Définition et généralité sur le Commerce International Section 1- Présentation

Définition et généralité sur le Commerce International Section 1- Présentation du Commerce International : Le commerce comme activité consistant à fabriquer, transporter et vendre des biens ou des services à un lieu d’un autre dans le but de les échanger. Selon l’économiste britannique Adam SMITH, fondateur de l’économie politique, l’objet des «sociétés civiles» consiste en la réalisation de leurs intérêts matériels. L’échange permet alors la satisfaction des besoins en permettant aux individus de se procurer ce qu’ils convoitent sans nécessairement avoir à le produire eux même. La découverte de nouveaux territoires, synonyme de nouveaux biens, consiste le facteur qui explique le développement de l’échange, pulsion naturelle des individus. Le commerce international regroupe l’ensemble des échanges des biens de service entre agent résidents sur des territoires économique différents. L’importance du commerce international varie en fonction des pays. Certains pays n’exportent pas que pour élargir leurs marché intérieur ou pour aider certains secteurs de leur industrie .D’autres sont largement dépendants des échanges internationaux pour l’approvisionnement en biens destinés à la consommation immédiate ou pour revenus en devises. Au cours de ces 50 dernières années, le commerce mondial a connu une croissance exceptionnelle .A ce jour, le volume des exportations mondiales est 20 fois supérieur à celui de 1950 et lorsque l’export croit, l’import suit puisque l’un ne va pas sans l’autre. A partir de 1947, l’économie mondiale est caractérisée par une tendance au libre échange, ce dernier reste cependant contesté, notamment en liaison avec le problème de L’OM.C en 1995, la question d’une régulation du commerce mondiale est de nouveau posée. Généralités sur les importations : Le contexte «d’importation » se rapporte à l’action d’acheter hors du pays des biens et/ou des services moyennant un paiement en devise par le transport du canal bancaire. L’importance de ces biens ou services s’avère nécessaire pare ce qu’ils ne sont pas produits localement, qu’ils révèlent d’un fabriquant spécialisé bien déterminé, soit dans le cadre d’un échange commercial international. Leur valeur est fixée en prix CAF (Coût, Assurance, Fret) qui comprend la fois, le prix du produit, plus les frais de transport et d’assurance, du lieu d’expédition jusqu’au port ou lieu de destination les importations sont un complément de ressources pour la production intérieure. Définition des procédures d’importation : Les procédures d’importation sont généralement mises en place par les institutions administratives, économiques, bancaires et douanières. Tout importateur désireux d’acquérir des biens et des services de L’étranger doit s’y conformer et ce, dans le cadre général de la loi 90/10 relative la monnaie, du crédit et du transfert de devises. Les étapes successives sont nécessaires pour se conformer à ces procédures et se résument comme suit : - Définition des besoins à importer; - Elaboration d’un cahier des charges; - Lancement d’un appel d’offres national et /ou international - Collecte des offres des fournisseurs - Etude technico-économique; - Etablissement d’un tableau comparatif des offres pour le choix de meilleur fournisseur sur le rapport qualité/prix; - Négociation avec le meilleur fournisseur (le moins-disant) - Passation de commande ou de contrat; - Formalités douanières; - Domiciliation et transfert de devises ? Réception des marchandises. 2 -Introduction à l’histoire du commerce 2-1 Le commerce dans l'Antiquité Le commerce a existé dès les temps les plus reculés. L'antique Égypte entretenait des relations mercantiles avec l'Éthiopie, l'Arabie et l'Inde, et les principaux objets des échanges étaient l'or, l'ivoire, l'ébène, les parfums, les étoffes, les pierres précieuses. La Phénicie, placée dans les conditions les plus favorables pour devenir le centre du commerce, lui donna un vaste essor : ses marchands allèrent chercher le vin, le blé et l'huile de la Palestine, les chevaux et les aromates de l'Arabie, le lin de l'Égypte, les tapis et les étoffes brodées de la Babylonie, les esclaves de l'Asie Mineure, les mulets et les vases d'airain de la région caucasienne, les soieries de l'Inde; pourvus d'excellents ports, trouvant en abondance dans les montagnes voisines les bois de construction, ses marins sillonnèrent le golfe Arabique, la mer Érythrée, la Méditerranée, et visitèrent le littoral de l'Atlantique, peut-être même celui de la Baltique. Dans cette haute antiquité, le commerce maritime fut souvent mêlé d'actes de piraterie. Les Phéniciens établirent de nombreux comptoirs, principalement eu Sicile, eu Sardaigne, sur la côte septentrionale de l'Afrique, et en Espagne : afin d'écarter la concurrence, ils enveloppaient d'un grand mystère leurs relations commerciales. Lorsque Tyr, leur principale ville, eut été détruite par Nabuchodonosor (573 av. J.-C.), et que la Phénicie passa de la domination des Babyloniens sous celle des Perses, la Grèce et Carthage se partagèrent la Méditerranée. Athènes et Corinthe sur le continent européen, Milet en Asie Mineure, Dioscurias, Pauticapée, Phanagorie et Olbia sur les bords du Pont-Euxin, furent les places de commerce les plus importantes des Grecs. Il faut mentionner aussi les Lydiens, qui favorisèrent les progrès du négoce, s'il est vrai, comme le dit Hérodote, qu'ils aient inventé les monnaies d'or et d'argent; les Phocéens, fondateurs de Marseille; les Rhodiens, renommés pour la sagesse de leurs règlements maritimes; et les Tyrrhéniens ou Étrusques, gardiens jaloux du commerce sur les côtes de l'Italie. Carthage hérita des établissements phéniciens dans le bassin occidental de la Méditerranée. La conquête de l'Asie par Alexandre le Grand ouvrit des voies nouvelles au commerce : Alexandrie, fondée près de l'une des bouches du Nil, éclipsa bientôt la seconde Tyr qu'il venait de détruire, et, pendant le règne des Ptolémées en Égypte, devint l'entrepôt du écommerce des Indes avec l'Europe; un canal navigable relia le Nil à la mer Bouge. 2-2 Le commerce au Moyen Âge Après la chute de l'Empire romain d'Occident, le commerce reste florissant dans l'Empire d'Orient (Empire byzantin). Placée au point où se touchent l'Orient et l'Occident, Constantinople était le grand entrepôt où affluaient les marchandises de l'Asie, de l'Afrique, de l'Italie, de l'Espagne, de l'Allemagne et de la Russie. Par la Syrie et par la mer Rouge, l'Empire était en relations commerciales avec l'Extrême Orient. Par la mer Noire et la Caspienne, il tirait de l'Asie centrale les épices, les aromates, les pierres précieuses. Vers le nord, des routes commerciales conduisaient jusque chez les Scandinaves et les Russes. Les marchands byzantins allaient en Afrique, en Italie, en Gaule. Et ce n'était pas seulement Constantinople qui était le centre de ce commerce; Thessalonique avait des foires célèbres : Patras, Corfou, etc., étaient des ports fréquentés. Dans les temps féodaux, le peu de sûreté des biens meubles et la difficulté de les accumuler, la rareté des capitaux, l'ignorance des besoins mutuels, le risque d'être, volé dans le transport des marchandises, la certitude d'être soumis par les seigneurs à toutes sortes d'extorsions, les droits qu'il fallait payer sur les routes et les ponts, la diversité des monnaies et le change qu'on exigeait dans chaque seigneurie, la fabrication des objets de première nécessité dans la demeure même des riches à défaut de grandes manufactures, étaient autant d'obstacles qui entravaient le commerce. A partir du Xe siècle, plusieurs villes maritimes de l'Italie profitèrent de leur situation entre l'Orient et l'Occident pour s'élever à un haut degré de prospérité commerciale. Amalfi brilla d'un certain éclat jusqu'au moment où elle fut soumise aux rois de Sicile. Pise et Gênes eurent des comptoirs sur les côtes de la Syrie, de l'Égypte, de la mer Noire et de la mer d'Azov. Venise, à qui étaient réservées des destinées plus brillantes encore, devint le marché principal des peuples occidentaux :... Pendant les siècles qui se sont écoulés depuis la découverte du Nouveau-Monde jusqu'à l'aube de la Première Guerre mondiale, une foule de circonstances se sont réunies pour donner une prodigieuse extension au commerce général. Nous signalerons principalement l'amélioration et la multiplication des routes et des canaux dans les divers États, l'application de la vapeur à la navigation, l'établissement des chemins de fer, l'abaissement progressif des barrières qui s'élevaient jadis entre les peuples et même entre les provinces d'un même pays, les progrès de l'industrie manufacturière à qui les débouchés extérieurs sont devenus indispensables, l'ouverture de marchés dans des pays jusque-là inexplorés, le développement des connaissances géographiques, l'augmentation très sensible du nombre des objets qui sont entrés dans la consommation et ont fait la matière des échanges, le mécanisme ingénieux des banques d'escompte et de circulation, l'uniformité déjà grande, mais encore incomplète, des poids et mesures et des monnaies, les idées d'association commerciale et de libre-échange, l'invention de la télégraphie électrique, l'application méthodique des données de la science à la fabrication des produits que les marchands ont mission de distribuer. (A19). Section 3 - Evolution du commerce extérieur à travers les différentes théories 3-1. Théories du libre-échange . Théorie classique C’est le prolongement du libéralisme à l’échelle internationale. Théorie de l’avantage absolu « Elle a été exprimée par Adam Smith en 1776 : «Un pays a intérêt à acheter à l’étranger, donc à importer, les biens qu’il produit lui-même à un coût plus élevé et à se spécialiser dans les biens pour lesquels il a un coût moindre. Il doit exporter ces biens pour lesquels il dispose d’avantages absolus en matière de productivité.» uploads/Geographie/ definition-et-generalite-sur-le-commerce-international 1 .pdf

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