves, I, col. 1644 et 1645). 1. Après avoir ravagé les environs de Paris à la fin de septem- bre 1370 (voy. t. VII, sommaire, p. cvii, note 1), le gros de l'armée de Robert Knolles s'était certainement avancé dans la direction de Vendôme, en passant par Chartres et Châteaudun. Dans les premiers jours du mois de novembre, les Anglais étaient arrivés dans le Ven- dômois « le jour de la Toussains derrain passée, uploads/Geographie/ chroniques-de-j-froissart-t-viii.pdf

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