THEMES : L’économie d’énergie Environnement Organisations Non Gouvernemental
THEMES : L’économie d’énergie Environnement Organisations Non Gouvernementales Aide Internationale Tiers-monde Commerce Internationale Accord de Libre Echange Nord Américain (A.L.E.NA) Libre-échange Accord sur les Tarifs Douaniers et le Commerce (G.A.T.T) Organisation Des Pays Producteurs de Pétrole (O.P.E.P) Nord-sud, rapports Marché, commerce de Monopole Inflation et Déflation Chômage Crise économique Dévaluation Mondialisation Finance Third International Conferance for African Developmnt Intégration de l’économie internationale et financement international Le secteur informel en Afrique, une croissance qui n’est pas forcement signe de marginalisation Terrorisme Relations Internationales Développement, économie du Développement Humain, Indice de (IDH) Libéralisme (politique, économique) Endettement public NEPAD Pauvreté Décentralisation Décentralisation et déconcentration Etat Urbanisme Règlement des conflits Union économique et monétaire Sélectionnés par Ibrahima COULIBALY 1 DOCUMENTS DE CULTURE GENERALE Source : ENCARTA 2004 Économies d'énergie 1 PRÉSENTATION Économies d'énergie, réductions des besoins et des dépenses énergétiques par le biais de dispositions techniques — amélioration des rendements des machines — ou politiques — lois, taxes sur la consommation d’énergie. Ces mesures concernent plus particulièrement les pays industrialisés. 2 SOURCES D’ÉNERGIE Les sources d’énergie sont les matières premières ou les phénomènes naturels employés pour produire de l’énergie. On distingue les énergies non renouvelables — énergies fossiles et fissiles — et les énergies renouvelables. 2.1 Énergies non renouvelables Les énergies fossiles sont essentiellement les combustibles solides, liquides ou gazeux, comme respectivement le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Les réserves de pétrole et de gaz sont difficilement accessibles (fond des océans, par exemple) et mal réparties à la surface de notre planète : 77 p. 100 du pétrole et 39 p. 100 du gaz disponibles sont concentrés dans les pays de l’OPEP, alors que les États-Unis, l’ex-URSS, la Chine, l’Australie et l’Afrique du Sud possèdent près des trois quarts des réserves mondiales de charbon. Ainsi, ces dernières, plus abondantes et beaucoup mieux réparties que les réserves de pétrole et de gaz naturel, pourront assurer, pendant quelques siècles encore, la relève des combustibles liquides et gazeux, intensément exploités. Le pétrole et le charbon ne possèdent pas la même valeur énergétique : par combustion,1 kg de pétrole produit 10 000 kilocalories (kcal), alors que la même masse de charbon cède 7 000 kcal et que 1 kg de gaz naturel fournit environ 8 000 kcal. On définit ainsi la tonne équivalent pétrole (tep), unité permettant de comparer les sources d’énergie au pétrole brut. Par convention, 1 t de pétrole correspond à 1,5 t de charbon ou à 1 000 m3 de gaz naturel. On estime que 1 tep = 4 500 kWh. La consommation d’énergie sous forme de pétrole représente 44 p. 100 de la consommation en combustibles fossiles, celle du charbon, 31 p. 100 ; celle du gaz naturel, 25 p. 100. L’uranium, combustible fissile à la base de l’énergie nucléaire, est également une source d’énergie non renouvelable en péril. On le trouve dans un grand nombre de roches, mais en teneurs restreintes. Son exploitation est délicate et coûteuse. Les réserves d’uranium risquent de s’épuiser plus rapidement que celles de pétrole si l’on ne crée pas d’autres techniques pour accéder à l’énergie nucléaire. Le décalage entre les réserves de ces formes d’énergie non renouvelables et leur consommation, toujours croissante, est l’un des problèmes majeurs de la gestion à long terme de ces ressources énergétiques. 2.2 Énergies renouvelables 2 Les risques réels d’épuisement des sources d’énergie non renouvelables à terme nous font considérer de plus en plus les sources d’énergies renouvelables, les premières à être exploitées par l’Homme. Par exemple, le bois — ou plus généralement la biomasse — représente le combustible le plus courant dans les pays en voie de développement ; l’énergie hydraulique, jadis utilisée dans les moulins à eau, est actuellement exploitée dans les centrales hydroélectriques ; l’énergie marémotrice utilise le mouvement d’importantes masses d’eau lors des marées ; l’énergie éolienne tire parti de la force du vent ; l’énergie solaire, qui peut être transformée en électricité ou en chaleur, est le plus grand espoir comme source d’énergie inépuisable. D’après certains spécialistes, en l’an 2000, le potentiel annuel d’énergies renouvelables serait de 3 365 Mtep (mégatonnes équivalent pétrole) pour le monde entier, dont près de 1 650 Mtep provenant du bois, 880 Mtep, de l’énergie hydraulique, 505 Mtep, des déchets industriels, 200 Mtep en énergie solaire, 70 Mtep en combustibles énergétiques et 60 Mtep en énergie éolienne. 3 HISTORIQUE DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE Autrefois, le bois et le charbon de bois étaient les principaux combustibles, utilisés pour leur pouvoir calorifique. La révolution industrielle, au XVIIIe siècle, entraîna une augmentation de la consommation de combustible, en premier lieu en raison de la généralisation des machines à vapeur. L’invention de ces dernières, remonte à 1615, date à laquelle l’ingénieur français Salomon de Caus pensait utiliser la vapeur comme force motrice. En 1707, Denis Papin expérimenta un bateau à vapeur à aubes ; entre 1769 et 1785, James Watt apporta les améliorations qui permirent de nombreuses applications pour ce type de machines. Les machines à vapeur, alimentées essentiellement au charbon, conduisirent également à l’avènement du transport par chemin de fer, notamment après l’invention, par George Stephenson, de la locomotive Locomotion, construite en 1825, qui se révéla plus efficace que d’autres formes de propulsion. Néanmoins, l’énergie chimique du charbon était convertie en force motrice avec un rendement inférieur à 1 p. 100. Le charbon remplaça donc progressivement le bois en tant que combustible, même si ce dernier représente encore aujourd’hui environ 10 p. 100 des sources d’énergie mondiale. En 1824, le physicien français Sadi Carnot énonça les deux principes fondamentaux de la thermodynamique, qui se révélèrent incontournables pour parvenir à une amélioration du rendement des machines. Dans une turbine à vapeur, par exemple, si la température d’entrée de la vapeur est T1 et que la température de sortie après la mise en mouvement est T2, le rendement de conversion théorique maximal pour le moteur est : Où T est mesurée en degrés absolus (kelvins). Les besoins en énergie s’accrurent considérablement au XXe siècle, en particulier avant la Première Guerre mondiale. Les pays industrialisés connurent un autre bouleversement majeur à partir de 1973, lorsque les pays producteurs de pétrole multiplièrent par quatre le prix du 3 baril de pétrole, le fixant à 12 dollars ; ils réduisirent également de 5 p. 100 leurs ventes aux principaux pays importateurs. En 1979, ils devaient encore augmenter ce prix ; en 1980, le pétrole brut se négociait ainsi à 40 dollars le baril (voir Crise économique). La Communauté européenne mit alors en œuvre une politique privilégiant essentiellement deux pistes : le charbon et l’énergie nucléaire. Priorité fut d’abord donnée à la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles, en particulier le pétrole. Face à la hausse du prix des carburants, on entreprit d’utiliser ces combustibles avec parcimonie ; en outre, des améliorations considérables furent réalisées quant au rendement énergétique dans les années 1980. De plus, les choix des consommateurs se portèrent progressivement sur des automobiles plus petites, et par conséquent plus légères ; la vitesse maximale sur les routes fut réduite dans de nombreux pays, permettant également une économie de carburant. Lorsque le cartel des pays producteurs de pétrole commença à se fissurer et que les prix du pétrole chutèrent, redescendant en dessous de 10 dollars le baril, la réduction de la consommation d’énergie demeura une préoccupation. 4 RÉSERVES DE COMBUSTIBLES FOSSILES En Europe de l’Ouest, la consommation annuelle de combustibles atteint 3 tep par habitant ; elle est de 8 tep aux États-Unis. La consommation annuelle mondiale en combustibles s’élève à 8 milliards de tep et devrait atteindre 14 milliards de tep vers 2020. Une grande partie de cette nouvelle demande est formulée par les pays en voie de développement. La Chine utilise chaque année 1 milliard de tonnes de charbon mais, au cours des cinq années à venir, elle devrait en employer 1,5 milliard, son économie progressant de 10 p. 100 par an. (Dans un pays en voie de développement, une augmentation de 1,5 p. 100 de la consommation énergétique équivaut à une croissance économique moyenne de 1 p. 100.) L’augmentation rapide de la population des pays en voie de développement rend, bien sûr, ce problème crucial. Selon les Nations unies, la population mondiale, au milieu des années 1990, était légèrement supérieure à 5 milliards d’habitants ; elle pourrait atteindre 10 milliards en 2040. Huit milliards de personnes vivront alors dans des pays à économie en croissance rapide et dont les besoins énergétiques augmenteront. Au rythme de la consommation actuelle — dans les pays industrialisés, un habitant utilise près de 5 tonnes de pétrole par an —, selon de nombreux experts, les réserves de pétrole et de gaz seraient épuisées dans une cinquantaine d’années ; celles de charbon, dans deux cents ans. Selon le Conseil mondial de l’énergie, les sources d’énergie renouvelables ne pourront couvrir au mieux que 30 p. 100 des besoins mondiaux vers 2020 (même si certains estiment que ce chiffre pourrait être de 60 p. 100 vers 2100). La demande croissante en combustibles fossiles, ainsi que les risques de pollution qu’elle implique, ont conduit divers uploads/Geographie/ culture-generale.pdf
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- Publié le Jul 13, 2021
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