Synthèse 1. Métiers Texte 1 Adrien, chauffeur de bus à Paris Adrien conduit des

Synthèse 1. Métiers Texte 1 Adrien, chauffeur de bus à Paris Adrien conduit des bus depuis 20 ans. Il est affecté à la ligne 27 depuis huit ans. Il passe plusieurs fois devant l’Opéra, un des monuments les plus prestigieux de la capitale. [...] Le trajet de 27 permet à Adrien de traverser les quartiers les plus fréquentés de Paris. [...] Il aime traverser le Quartier latin même s’il le traverse huit fois par jour dans un sens ou dans un autre. À chacun des 29 arrêts, il voit monter ou descendre de nombreux voyageurs. Il fait la navette huit fois par jour. Ce n’est pas un métier facile, mais pour rien au monde il ne voudrait changer de ligne. Le français par les textes II, p. 73 Texte 2 Jean-Claude, médecin de campagne [...] Généralement, à huit heures trente, quand Jean-Claude ouvre la porte de son cabinet de consultation, la salle d’entente est déjà bondée. Les patients sont assis sur des chaises le long des murs. [...] À treize heures, il a pu recevoir tout le monde, écouter chacun, donner une prescription à tous. Il prend alors sa voiture et commence la tournée des visites, distantes souvent d’une vingtaine de kilomètres. Le français par les textes II, p. 62 Texte 3 Un énarque1 au pays des arts premiers Haut fonctionnaire atypique, il préside, depuis sa fondation, le musée du Quai Branly2 et sillonne le monde à la recherche d'idées d'expositions. Sur les traces de ses premiers voyages. Qu'a reconnu en lui Jacques Chirac en septembre 1995 lors de leur première rencontre? Recommandé par le Ministre de la Culture pour orchestrer le projet de musée dédié aux arts primitifs, Stéphane Martin se distinguait des autres énarques à costume gris. Ce serait lui et personne d'autre qui porterait le projet le plus cher au coeur du Président. Branly, pour cet adepte des cultures de l'ailleurs, c'est chez lui. Stéphane Martin ne quitte les 300.000 objets des quatre continents non européens que pour sept ou huit voyages en long court, chaque année, dont il ramène de nouvelles idées d'expositions. D’après Le journal du dimanche, 6 juillet 2014, p. 22 Texte 4 Partout les pompiers ont le même rêve Pompier volontaire, j’avais pour projet d’aller de par le monde, à la rencontre des hommes de feu. Je suis parti durant quatre mois. Je voulais vivre un rite initiatique, franchir une frontière. J’ai vu la pyramide de Khéops en Égypte, le Taj Majal en Inde, Machu Picchu au Pérou. Trois merveilles du monde. Je passe aujourd’hui le concours d’officier sapeur-pompier et pense avoir trouvé ma voie. L’ouverture au monde vaut mille formation et mille diplômes. Lettre de Raphaêl pris dans Phosphore, no 336, juin 2009 Texte 5 1 Énarque: diplômé de l'École Nationale d'Administration (ENA). 2 Le musée du Quai Branly se trouve à Paris et a été ouvert en 2006. 1 Le mercredi de Laurence, mère de famille [...] Laurence a un poste administratif à la préfecture de son département. Avant, elle travaillait toute la semaine. Elle était en vacances le samedi et le dimanche. Maintenant, depuis un an, elle a la possibilité de prendre un jour de congé de plus par semaine. Comme madame Toulemonde, elle prend évidemment le mercredi, jour où ses enfants sont à la maison. Elle gère leurs activités et leurs loisirs, ce n’est pas vraiment un jour de repos. Voyons plutôt. Son aîné, Thomas, joue de la trompette. Le mercredi matin elle le conduit à son cours de 10 à 11 heures, puis elle le conduit ensuite à son cours de tennis de 11h 30 à midi 30. Sa fille cadette suit des cours de danse l’après-midi de 1 heures à quinze heures 30. Elle l’accompagne donc à quatorze heures et retourne la chercher une heure et demie plus tard. Quant à son dernier fils il joue au foot sur un terrain situé à l’extérieur de la ville. Elle le conduit encore au stade à partir de 16 heures, puis retourne le chercher deux heures plus tard. Sa seule distraction et son seul moment de repos le mercredi, c’est le soir quand elle peut enfin s’asseoir devant la télévision. Le français par les textes II, p. 53-54 Synthèse 2. Handicap 2 Texte 1 Μa différence ? Elle est dans le regard des autres J`ai 15 ans et je m’appelle Eztitxu Vivanco. Mon prénom signifie «douceur» en euskara, la langue basque. Moi, si je devais me définir, je dirais plutôt que je suis gentille, sérieuse, tout en aimant rigoler, et aussi têtue, volontaire et très perfectionniste ! Et puis, je suis coquette, enfin, assez…Plutôt le style sport : jean et baskets. Si je ne dis rien, les gens ne voient pas mon handicap. Dans un sens, j’ai de la chance. Quand ils le savent, les réactions ne sont pas toujours sympas. Mais, en dehors du regard des autres, je ne me suis jamais sentie différente. Je suis née avec une agénésie du tibia. C’est-à dire qu’il me manquait une partie du tibia à la naissance. J’ai été amputée du genou à huit mois. J’ai eu ma première prothèse à 11 mois, j’ai appris à marcher avec. Elle ne m’empêche pas de bouger. Comme je suis attachée à la culture et à la langue du pays -jusqu’en 4ème j’étais dans une école basque, je parle basque autant que français comme toute ma famille- j’ai fait partie d’un groupe folklorique. C’est une danse que j’aime bien, rapide, qui demande pas mal de coordination entre les bras et les jambes. Malheureusement j’ai dû arrêter pour me consacrer à la natation de haut niveau. La natation, c’est ma passion. J’ai un vrai plaisir à nager. Je ne suis pas la même dans l’eau et en dehors. Dans le bassin, je me sens légère, libérée et au même niveau que les autres. J’oublie tous mes soucis. J’ai découvert ce sport à 12 ans. J’ai su qu’une autre fille comme moi nageait à l’Anglet olympique, et je suis venue pour essayer. Ça m’a plu, je suis restée. Très vite, j’ai participé à mes premières compétitions, championnats de France et coupe d’Europe, et j’ai été repérée par des sélectionneurs nationaux. Du coup l’année dernière, j’ai intégré le Creps Aquitaine (Centre régional d’éducation physique et sportive), à Bordeaux. Je suis aussi au lycée, en 2ème, à Victor-Louis, à Talence (Gironde). Pour pouvoir concilier le sport et les cours, j’ai des journées chronométrées. Elles commencent à 7 heures le matin pour se terminer à 21h 45. En natation, au Creps, je m’entraîne avec les valides. Je trouve que ça me tire vers le haut. Pour autant, je me sens très bien avec les athlètes handicapés. L’ambiance est géniale dans les compétitions !!!! Phosphore, 334, 2009, p.6-7 (399 mots) Texte 2 Jeux paralympiques:"Arrêtez de vous cacher les yeux !" Créé le 29-08-2012, mis à jour le 02-09-2012, par Benjamin Harroch, pour la version électronique du Nouvel Observateur Arnaud Assoumani est l'un des 164 athlètes français sélectionnés pour les Jeux paralympiques de Londres. Médaillé de bronze en saut en longueur à Athènes en 2004, il a décroché le Graal quatre ans plus tard à Pékin. Dans la capitale britannique, le Francilien, qui fêtera ses 27 ans pendant les Jeux, espère non seulement garder son titre, mais en remporter de nouveaux. Outre le saut en longueur dont il détient le record du monde avec 7,91 m, il s'aligne sur le triple saut, le 100m et le relais 4X100m. Né sans avant bras gauche, Arnaud Assoumani rivalise avec les valides, à l'image du sprinter Oscar Pistorius. Mais au contraire du Sud-africain, il n'est pas parvenu à se qualifier pour les Jeux 3 olympiques en raison d'une blessure au talon d’Achille. Sa troisième place aux championnats de France de saut en longueur valide en 2010 lui donne toutefois de l'espoir pour les prochains Jeux olympiques à Rio en 2016. En attendant, Arnaud Assoumani compte bien sur ces Jeux paralympiques, les plus grands de l'histoire, pour casser les clichés sur le handicap. Entre autres questions, nous lui avons demandé si la séparation des Jeux olympiques et paralympiques n'allait pas à l'encontre de son combat. Que représentent les Jeux paralympiques pour vous ? - C'est l'évènement qui m'a apporté le plus de frissons, le plus d'émotions, et également une reconnaissance, un nom et des sponsors (grâce à ma médaille d'or à Pékin en saut en longueur). C'est également une fête incroyable du sport et de l'humanité. Il y a une véritable communion de tous les pays, autour de valeurs simples de dépassement de soi, de partage, la fierté de se battre et de défendre les couleurs de son pays. C'est une chance unique et une aventure magnifique. Contrairement à Pékin, mes proches seront dans le stade pour m'encourager et partager ce moment avec moi. Dans la vie, on sait qu'aucune joie n'est aussi grande que quand on peut la partager avec ceux que l'on aime. http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20120829.OBS0690/jeux-paralympiques-regardez-nous-arretez-de-vous-cacher-les- yeux.html Synthèse 3. Langues Τexte 1 4 Projet de loi « Fioraso3 » : le suicide linguistique français Chercheurs, uploads/Geographie/ enteka-themata-synthesis.pdf

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