Travail réalisé par A l’attention de LOUARRADI Rajae 276 Mr. A. Salaheddine TCH

Travail réalisé par A l’attention de LOUARRADI Rajae 276 Mr. A. Salaheddine TCHICH Med Oussama 296 Année universitaire : 2010-2011 UNIVERSITE MOHAMMED Ier ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION - OUJDA Logistique internationale : Les documents de transport PLAN INTRODUCTION I- L ’organisation du transport international 1. Les professionnels du transport international a. Les Compagnies de transport b. Les organisateurs de transport c. Les transitaires 2. Les conventions internationales de transports a. Présentation des principales conventions internationales b. Champ d'application étendu des conventions internationales c. Failles et faiblesses des conventions internationales II- Les documents du transport 1. T ransport routier 2. T ransport maritime 3. T ransport ferroviaire 4. T ransport aérien CONCLUSION INTRODUCTION Le transport est un élément stratégique qui met en valeur la compétitivité du vendeur. Les entreprises exportatrices choisissent leur mode de transport en fonction du coût, du délai et de la sécurité. D'autres critères tels que la nature du produit, la qualité et le pays de l'acheteur détermineront le choix du mode de transport principal. Les exportateurs confient souvent ces opérations à un partenaire extérieur tel que le transitaire, qui va organiser les prestations logistiques. En effet, le transitaire peut avoir différents rôles. Il peut remplacer l'exportateur dans ses démarches administratives (ex : douane). Il peut négocier les moyens de transports (mandataire) et enfin il peut réunir les envois de marchandises en provenance d'un ou plusieurs expéditeurs, à l'adresse d'un ou plusieurs destinataires, les frais de transport seront ainsi partagés avec plusieurs clients (groupeur). En fonction du secteur de transport, un document de transport différent est utilisé et des règles spécifiques sont appliquées. Dans le cadre des transports internationaux, une législation uniforme en matière de transport sur le plan international est souvent appliquée entre les pays. Les pays s’engagent spontanément à respecter cette législation internationale des transports, ce qui explique que cette législation internationale ne soit pas en vigueur partout. I- L ’organisation du transport international Transporter ce n’est plus simplement déplacer une marchandise d’un point à un autre, c’est également assurer la qualité de service qui va avec. C’est pour ce, qu’il faut prendre en compte les paramètres suivants :  Le mode de transport : Routier, ferroviaire, maritime, aérien, colis postal.  Les modalités du transport : Complet, groupage, express, combiné, multimodal.  L’incoterm du contrat : qui en supporte les risques et les frais ?  Le point de départ, le lieu de livraison, les conditions de pré et post- acheminement.  Les ruptures de charge et les transbordements  La distance, la durée.  La nature des marchandises : périssable, dangereuse ?  L’emballage : Conventionnel (sacs, palettes, caisses, vrac) ou conteneur ?  Le poids, le volume des marchandises  La valeur des marchandises transportées  Le coût du transport  Les délais de livraison, l’urgence.  La réglementation internationale  Le choix du transporteur 1- Les professionnels du transport international On en distingue 3 grandes catégories : A/ Les Compagnies de transport Ce sont celles qui exécutent le transport, elles sont en général propriétaires de leurs bâtiments et assurent des liaisons continentales ou intercontinentales. B/ Les organisateurs de transport Ce sont des commissionnaires de transport qui répondent d'une obligation de résultat vis à vis de leur clientèle, ils organisent et coordonnent, ont le choix des sous-traitants, négocient auprès des compagnies, sont responsables de leurs propres fautes comme celles de leurs sous-traitants. Ils disposent en cela de moyens logistiques importants et proposent à leurs clients importateurs ou exportateurs des services annexes impressionnants : Stockage, distribution, emballage, assurance, formalités douanières, etc. Ils disposent de réseaux qui leur permettent une implantation mondiale autour de correspondants, agents et filiales. C/ Les transitaires A l'origine le transitaire désignait un prestataire de service lequel avait un "savoir- faire" dans les opérations courantes de "Transit". C'était avant tout un "agréé en douane" qui bénéficiait (et qui bénéficie toujours) d'un crédit d'enlèvement. (Possibilité d'enlever les marchandises avant le règlement de droits et taxes à l'importation moyennant une caution bancaire). 2. Les conventions internationales de transports a. Présentation des principales conventions internationales Le premier mode de transport à se doter d'un régime juridique international a été le chemin de fer, à travers la convention de Berne du 14 octobre 1890. Après la première guerre mondiale, une révision de cette convention s'est imposée et a donné lieu à la signature d'une nouvelle convention regroupant dans deux annexes différentes une convention pour les marchandises et une autre pour les voyageurs et les bagages. D'autres conventions, parfois inspirées du modèle ferroviaire, ont été signées pour tous les modes de transport. Aujourd'hui, les principales conventions internationales régissant les contrats de transport sont : - en transport routier de marchandises, la convention de Genève du 19 mai 1956, dite CMR (+ protocole 1978) ; - en transport ferroviaire, la convention de Berne du 9 mai 1980, dite COTIF, comprenant une convention spécifique pour les marchandises, RU-CIM (version 1999 : Protocole de Vilnius) et une convention pour les voyageurs et les bagages (RU-CIV) ; - en transport maritime, d'une part la convention de Bruxelles du 25 août 1924, également appelée règles de La Haye et ses Protocoles de 1968 et 1979 (règles de La Haye-Visby), et d'autre part la convention des Nations Unies du 31 mars 1978, dite règles de Hambourg ; - en transport aérien, la convention de Montréal du 28 mai 1999 (laquelle s’est substituée à la convention de Varsovie du 12 octobre 1929 et à ses différents protocoles). En outre, il convient d'ajouter la convention de Genève du 14 novembre 1975, appelée convention TIR, qui est une convention douanière relative au transport international de marchandises ; b. Champ d'application étendu des conventions internationales Transport routier : Convention CMR La convention CMR régit obligatoirement tout contrat de transport de marchandises par route, à titre onéreux, réalisé entre deux pays différents dont l'un au moins est contractant. La France étant partie contractante, tous les transports routiers au départ ou à destination de son territoire ont vocation à être soumis à la convention. La CMR prévoit toutefois trois exceptions à son application : - les transports effectués sous conventions postales ; - les transports funéraires ; - les déménagements. La CMR étant relative au contrat de transport, elle n'a vocation qu'à régir les rapports entre un transporteur et son chargeur. Elle ne s'applique pas, en revanche, au contrat de commission de transport entre un commissionnaire de transport et son donneur d'ordre. F . LETACQ – Droit des transports 5 La convention prévoit l'hypothèse du transport combiné route/mer ou rail/route. Si ce type de transport est effectué sans rupture de charge, la CMR prévoit son application au transport de bout en bout (CMR, art. 2). Transport maritime : Convention de Bruxelles et règles de Hambourg Le transport maritime se particularise en ce que deux régimes juridiques différents peuvent exister pour un même transport, celui de la convention de Bruxelles de 1924 et celui des règles de Hambourg de 1978. La convention de Bruxelles de 1924 (dite Règles de La Haye) s'applique si le transport est international et dès qu'un connaissement (BL) a été émis dans un Etat signataire. Cette convention a été modifiée par un protocole de 1968 (règles de Visby) qui étend son champ d'application. Les règles de La Haye-Visby s’appliquent au connaissement relatif à un transport maritime international si le BL est émis dans un Etat contractant, ou le transport a lieu au départ d’un port dans un Etat contractant, ou le BL comporte une clause paramount. La France est partie aux règles de La Haye –Visby. Les règles de Hambourg de 1978, quant à elles, vont plus loin puisqu'elles soumettent à leurs dispositions tout transport maritime à destination d'un Etat partie dès lors que le contrat est constaté dans un connaissement ou tout autre document tel que un "sea way bill" ou un "data freight receipt". Elles s’appliquent aussi, si le port de chargement ou celui de déchargement est dans un Etat contractant ou si le BL renvoie à la contention. Transport ferroviaire : Convention COTIF (RU-CIM) En transport ferroviaire, la COTIF dans sa version 1999 est applicable à tout contrat de transport ferroviaire à titre onéreux, dès lors que le lieu de prise en charge de la marchandise et le lieu prévu pour la livraison sont situé dans deux Etats différents dont l’un au moins est un Etat partie à la COTIF et lorsque les parties au contrat conviennent que leur contrat est soumis à ces règles. La COTIF ne conditionne plus son application à l’émission d’une lettre de voiture internationale comme dans sa version 1980. Transport aérien : Convention de Montréal 1999 Elle vise tous les transports aériens (personnes - bagages - marchandises) dans lesquels le point de départ et le point de destination sont situés : - soit sur le territoire de deux Etats contractants à la convention ; - soit sur le territoire d'un même Etat contractant, si une escale est prévue sur le territoire d'un autre pays même si ce dernier n'est pas contractant. La convention de uploads/Geographie/ document-de-base.pdf

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