Vilniaus universitetas Filologijos fakultetas Prancūzų filologijos katedra …………

Vilniaus universitetas Filologijos fakultetas Prancūzų filologijos katedra …………….. Prancūzų kalba vidurio ir pietų Afrikoje (Le français en Afrique noire) Semestrinis referatas III k. Mokslinio darbo vadovas ……………….. 1999 metai TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 3 I Première partie LE FRANÇAIS EN AFRIQUE NOIRE 4 1. Colonisation française de l’Afrique noire: 4 a) de1815 à 1914; b) après 1914. 2. Implantation de la langue française 5 3. Afrique subsaharienne francophone d’aujourd’hui: 6 a) les pays où la langue maternelle est le français; b) ceux où la langue officielle est le français; c) ceux où la langue d’usage est le français. 4. L’enseignement dans l’Afrique noire: 7 a) pendant la colonisation; b) après la décolonisation. 5. La pratique du français en Afrique subsaharienne 9 II Deuxième partie LES PARTICULARITÉS DE LA LANGUE FRANÇAISE EN AFRIQUE NOIRE 11 1.Syntaxe 11 2. Morphologie 11 3. Phonétique et phonologie 12 4. Vocabulaire: 12 a) liste des “francophonismes” africains; 12 b) les particularités du vocabulaire franco-africain et de sa création; 18 CONCLUSION 21 Estimation du nombre de francophones dans l’Afrique noire (tableau no1) 23 Carte no1 24 Carte no2 25  SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES 26 2 INTRODUCTION Une parmi toutes les définitions qui ont été données à la francophonie est : "ensemble des peuples qui emploient le français comme langue nationale, langue officielle, langue de communication internationale ou simplement comme langue de culture". Le continent le plus francophone est sans doute l’Afrique. Les pays francophones font la majorité de l’Afrique subsaharienne, dite “noire”. Leur français est l’objet de ce travail. Un trait caractéristique de notre époque: dans chaque région du monde où l'on parle le français, s'est développée une prise de conscience de la langue comme instrument d'identification nationale. Les Suisses romands, les Québécois francophones, les Maghrébins, les Sénégalais, les Ivoiriens, etc., ne veulent pas parler exactement comme les Français. Chaque pays a tendance à cultiver sa propre norme locale, c'est-à-dire une variété de français qui a conservé un certain nombre de traits originaux. Chaque pays d’Afrique francophone a son français à lui, qui présente des particularités de prononciation, grammaticales, lexiques parfois très originales. Elles sont nées dans de différentes conditions historiques, sociales, culturelles très importantes. Le but de ce travail est d’abord de présenter ces conditions et puis leur résultat: le franco-africain d’aujourd’hui et ses particularités. 3 I. LE FRANÇAIS EN AFRIQUE NOIRE 1.Colonisation française de l’Afrique noire De 1815 à 1914. Les Français s’étaient installés dès 1638 à Saint-Louis, puis à Gorée et en Casamance (Sénégal ), en 1704 à Ouidah (Dahomey), en 1686- 87 à Issinie (Côte-d’Ivoire). En 1815, le premier empire colonial français se trouvait réduit à des îles et à quelques points d’appui côtiers sur trois continents. Seules la langue et la culture françaises gardaient une place dans plusieurs des possessions perdues. Dans les possessions restituées par l’Angleterre en 1816, les Français reviennent en 1817, avec l’instituteur laïc Jean Dard qui ouvre la première classe d’enseignement non religieux. La Mère Javouhey y arrive en 1822, organise la première formation de jeunes filles, rayonne dans la région, en Gambie et Sierra Léone. Dans le cas de l’Afrique, les missionnaires français n’ont pas précédé, mais accompagné les explorateurs et colonisateurs, y compris d’ailleurs hors du domaine français (Ouganda plus tard). À partir des comptoirs précedents, et d’autres (par exemple en Guinée en 1837 et 1842, au Congo et au Gabon), les Français pénètrent vers l’intérieur. Faidherbe au Sénégal (1854-1865), Savorgnan de Brazza à partir de 1874, puis Crampel, Marchand, Gentil, au Congo de l’époque, Sanderval et Galliéni en Guinée, Binger, Mangin, Gouraud, en Côte-d’Ivoire, Galliéni au Soudan (Mali) et au Niger, et bien d’autres, créent et organisent, dans le dernier tiers du XIXe siècle un immense empire, presque d’un seul tenant. Eux-mêmes et leurs successeurs achèvent de le pacifier au début du XXe siècle. Par le Sahara il est alors relié à l’Algérie. 4 Après 1914. Les colonies françaises d’Afrique noire, comme le reste de l’”Empire”, participent à la Première Guerre mondiale et à la victoire. Une partie des colonies allemandes, territoire sous mandat de la SDN (Société des Nations, remplacée par l’ONU), s’y agrègent: Togo, Cameroun; alors que le Ruanda- Burundi vient s’agréger au Congo belge. Ils deviennent ensemble des domaines d’influence de la langue française. 1931, année de l’Exposition coloniale organisée par Lyautey, marque l’apogée et révèle les premiers craquements, que la défaite de 1940 accélère. La décolonisation est menée dans d’assez bonnes conditions en Afrique noire française et belge, dont les territoires, précédés par la Guinée en 1958, accèdent, presque tous dès 1960, à l’indépendance. Celle-ci ne constitue guère une rupture sur le plan politique. Contrairement à la perte du premier empire colonial, accomplie au profit des Anglais ( et des Américains pour la Louisiane), la perte du second n’entraîne pas de dévolution analogue. Les nouveaux Etats concluent avec la France d’importants accords de coopération qui lui permettent de consolider leurs assises, sur la base de l’intangibilité, de frontières coloniales pourtant artificielles pour la plupart, de recevoir une aide au développement et de nombreux coopérants, principalement dans le domaine de l’enseignement en langue française, auquel ils décident de consacrer une part importante de leurs budgets nationaux (20 à 25 % en moyenne). Les anciennes colonies belges, devenues le Zaïre, le Burundi et le Rwanda, signent également des accords de coopération avec la Belgique, puis avec la France. Au fur et à mesure de leur accession à l’indépendance, d’anciennes colonies africaines du Portugal (Cap-Vert, Saint- Thomas, Guiné-Bissau, et plus tard Angola et Mozambique) et de l’Espagne (Guinée-Équatoriale) entrent dans le “champ” du Ministère français de la coopération, comme dans ceux de leurs métropoles respectives. Toutes, sauf l’Angola et le Mozambique, ont récemment participé à des Sommets francophones et adhéré à l’A.C.C.T. (“Agence de coopération culturelle et technique”) comme à d’autres organismes de la “francophonie”. Elles avaient eu auparavant, dans leur enseignement comme dans leurs luttes pour l’indépendance, des contacts privilégiés avec la langue française et avec leurs voisins francisants. 2. L’implantation de la langue française Elle se fait par l’installation de militaires, d’administrateurs, de missionnaires, d’enseignants, et d’un petit nombre de colons. Elle se superpose, dans l’exercice des fonctions politique, juridique, administrative, scientifique, technique, et surtout pédagogique, aux langues extrêmement variées de la majorité autochtone. En Afrique, la mission suit la conquête plutôt qu’elle ne la précède; l’armée est le premier véhicule du français et le cadre de la première administration des territoires soumis, de sorte que l’habitude se prend de recruter parmi les anciens militaires de carrière les fonctionnaires, y compris les enseignants qui, au début, étaient souvent les sous-officiers ou d’anciens interprètes de l’armée. Des troupes de “tirailleurs” (pas tous sénégalais) sont levées parmi les indigènes et commandés en français, d’où la formation d’un “français tiraillou”, jargon de soldats non scolarisés. Revenus dans leur village, ils sont des intermédiaires tout 5 trouvés entre l’administration et les habitants, auprès desquels ils jouissent d’un prestige réel surtout lorsqu’il s’agit d’anciens combattants titulaires d’une retraite. Ainsi s’explique l’influence de la terminologie et de l’argot militaires sur le français d’Afrique. Quoi qu’il en soit, le colonisateur français mesure l’importance de son emprise sur le pays aux progrès de sa langue qui, peu à peu, apparaît aux Noirs comme la seule voie d’accès à la modernité. La situation est assez différente dans la partie du Congo confiée à Léopold II roi des Belges, qui recrute des officiers de diverses nationalités. Nombre d’entre eux, anglophones, usent avec la troupe d’une langue véhiculaire africaine, kiswahili, puis lingala, il en est de même de l’administration coloniale et des colons dans leurs rapports avec la main- d’œuvre autochtone. Les langues africaines jouent donc un rôle beaucoup plus important dans la colonie belge, le français n’est guère introduit que par l’école, et encore à un niveau assez élevé. 6 3. L’Afrique francophone d’aujourd’hui Maintenant le qualificatif “francophone” traduit avant tout la place plus ou moins privilégiée de la langue française dans 22 Etats d’Afrique subsaharienne1 (les Etats africains et malgache (EAM)). Ce sont le Bénin, le Cameroun, la République centrafricaine, les Comores, le Congo, la Côte-d’Ivoire, la République de Djibouti, le Gabon, la Guinée, le Burkina-Faso, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo; le Burundi, le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre); l’Ile Maurice, les Seychelles, l’Ile de Réunion ( département français d'outre-mer). En effet, la langue n'est pas utilisée de la même façon partout en Afrique noire; et on peut distinguer différents niveaux dans l’Afrique francophone, comme dans toute la francophonie : a) les pays où la langue maternelle est le français : dans l’île de Réunion (D.O.M. français) le français est la langue maternelle et officielle. b) ceux où la langue officielle est le français. Dans la plupart de ces Etats, le français est désigné comme seule langue officielle dans la Constitution; dans ceux qui n’y font pas une référence explicite, il joue cependant un rôle équivalent du fait de l’usage administratif qui lui est réservé. Le français est reconnu comme seule langue officielle: au Bénin (3,6 millions habitants), au Burkina-Faso uploads/Geographie/ pra.pdf

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