L’IMPORTANCE DE L’AGRICULTURE EN COTE D’IVOIRE GROUPE NEWTON : HADDAD RAPHAËL T

L’IMPORTANCE DE L’AGRICULTURE EN COTE D’IVOIRE GROUPE NEWTON : HADDAD RAPHAËL TAMBADOU DJELIATOU KRA JUNIOR YAVO MOÏSE GNAPA GRÂCE COULIBALY KARIDJA 12 février 2020 2 AVANT PROPOS Ce rapport de pays a été préparé par les autorités nationales dans le contexte du processus préparatoire du deuxième Rapport sur l’Etat des ressources phytogé- nétiques dans le monde. Ce rapport a été rendu disponible par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à la requête de la Com- mission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture et n’engage que la responsabilité des autorités nationales. Les informations qui y sont conte- nues n’ont pas fait l’objet de vérifications de la part de la FAO, et les opinions qui y sont exprimées ne représentent pas nécessairement les vues et les politiques de la FAO. Les appellations employées dans ce produit d’information et la présen- tation des données qui y figurent n’impliquent de la part de la FAO aucune prise de position quant au statut juridique ou au stade de développement des pays, ter- ritoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. La mention de sociétés déterminés ou de produits de fabricants, qu’ils soient ou non brevetés, n’entraîne, de la part de la FAO, aucune approbation ou recommandation desdits produits de préférence à d’autres de nature analogue qui ne sont pas cités. Les opinions exprimées dans la présente publication sont celles du/des auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement celles de la FAO. REMERCIENT Mes remerciements s’adressent tout d’abord au directeur de l’établissement UniLaSalle, M. Philippe Choquet et au directeur de l’unité INTERACT M. Loïc Sauvée. Ensuite, mes remerciements vont à ma tutrice de stage, Madame Ben Oth- men, enseignante chercheur qui par son expérience et son écoute a su me guider, me conseiller et m’accompagner lors de mes missions tout en me laissant être autonome, durant toute la période du stage. J’adresse également des remercie- ments aux professeurs de mon master Economie et développement durable pour l’enseignement qu’ils ont pu m’apporter et notamment au directeur du Master II, Monsieur Beaumais, pour son accompagnement pédagogique. Je remercie l’en- semble du personnel et des stagiaires d’UniLaSalle pour leur accueil ainsi que leurs conseils et leur soutien. Ensuite, j’aimerais particulièrement remercier les trois stagiaires qui ont partagé le même bureau que moi : Maxime (pour son aide sur excel), Sarah et enfin Katia : merci d’avoir été là pour moi durant ce stage. Merci également à Alexiane. Merci à Sophie Raous et plus particulièrement à Marion Brosseau pour tous les conseils qu’elle m’a donnée au cours de ce stage. Enfin j’aimerai également remercier les six autres stagiaires du projet : “Biodi- versité, une offre illimitée?” : Pierre, Magali, Eva, Lisa, Charlotte et Laetitia. Je vous souhaite beaucoup de courage dans la poursuite de vos études et de votre 3 future vie professionnelle. Je tiens plus spécialement à remercier Magali pour les entretiens d’agriculteurs que nous avons faits ensemble, et ses conseils. Ainsi que Charlotte, avec qui j’ai pu réaliser une partie du questionnaire citoyen, merci pour ta gentillesse et ton aide. Merci à tous ceux qui ont pu contribuer de près ou de loin à la réalisation de ce travail. Merci infiniment. Pour finir, MERCI à mes amis et ma famille pour tout leur soutien. 4 Table des matières I PARTIE 1 : L’AGRICULTURE IVOIRIENNE 7 1 L’AGRICULTURE EN CÔTE D’IVOIRE 9 1.1 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.2 ATOUTS DE L’AGRICULTURE IVOIRIENNE . . . . . . . . . . 9 1.2.1 sur le plan naturel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.2.2 sur le plan économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 1.2.3 sur le plan humain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 1.3 PROBLÈMES ET SOLUTIONS DE L’AGRICULTURE IVOI- RIENNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 1.4 CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 5 6 TABLE DES MATIÈRES Première partie PARTIE 1 : L’AGRICULTURE IVOIRIENNE 7 Chapitre 1 L’AGRICULTURE EN CÔTE D’IVOIRE 1.1 INTRODUCTION Le secteur agricole en Côte d’Ivoire contribue beaucoup au développement de l’économie nationale. En 1987, il représentait 32 En effet, contrairement aux principales cultures de rente représentées par le café et le cacao, les produits vivriers tels que le riz, le mais, la banane plantain, le manioc, l’igname, le taro et la patate douce, etc. servent essentiellement à nourrir la population. Ces cultures accusent d’énormes pertes après récolte et font rare- ment l’objet d’importantes transactions commerciales avec l’extérieur. Cette situa- tion peut être attribuée à deux principaux facteurs qui sont les méthodes culturales et les problèmes de conservation des produits agricoles après récolte 1.2 ATOUTS DE L’AGRICULTURE IVOIRIENNE 1.2.1 sur le plan naturel Climat Il existe en Côte d’Ivoire deux régions climatiques superposables aux deux grands types de paysages rencontrés (Figure 2) : t La savane et la forêt claire du nord, dont le climat de type soudanais comporte une saison sèche et une saison des pluies. Ces saisons sont déterminées par la rencontre des deux masses d’air, l’alizé continental, chaud et sec, appelé «harmattan» et l’alizé austral ou mousson, froid et humide. t La forêt dense et humide, avec un climat de type guinéen, com- porte deux saisons des pluies et deux saisons sèches. Le pays jouit d’un climat 9 10 CHAPITRE 1. L’AGRICULTURE EN CÔTE D’IVOIRE favorable au développement de l’agriculture. Les précipitations sont abondantes dans la zone forestière, variant entre 1 600 et 2 000 mm d’eau par an. Elles sont un peu moins importantes, dans la zone des savanes, avec en moyenne, 800 à 1 400 mm d’eau par an. Dans l’ensemble, le territoire est relativement bien arrosé, avec la présence de cinq fleuves principaux, que sont le Cavally, le Sassandra, le Bandama, le N’Zi et la Comoé. 1.2. ATOUTS DE L’AGRICULTURE IVOIRIENNE 11 12 CHAPITRE 1. L’AGRICULTURE EN CÔTE D’IVOIRE Malgré une certaine stabilité du profil climatologique en Côte d’Ivoire, l’on constate, sur les trois dernières décennies (1970-2000), une forte modification du régime des précipitations, dans les différentes régions du pays. Les années 1950 et 1960, bien arrosées, ont fait place à des décennies sèches, avec des saisons cultu- rales qui commencent tard et qui finissent plus tôt. Aux deux régions climatiques, correspondent des types de végétations distinctes : La végétation dans le domaine Guinéen On y distingue plusieurs secteurs carac- térisés par des groupements végétaux répondant à des environnements géogra- phiques et écologiques différents : La végétation liée à la latitude Elle se caracté- rise par deux secteurs : t Le secteur ombrophile constitué de forêts denses humides sempervirentes avec un climat de type équatorial ou subéquatorial caractérisé par une pluviométrie annuelle élevée, supérieure à 1 700 mm. Le déficit hydrique en- registré pendant la grande saison sèche ne dépasse pas 300 mm; t Le secteur méso- phile constitué de forêt dense semi-décidue où la pluviométrie annuelle, augmen- tant d’est en ouest est toujours supérieure à 1 200 mm. La végétation du littoral Il n’y a pas de climat dominant au niveau du littoral mais un ensemble de climats édaphiques qui sont néanmoins plus secs qu’à l’intérieur du pays. On y observe, sur de petites surfaces, une grande complexité dans les regroupements végétaux. La végétation liée à l’altitude Le secteur montagnard est occupé par une forêt dense humide montagnarde. Il est réduit en Côte d’Ivoire à quelques sommets du massif des Dans et de la partie Ivoirienne de la pente du mont Nimba. Les tem- pératures y sont plus basses, l’indice pluviométrique plus élevé et la saison des pluies plus longue qu’en plaine. La végétation du domaine Soudanais En Côte d’Ivoire, ce domaine se subdivise en deux secteurs : t Le secteur sub-soudanais qui s’étend de la limite nord de la zone guinéenne aux frontières du Mali et du Burkina Faso. C’est le domaine des forêts claires et des savanes qui en découlent. Le déficit hydrique annuel cumulé varie entre 700 et 800 mm et se fait ressentir sur sept (7) à huit (8) mois. La pluviosité oscille entre 1 000 et 1 600 mm d’eau; t Le secteur présumé soudanais qui n’entame que peu la zone sub-soudanaise, à l’extrême nord du pays. 1.2.2 sur le plan économique L’économie de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture. Ses importantes po- tentialités naturelles : une grande disponibilité en terres fertiles, cultivables, et en ressources hydrologique, en uploads/Geographie/ devoir-de-groupe.pdf

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