Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Partie 4 : La gestion de crise  Définissez la crise : que s’est-il passé ? où

Partie 4 : La gestion de crise  Définissez la crise : que s’est-il passé ? où ? quand ? qui est concerné ? pourquoi s’agit-il d’une crise ? La 22 ème édition qui de la coupe du monde qui débutera le 20 novembre est victime d’un boycotte générale et est sujet à d’innombrable polémiques sociale et environnementale. Le Qatar, pays organisateur, se retrouve au centre de controverse pour plusieurs raisons à savoir ; le cas de la mort de plusieurs milliers de travailleurs immigrés sur ses chantiers liés au mondial ; la catastrophe climatique que représente la climatisation de ses stades ; la rigoureuse application des principes de l’Islam au sein du Pays qui anathématise la communauté des LGBT et qui interdit de nombreuse chose comme la vente d’alcool, produit prohibé dans la religion musulmane. Depuis le début de la construction des stades qui accueilleront les matchs de la compétitions en 2010, on dénombre plus de 6500 morts Les travailleurs qu’emplois le Qatar sont souvent des migrants venus d’Inde, du Pakistan, du Népal, du Bangladesh et du Sri Lanka . Les conditions de travails de ces migrants sont déplorables, ils sont traités comme des esclaves et parfois comme des prisonniers. Ces décès sont liés aux conditions de travail extrêmement éprouvantes, à cause des fortes chaleurs et des risques pris par les ouvriers sur les chantiers. https://legrandcontinent.eu/fr/2022/11/17/mondial-de-football-10-points-pour-comprendre-la- strategie-du-qatar/ Ce sont 8 stades qui ont été construits en 11 ans seulement pour la coupe du monde ce qui représente un rythme effréné de construction. C’est d’autant plus désolant quand on sait que la plupart seront abandonnés après la coupe du monde. Cette édition est également une catastrophe écologique. En effet, avec la nomination du Qatar comme pays organisateur, la FIFA, au vue des fortes chaleurs estivales ressenties dans ce pays du Moyen-Orient, a décidé que la coupe du monde se passera en hiver mais malgré ça les températures dans ce pays durant cette période peuvent atteindre jusqu’à 30 degré. Afin de palier à cette problématique, le Qatar a donc décidé de climatiser leurs stades ce qui crée clairement une polémique au vue des enjeux climatiques de ces dernières années et du problème de réchauffement climatique que la terre connait. Ici nous avons donc une crise sociale et de réputation avec des enjeux environnementaux.  Quelles sont les conséquences de la crise et la gravité ? Qui sera/est impacté ? De nombreuse personnalités publics et organismes ont décidé de boycotter l’évènement en contestation aux faits funestes et désolants lié à cette 22 -ème édition du tournoi mondial. Certaines villes européennes ont fait le choix de ne pas diffuser les matchs sur écrans géants tout simplement car elle considère cette coupe du monde comme une catastrophe humaine et environnementale. Ce sont pour la plupart des conséquences économiques car en effet si l’édition est boycotté, l’influence dans les stades et derrière les écrans sera moindre et donc les rentrées d’argent pour le pays organisateur et l’organisme de la FIFA seront logiquement moindre. De plus nous pouvons observer une conséquence supplémentaire qui n’est autre que la dégradation de l’image du pays organisateur à savoir le Qatar. La victime principale de ces conséquences est tout simplement comme précisé précédemment le Qatar, qui voit d’une part son image ternie et d’autre part qui verra certainement son potentiel bénéfice économique réduit. Nous pouvons également préciser qu’il ne s’agit pas de la seule victime de ce boycotte, l’organisme mondial qu’est la FIFA se voit également impacté directement sur son image et son économie.  Quelle est la stratégie de gestion de crise adoptée ? La Fifa et le Qatar ont communiqué une stratégie commune concernant l’organisation de la coupe du monde 2022, appuyant sur l’importance du respect des droits des travailleurs immigrés, sur la considération de la communauté LGBT et sur la défense des militants et des journalistes. Le pays hôte de la 22ème coupe du monde s’est vu fustigé d’ardentes critiques de la part des défenseurs des droits humains à cause du traitement inhumains des travailleurs immigrés embauchés pour la constructions des stades et pour les lois nationales immorales condamnant l’homosexualité. Le plan stratégique élaboré par les deux instances comporte 112 pages explicitant des mesures qui permettraient ; de rendre l’évènement plus accessible et ouvert à toutes les communautés dont les personnes souffrant d’un handicap, de défendre l’environnement, de dynamiser le développement économique, soutenir et impulser des méthodes commerciales plus éthiques. D’après les propos de la FIFA et la commission de programmation Qatari, on peut y retrouver au total 22 objectifs détaillés accompagnés de plus de 70 résolutions afin de mettre en usage cette stratégie. En ce qui concerne la situation des travailleurs immigrés, le dossier stipule que le Qatar fera tout ce qui est en son pouvoir pour procurer des conditions de travail et de vie décentes avec un recrutement équitable. Le plan expose que la FIFA bannit et réprimande quelconque forme de discrimination qui porterait sur l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, la couleur de peau, la nationalité, l’origine sociale, les opinions, le sexe, la religion ou le handicap de n’importe quelle personne ou communauté lors du déroulement de ses évènements. Le Qatar affirme être tout à fait conscient de sa responsabilité de respecter en tant que nation organisatrice les politiques de la FIFA en ce qui concerne les droits humains et la non-discrimination comme en témoigne le document. Les stewards publics et privés seront formés spécialement en matière de droits humains et seront capable d’intervenir dans le respects de ceux-ci avec les médias et les militants. Fatma Samoura, secrétaire générale de la FIFA a énoncé que le tournoi représente une réelle opportunité d’entraîner une évolution positive pour les droits humains que ni la FIFA ni le Qatar ne doit se permettre de rater. La FIFA avec son patron, Gianni Infantino soutient le pays hôte et pointe les pays occidentaux qui blâme injustement et de manière hypocrites l’organisation de la coupe du monde. Depuis 2020, la FIFA a érigé un district « droits humains et anti-discrimination » et, sous l’impulsion du conseil consultatif des droits de l’homme, l’organisme à pour fer de lance d’asseoir les droits humains au sein de chacune de ses procédures décisionnelles et dans tous ses échanges avec d’autres parties prenantes. La FIFA a pris des dispositions sérieuses et engagées en matière de droits humains pour l’organisation de ses compétitions notamment pour cette dernière coupe du monde en collaboration directe avec le Qatar. La fédération international de football a également incité les villes en lice pour la coupe du monde 2026 a concevoir des solutions aux problématiques lié aux droits humains avec la collaboration des parties prenantes de chaque pays représentés. Dans un futur plus proche, la FIFA a intégré ses dispositions dans l’organisation de la coupe du monde féminine de 2023. Parallèlement la FIFA a adopté des mesures significatives dans l’optique d’améliorer les droits des joueurs et surtout ceux des joueuses en terme de protection en matière de maternité par exemple. Cependant, il est important de signaler que le Qatar nie toujours catégoriquement le nombre de morts recensé par les médias.  Quels sont vos commentaires ? (Bonne stratégie ? pourquoi ? mauvaise stratégie ? pourquoi ? que proposez-vous ? Alors tout d’abord, la stratégie de refus de la part du Qatar concernant le nombre de morts suite à la construction de ses stades est « normale » car aucun pays ni organismes ne voudrait se voir accusé de la mort de centaines de travailleurs même si nous savons que les médias ne sont pas les derniers à maîtriser l’extrapolation, les preuves sont là. C’est une stratégie légitime et compréhensible mais cela reste une très mauvaise stratégie étant donné les preuves accablantes contre le pays hôte. Il aurait été préférable d’opter pour une stratégie de reconnaissance complète. En ce qui concerne la stratégie commune du Qatar et de la FIFA, on peut la définir comme une stratégie de « demi » reconnaissance et de projet latéral. En effet, par ce document le Qatar poussé par la FIFA souhaite projeter l’image d’un ferveur défenseur des droits humains afin de redoré l’image du Pays mais l’opinion publique n’est pas dupe, le Qatar reste un pays musulman plongé dans un respect de l’Islam stricte et rigoureux qui n’est malheureusement pas ouvert à l’évolution des mœurs. C’est une bonne stratégie car elle permet de camoufler partiellement la crise mais elle n’est pas à 100 % efficace car un Pays ne change pas de doctrine en un claquement de doigt et surtout une nation sous la gouvernance de la religion. https://publications.fifa.com/fr/vision-report-2021/11-goals/protect-positive-values-in- football/ https://www.fifa.com/fr/tournaments/mens/worldcup/qatar2022/media-releases/tla-fifa-et- le-qatar-presentent-la-premiere-strategie-commu https://www.lepoint.fr/sport/football/coupe-du-monde-au-qatar-la-contre-attaque-de-la-fifa- 23-01-2020-2359338_1858.php uploads/Geographie/ e-reputation-coupe-du-monde.pdf