Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Des Médicaments d'orig
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Des Médicaments d'origine humaine et animale prescrits en Europe au Moyen âge et au temps de la Renaissance, par le Dr [...] Reutter de Rosemont, Louis (1876-1921). Auteur du texte. Des Médicaments d'origine humaine et animale prescrits en Europe au Moyen âge et au temps de la Renaissance, par le Dr L. Reutter,.... 1913. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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Dr Louis REUTTER Des médicaments d'origine humaine et animale prescrits en Europe au Moyen Age et au temps de la Les Arabes envahirent non seulement. l'Orient, mais établirent aussi leur domination en Occident vers la fin du vue et au commencement du VIlle siècle. Leur puissance et leur pouvoir s'étendaient du sud de la France et de l'Espagne, au Maroc et en Egypte, c'est-à- dire sur tout le littoral de la Méditerranée. Vaincus à Poitiers et à Tours par Charles Martel, ils ne purent pénétrer plus avant en France et en Europe, dont ils détinrent en leurs mains pendant longtemps le com- merce mondial. Tous les produits africains, asiatiques, européens s'échangeaient à la Mecque, la capitale des Califes, la ville trois fois sainte, où fut fondée la première grande université arabe. Cet exemple fut suivi par d'autres villes, de sorte que les mathématiques, la géographie, la médecine furent enseignées dans de nombreuses universités Ina- hométanes. Les futurs savants européens, désirant s'adonner aux sciences, durent visiter ces écoles et suivre les cours de leurs professeurs qui y enseignaient leur thé- rapie particulière , mais aussi la médecine indoue, grecque et romaine qu'ils avaient faite leur. C'est la raison pour laquelle, de nos jours encore, l'influence arabe se fait sentir dans plusieurs déno- minations officinales, tant botaniques que chimiques et physiques. La culture arabe atteignit son apogée du xeau xiue siècle, particulièrement sous le règne d'Ard-Er-Rah- man II, qui vécut de l'an 912 à 961. Nous possédons datant de cette époque de nombreux ouvrages scienti- fiques parmi lesquels nous mentionnerons ceux cVAl- hindas (Abu Jusuf Jà qlÎb ibn Jischaq) Intitulé : « Li- ber de Afedicanlentis cornposilis» ; de lihazes « Liber Medicinalis A Imaiisot,,is» ; de Joh Afesue le jeune, « Antidotariarnet Practica Medicinarumparticula- l'illnl » ; d'Avicenna, « Canon Medicinœ » dans les- quels ils mentionnent la Mumia comme une drogue officinale (1). Les Arabes influencèrent naturellement par leurs écrits et par leurs savants la nouvelle école de méde- cine de Salerne datant du vue siècle, qui forma des hommes de valeur. Citons parmi ceux-ci: Constantinus Africanus, Joh. Platearius, Maître Bartholomaeus.... qui publièrent des œuvres considérables. Celles-ci firent autorité du xie au XVlllO siècle (voir ; das -Iltiiidbuch der Phar- mcinognosie de mon vénéré Maître le Projesseur Tschirch, de Berne) (2). Sous l'influence intellectuelle de ces hommes, l'Eu- rope sortit du sommeil léthargique dans lequel elle avait été plongée par l'invasion barbare,de sorte que de nombreuses universités se fondèrent, en l'an 800 à (1) Dr L. Rcutter, De la Momie ou d'un médicament démode. Paris, 1 q 13, et Bulletin des Sciences Pharmacologiques,ioi2-igi3. (2) Handbuchder Pharmakognosie 1 Baud.,fol. 594 et suivantes. J)aris, en 1189 à Montpellier, en 1222 à Padoue, en 122/j à Naples, en i 2311 à Toul(jrise,en 13(54 il Vie11ne, en i386 à Ileidelberg, etc., etc. Les titulaires des chaires de médecine de ces univer- sités étaient tenus de lire le « de Simplicibus », basé sur les travaux des anciens, particulièrement sur ceux de Dioscoride. Les élèves de ces nombreuses universités publièrent naturellement une grande quantité d'ouvrages scienti- fiques, parmi lesquels nous ne mentionnerons que ceux se rapportant à la Pharmacognosie ou à la médecine : « Spiegel der Arznei, 1532 », par Brunfels, « 11 n- noiaiiones de Simplicibusil l'yenlor, 1532 » ,par LEON- u\iii) Fucus,» Clavis })ha!11naCelllica Il(lUe,I6J5 »,pal' HOFFMANN, puis les œuvres de jAc(,,)ui,:s et Paut Con- TANT, apothicaires à Poitiers, pour ne citer que les principales. De nombreuses Pharmacopées remontent aussi à celte époque,telle la Phaf'/Julco/Jea Londitiensis 16'/<V où sont cnumérées plus de 200 drogues, provenant da règne animât ; mentionnons parmi ces dernières l'A- xungia hominis, le Stercus hominis, le Stercus Kqui- non castrati, l'Urina Caprae, iLJtina Hominis, l'Urina Pueri impuberis, l'Urina adulli, les Testes Kqui, le* Testes Galli, la Momie égyptienne, etc. Les Esculapes d'alor's faisaient dériver le mot Momie de Mum (1). Pénicher (2), ancien garde des mar- chands apothicaires de Paris,dit il ce sujet : Les Pères Jésuites Martini et Kirtcler ne s'accordent point sur cette étymologie : « celui-ci veut que IMum soit un mot persan, et l'autre un mot arabe qui signifie cire, (1) Dr L. Reuiler, De la Momie ou d'un médicament démode Paris, 1913. t?i Pemcher, traite des Embaumements scion les anciens et les modernes, Paris, iCkjcj, soit à cause qu'un cadavre rempli d'aromates est com- me de la cire molle, soit aussi qu'anciennement on le conservât dans de la cire ; d'autres le dérivent d'un mot persan qui signifie un corps desséché, et quelques savants font venir Momie d'Arriomum. )) Selon Alllúroise Paré (1),la Mumie a pris son nom et origine des anciens Juifs Arabes et Chaldéens et principalement des anciens Egyptiens. Mumia est un mut Arabe : « Et par les dicts Arabes ont esté appelez Mumiequi vault autant dire^ un corps mort accoustré de choses odoriférantes et conservatrices de pourriture. II. — DIFFÉRENTES DROGUES UTILISÉES EN THÉRAPIE Parcourons sommairement les diverses Pharmaco- pÓes de cette époque et notons quelles étaient alors les drogues en va leur : Cette coutume de prescrire des excréments ou des par- ties animales et humaines remontait au IMr siècle après Jésus-Christ, voire aux temps des Eg-yptiens, quoique (jalien désapprouvât les prescriptions ordonnant aux patients, d'absorber des testicules d'homme ou d'ani- maux, de boire de l'urine, et d'utiliser de l'axonge humaine, etc.. Les Secrets rie Médecine et de la philosophie C//V- Inique de Jean Liebaul prescrivaient (fol. :17) d'utili- ser l'eau de fiente d'homme comme suit : Eau distillée par l'alambic de fiente d'homme rouge ou rousseau est souveraine pour les fistules, rougeurs et obscuritez d'yeux, pour ôter la taie des yeux, estancher les lar- mes ; si vous en mettez quelques gouttes dans l'œil elle guérit l'escare et rend les cicatrices belles, etc.. (1) Discours d'Amhroise Pari';. Delà Mamie. Paris, 1682. Voir uploads/Geographie/ des-medicaments-d-x27-origine-humaine-et-reutter-de-bpt6k1268632t.pdf
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- Publié le Aoû 29, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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