Mardi 11 mai 2010 Fête de la Nature 2010 : la Ville de Marseille voit la vie en
Mardi 11 mai 2010 Fête de la Nature 2010 : la Ville de Marseille voit la vie en vert Dans le cadre de l’année internationale de la biodiversité, la Ville de Marseille s’associe du 19 au 23 mai à l’organisation de la Fête de la Nature 2010. Cette manifestation donnera lieu, entre autres, à des animations pour enfants place du Général De Gaulle (1er), à une exposition d’aquarelles et de photos sur les fonds marins (salle du 26ème Centenaire) ainsi qu’à des visites guidées au Jardin Botanique (Parc Borély) et à des animations au Parc de Font-obscure (programme complet ci- joint). ENTRE TERRE ET MER Avec plus de 3 300 hectares d’espaces verts urbains et d’espaces naturels, le patrimoine végétal de la Ville de Marseille représente une importante richesse écologique qu’il convient de préserver. La Municipalité a mis en place une série de mesures qui s’inscrivent dans une démarche de gestion durable des espaces verts afin de préserver les ressources naturelles, diminuer les émissions de gaz à effet de serre et augmenter la diversité et la richesse biologiques. C’est dans ce but que la Municipalité et les professionnels du paysage ont signé en 2009 la « Charte Chantier Vert Durable ». Cette charte implique de mettre en œuvre de nouvelles techniques d’entretien des espaces verts, permettant notamment une réduction de la consommation en eau par le biais des « jardins secs » ou encore une meilleure gestion de la biodiversité végétale et animale. En tant que ville côtière, Marseille a par ailleurs le souci de son littoral et au-delà de sa biodiversité sous-marine. L’engagement de la ville en la matière se traduit notamment par la mise sur pied d’un Plan de Gestion de la rade de Marseille qui a eu pour objet d’harmoniser toutes les activités et les usages, dans le respect des principes du développement durable. Parmi les initiatives prises, la Municipalité a ainsi implanté en octobre 2007 en baie du Prado des récifs artificiels afin de revitaliser les fonds marins désertifiés par la faune et la flore, et recréer des conditions favorables à leur prolifération, et au retour des poissons. C’est le plus grand projet dans ce domaine en Europe. 30 000 m2 de récifs artificiels sont immergés par 30 mètres de fond, entre la Corniche Kennedy et les Iles du Frioul. Autre exemple, le Parc Maritime des îles du Frioul qui s’étend sur près de 152 hectares terrestres et 800 hectares marins. Composé de deux îles reliées par une digue formant un port, l’archipel du Frioul regorge de richesses naturelles. Criques, plages, fonds sous-marins, espèces animales et végétales s’y côtoient pour le plus grand plaisir des habitants de l’île et des 400 000 visiteurs annuels. Depuis 2002, la Ville de Marseille a décidé de préserver ce patrimoine naturel, historique et culturel exceptionnel, en créant le Parc Maritime des Iles du Frioul. Structure et mode de gestion unique en France, il a vocation à permettre un développement durable et harmonieux des îles marseillaises. L’archipel de Riou, unique archipel inhabité du littoral continental français, dont la superficie totale de 162 ha, est propriété du Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres. Sa gestion est confiée au Conservatoire-Etudes des Écosystèmes de Provence (CEEP), avec pour objectif la conservation du patrimoine naturel exceptionnel de ce site. En août 2003, son classement en Réserve Naturelle Nationale a permis un renforcement de la protection juridique du site avec une réglementation adaptée. L’ensemble de ces actions, liées à la mise en place d’une Gestion Intégrée de la Zone Côtière, placent la Ville de Marseille en véritable précurseur dans la gestion des espaces naturels (terrestres, insulaires et marins) sensibles de Méditerranée. Dans la continuité de son engagement pour la préservation de l’environnement, la Ville de Marseille travaille aujourd’hui à la création d’un Parc National des Calanques qui deviendrait ainsi le premier Parc National péri-urbain en Europe. Il permettra une meilleure protection du patrimoine naturel, culturel et paysager, terrestre et maritime de la Ville de Marseille ainsi que la mise en place d’une politique exemplaire et partagée en matière de protection et de gestion, mais aussi d’éducation et d’accueil, en vue de transmettre aux générations futures un patrimoine préservé. LES ENJEUX Les écosystèmes urbains et périurbains pouvant être menacés à chaque instant, de nombreuses actions doivent être menées par la Ville pour le maintien des milieux naturels et l'accroissement de la biodiversité sur son territoire. C’est ainsi qu’il est primordial de préserver ou de reconstituer les habitats naturels et de restaurer les corridors biologiques indispensables aux déplacements et à la survie des espèces animales et végétales. La Ville de Marseille s’emploie à répondre à cette problématique au travers de l’élaboration d’outils d’aménagement du territoire, notamment de la « trame verte » (maintien ou création de cheminements entre les espaces naturels, réservoirs de biodiversité, et les parcs) et de la « trame bleue » (sauvegarde du réseau de canaux et des ruisseaux). Tous les jardins, publics comme privés, s’intègrent dans ces continuités écologiques et jouent un rôle primordial pour la survie et le déplacement des espèces animales et végétales. C’est aussi à ce titre que le développement des jardins collectifs dans lequel la Ville de Marseille s’est engagée, participe activement au maintien de la biodiversité en milieu urbain. La biodiversité « de proximité » ou biodiversité « ordinaire » Aujourd’hui, le mot biodiversité n’évoque plus seulement des animaux extraordinaires ou des espèces emblématiques vivant dans une nature plus ou moins préservée. La ville elle-même peut recéler un vrai potentiel de biodiversité et constitue un véritable écosystème avec un fonctionnement complexe sur lequel l’homme exerce une influence considérable avec pour conséquence des modifications rapides de la faune et de la flore. A Marseille, la vie animale et végétale est présente aussi bien dans les espaces naturels qu’en milieu urbain. L'enjeu majeur est donc aujourd'hui d'offrir à Marseille des conditions favorables au maintien de cette biodiversité, notamment aux espèces végétales et animales les plus banales qui voient peu à peu leurs habitats traditionnels disparaître. Les espaces naturels qui entourent la ville, mais également les parcs et jardins municipaux, sont des lieux privilégiés pour observer la faune et la flore de notre ville. Bien d'autres espaces méritent tout autant l'attention des citadins et contribuent à la biodiversité urbaine : les berges de l’Huveaune, les cimetières, les jardins familiaux et jardins partagés, ainsi que l’ensemble des jardins privés, abords de voirie, terrains vagues, toitures et façades d'immeubles… jusqu’aux micro-milieux de vie comme, par exemple, les interstices des pavés et des murs, écorces d’arbres, qui abritent une flore et une faune souvent insoupçonnées. La Ville de Marseille a considéré, dans son projet de service qu’une de ses missions prioritaires était de « créer, promouvoir, gérer et valoriser un patrimoine naturel et paysager propice au développement d’une urbanité partagée et permettant le maintien et la restauration de la biodiversité ». Cette mission devrait être grandement facilitée par le changement de mode de gestion des espaces verts et l’adoption de la gestion différenciée qui, par l’utilisation de méthodes plus « douces » et plus respectueuses de l’environnement, ainsi que par la restauration de milieux diversifiés favorables à la vie sauvage, participe au maintien de la biodiversité en ville. NB : Les sites qui illustrent le mieux cette richesse de la biodiversité sont les suivants : parcs de la Moline, La Mathilde, Séon, Font-Obscure, Borély (notamment le Jardin botanique), le square de la Joliette et de nombreux ronds points traités en gestion différenciée. ACTIONS REALISEES DANS LES PARCS ET JARDINS ET DANS LES STRUCTURES D’ÉDUCATION À L’ENVIRONNEMENT MUNICIPALES. - Remplacement du gazon par des prairies : beaucoup moins gourmandes en eau que le gazon, les prairies, fleuries au printemps et en automne, permettent à de nombreuses espèces animales et végétales de vivre en zone urbaine. Les fleurs et les graines sont une source de nourriture importante pour beaucoup d’insectes indispensables à la pollinisation ou prédateurs de parasites. La prairie constitue également un milieu accueillant pour les petits oiseaux insectivores ou granivores. - Fauche tardive : les prairies, fauchées tardivement, constituent un refuge pour la flore spontanée qui a le temps de se ressemer, pour les insectes qui s’y reproduisent, ainsi que pour la petite faune sauvage qui y trouve gîte et nourriture. - Fauche partielle (dans les friches urbaines) : Lors des opérations de fauche, on détermine des surfaces ne présentant pas de risque de propagation d’incendie, sur lesquelles on maintient des îlots non fauchés pouvant servir de refuges pour la faune et la flore. - Conservation du bois mort. La présence de bois mort est très importante pour de nombreux organismes vivants, notamment pour les insectes, les oiseaux, les champignons, les bactéries, etc. Les tas de bois en décomposition et la conservation d’arbres morts et d’arbres à cavités (après mise en sécurité pour le public), procurent abri et nourriture à de nombreux animaux (insectes, oiseaux, reptiles, chauves-souris et petits mammifères terrestres, escargots etc.) . - Utilisation de la flore locale dans les plantations. La flore locale, adaptée aux conditions parfois extrêmes du climat uploads/Geographie/ dossier-de-presse-fete-de-la-nature.pdf
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- Publié le Jui 16, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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