CM1 / 9 Histoire Histoire(s) urbaine(s) Histoire des grands développements urba
CM1 / 9 Histoire Histoire(s) urbaine(s) Histoire des grands développements urbains occidentaux Partiel : questions sur tout le programme, 5 ou 6 questions Tracés et histoire de la ville phénomènes urbains La ville se dessine, elle se trace pour prendre place. Ce qui est caractéristique de la ville c’est qu’on va définir sur le tertiaire une emprise et un partage du territoire pour installer des fonctions, pas seulement d’habitations, mais très vite les hommes ont échangé, commercé, se sont protégés… Il fallait un système d’organisation du territoire, il y aura toujours une relation au territoire et aux resources importante, on s’installe la ou il y a des resources, de l’eau, ou on peut équilibrer la circulation des ressources, des matériaux, des positions et des situations (en hauteur, voies de passage…). Tres vite dans la prise de position sur un territoire il y a des structures grâce aux tracés, qui sont maintenant des espaces publics, des lieux de circulation, d’échanges, de partage… la communauté va être propriétaire des éléments de structure. Les structures appartiennent a tous et en même temps a personne. On s’aperçoit qu’il y a un rapport étroit entre les structures bâties, lieux de rassemblement, et les structures non bâties (circulation), mélange entre non bâti et bâti. Les tracés permettent de comprendre le non bâti, le vide fait la ville, c’est l’espace non bâti. Le tracé du vide est important. La question du tracé de ce vide est importante, on sait où on met les espaces ouverts et publics. On voit avec l’armature urbaine, que le système viaire est très ancien a Toulouse, il évolue sur des temps très longs alors que le bâti architectural est beaucoup plus rapide. La fabrication de la ville est une subtile organisation de la complexité, on va observer ces phénomènes dans le temps. Il y a des rapport très forts, très subtils entre phénomène d’architecture et phénomène de plus grande échelle. Il y a un rapport dialectique, de force qui régit entre l’échelle architecturale et urbaine. Le bâtiment joue avec quelque chose qui le dépasse, il s’inscrit dans un temps qui n’est pas le sien. Cette complexité est reliée, l’un fait l’autre (architecture liée à la ville). Cette question est centrale et s’inscrit dans une vision dynamique : on voit que la ville est mouvante, elle évolue tout le temps alors que le bâti parait figé. Or la ville est mouvante, complexe. Comment l’architecture va jouer avec ces évolutions ? Les faits urbains font considérer dans des séries de processus. Il ya des processus de transformation, des processus de démolition, des processus d’extension, de diminution. D’après les italiens de la deuxième moitié du 20es : Les phénomènes urbains sont considérés dans des series de processus, processus de transformation, de démolition, de reconstruction, d’extension, de diminution. Il faut considérer ce rapport en ayant connaissance de cela, on peut comprendre les moteurs, on comprend que la ville est vivante et qu’elle est comme un organisme, de l’ordre du vivant avec des phénomènes reliés. Aujourd’hui on parle de régénération de la ville par la biodiversité. Il y a des processus constitutifs de la ville et il caractérise de la ville. Toulouse existait avant l’empire romain, il y avait des temples, des lieux, des circulations. Les romains ont agrandis, organisés par la suite. Toulouse est un carrefour entre les routes qui longent les Pyrénées, less routes qui vont du Nord au Sud, les routes qui font Atlantique-Méditerranée. La courbe est un point stratégique du fleuve mais surtout il y a un guet, un passage naturel de la Garonne, on peut la traverser à pied mais on met en place une taxe. Cela a permis la richesse de la ville. Cela va permettre de faire une plaque tournante avec les Pyrénées et Toulouse est située en tête de pont. Le Cardo est la Rue St Rome, le Decumanus va de la Garonne jusqu’a St Etienne Au bord de la Garonne, il y a plusieurs temples. L’église de la Daurade était un lieu de culte de l’eau, avant les romains. Ce lieu est un lieu saint, sacré depuis toujours. La fonction du lieu est resté à travers les siècles. Question de la permanence apparait. Le processus de substitution, de remplacement. On va modifier, on va voir dans les villes des ruptures, des conflits. Ces phénomènes constitutifs permettent de comprendre la durée du projet dans le temps. La transformation amène à la mutation. Il faut comprendre que les outils du projet architectural peu vent être fondés dans une lecture, une compréhension du phénomène urbain. On peut considérer ces rapports entre architecture et ville, on peut donc considérer les vides, non bâties qui sont les espaces de tous. Cela fait appel à des méthodes de lectures multiples, diverses qui vont touchées les structures des alentours, de ce qui environne l’architecture. La vision doit être à plusieurs degrés. Il y a donc une ossature urbaine. Nous avons donc une complexité de flux. Les équipements peuvent être un organe (« poumon d’une ville »). La ville, lieu de complexité, de pluralité. On va se retrouver avec des ruptures, des bouleversements qui vont caractériser la ville. On va avoir des référents communs entre plusieurs villes. Le contexte est fait des relations entre différents lieux. Ces lieux sont faits par la topographie, l’espace, la géographie, l’histoire, la mémoire. La ville donne toujours une question d’ensemble. C’est un tout, mystérieux parfois. Nous avons comme pour l’architecture, devons réfléchir avec différents registres de pensées et d’échelle. La ville n’est pas qu’espace. On retrouve des phénomènes différents selon le temps, caractéristiques spatiales, économiques très différentes. La ville est depuis toujours un lieu de richesses, de fabrications, il y a une économie de la ville. La propriété, le droit du sol, la question du partage du sol (tracé d’une prise sur le territoire). Nous avons aujourd’hui un arsenal juridique très important. Tout ce qui est lié à la symbolique s’additionne aux éléments économiques et juridiques. Il y a donc des registres intangibles. Chaque ville a sa propre histoire, riche et complexe. On cherche également à protéger la ville. Louis XIV stoppe les guerres entre le villes. On n’a plus besoin de forteresse, on va s’ouvrir pour le commerce. Les guerres changent d’échelles (plus entre les villes ou région), grande mutations des villes européennes, on a plus besoin de villes forteresses. Chaque ville a sa singularité et chacune a une image liée à cela, qui va jouer un rôle sur les perceptions urbaines. Les registres symboliques sont reliés à la représentation, à l’image et à la politique qui est faite par les gouvernants. On va avoir un ensemble de caractères très forts exprimés. Qu’est ce qu’on a aujourd’hui comme image de la ville ? Chaque ville a un récit de sa singularité. Aujourd’hui la communication de masse, la médiation des modèles, les processus de distorsion va jouer sur les perceptions urbaines. Les systèmes d’eau et de verre sont beaucoup travaillés aujourd’hui. On est passé de la ville rose à la ville verte. L’image et la représentation de la ville à travers des systèmes de mass media de diffusion des modèles. La pensée sur la ville évolue, les historiens et le architectes y travaille depuis des siècles. On a pu reconstituer des plans de villes anciennes grâce aux fouilles archéologiques. A Toulouse on est passé de la ville rose a la ville verte a travers de diffusion des modeles, des mass medias qui gouvernent. Villes du désert «Architettura Primitiva» - Enrico Guidoni Agadès, Niger Le système grec a démontré son efficacité : construire en grille orthogonale permet de bien répartir les fonctions des espaces publics, la desserte des parcelles et la distribution des lots aux propriétaires. Il y a peut être eu une influence directe de la Chine. Ce système permet d’installer une ville en peu de temps. On choisit les lieux avec des fonctions. On peut le protéger, l’étendre. C’est un schéma pour coloniser, les grecs faisaient des comptoirs de commerces. Les romains ont ensuite continuer jusqu’a New York, Chicago aujourd’hui. En France on retrouve les bastides construites au 13 et 14° siècles. Les romains vont enrichir le système de quadrillage. Avec Pompéi on a une pluralité d’occupation du système de la villes. Les plans des domus contribuent à ce système. Les bâtiments s’y inscrivent ce qui renforce le système. Villes d’islam On a des correspondances avec la ville d’Islam. Notamment les questions des enceintes, de fortification, des limites de l’habitation. La question des limites doit être comprise dans les processus urbains. Dans la ville d’Islam , Il ya également des limites internes (mosquées, lieux saints). On peut parler de symbiose entre la ville et l’échelle plus petite. On a des rapports, des respirations organisés autour des siècles avec des qualités qui nous intéresse aujourd’hui ( ilots de fraicheurs). Se pencher sur l’histoire des villes musulmanes est enrichissante. Les Romains n’ont pas de guerre d’une ville à l’autre. Ils installent donc les villes dans les plaines. Cela est surveillé par des forteresses en hauteur. Ils exploitent les terrains, ils ont uploads/Geographie/ cm1-histoire-de-l-x27-architecture.pdf
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- Publié le Oct 25, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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