Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Esprit de Rivarol Riva
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Esprit de Rivarol Rivarol, Antoine de (1753-1801). Auteur du texte. Esprit de Rivarol. 1808. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78- 753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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V<M. .N.<.).)l!').t)< Sï HivaroÏ/MOTt a 4y ans, avait pu mettre la demi~emam ~u D~coM~ ~y~M~~ dSp MM D~OMM~?~ ~H~<~ ~M~MCy etMp'*to~ & sa 3~0- co~JM ~o~~Me~ <yS[ rca ttowait une j~ule & vues g!n-' w. ~ea ~t Meuves ) cet homme qit! passe pour un espï~ttrès-Sn et un~c~vmati~mgémeux, setaXt yegard~ comme un homme ca- paNe de ~avcs et hautes mëdï- tat~ns. Qu~nd pa aura lu cette notice et l~E~~<~ jR~yio~ que nous puMïoasaujourd'hui, on recoanMtra atsément qu'H participait & la &)is de rëMergie de~Montesquieu, deta verve de Diderot~ de Ja nnesse de Fon- teneUe et de la vivacité de Firon. JMvaroI aaquit a ~agaoïsen ]E<aogt!edOCy en x'~5~ «Rivarp~ ditBt. de T'MnS), est un des pr~ m~era hommes de lettres- que ~aie connus~je~ay~srej~eon~ <thez J~orat, resta ma coa~ tMMMance,n~Mne ~~0~! mon amï p~ en ~t~ ~artMité,aa~aJË~ huntM~r. u.4~ « Hwoït re~û doh~~rc <mo Ngù~ë a~Me,~~a~< res distmgoëes, ~M ~ÏqcHtiOa pte~e de &cSi~ et de gi~cë~ a dut & ce< dona exté~~ ses ~M'emiers a~~Aida~ ~uel~ef ca~s Httéra;e~~r~c~e.. mëota~lu{dM~ea~~C6! TFavart et ~n n'étaient ~ûit~ ou d~ W~ y:v~ M~ea d~ mô~ avec ïeCave~ ava!t ~rdu'cett~friJJië~~ et cea$~~Mï~nte~ quî a~nt ~&de TeNp~t ~.a~a~ ]!)m'n~é~ a~a~ aM~~ge~ a~aMesM ~oiaservment encore q~e~ue rs" noNomée<a ~N~r: t ,~Mpï s'y Mentôty~~a~ quer soo.tatent pom* la rame- né Jtm attîra quelquesenaet!~5 e~ ~ea~pup< de, pa~Mns :~ap iM~ natsspï~pyesq~etqu~avcc ~eïtchant, ~ec~ !am~han.- ce~~ H no manqjue & !a p!~patt dea hommeaqMedeï'espr~pour ~nta~ et;; :.io~n~' pa- 'Mn ~oH~ne~<o~é, ta~ ~iï~a~ ~.geas.e- ~Mc~ etj~ Battent e~ rëxcttcnt~~om~e un chatnpMn propre & servïrïeurtmpmssante ïnaHgmté, mais iïs~e caressent sans ranmer. Ds se pé~uMs~nt dés coups qu'il porteetde ceux qu'tÏ reçoit. Eprouvé~t-ilquel- qufs revers, ses plus zé!és par- tisaMssounent&sonbu~titïatton. C'est toujours ce publie mcoïts- ~nt dont parle Vottaire: «~ Natteet <nofd,qui dressepar MttiM «<Jae<<ttue,et par <t<go&t i~t. o Quelques patnpMets s!gna!è- rentïespremteM~Bde~ivaro! danshearnèredesiettces. TeHes sont sa Ze~hp ah~ aesJ~< & ~~M J~y~w~, et le ~~<~ sur !c ~êmp poème, intitulée~ <~o~ ~Cérutt! disait de cette satire: c~ M~/M~MM~j~ J<t~M~ de J9~~ ~M~'~!J~~ i'MMK~KC~er. Bientôt j~ivarol s'annota en ~ttérature par sa traduction du ~M~. Bu~ïon a qui il Fen- .voya, s~eria apr~s l'avoir lue Ce M~ ~O~jf une ~KC~MM ?M~M KF26 ~M~do C~t~M~M. .) C~sit: dan~ la traduction du '~M~ que Rivarol a montre tout quepeut !a patience et !a ae~ïHté du talent. Il n'y a point d'athée de style dont traducteur ne se soit avisé, pour Varier ses itorn~es; et quand M ne peutprésenter une haage' én <ace~ il roiÏi'eparMn pro~ BI ou par soa revers. Dans cette lutte hardie avec le plus ex- traordinaire ~es poètes ~notrd ïangue semiMe avoir conquisund ioute de tournures et d'exprès- sions ~QUveUes4 La traduction de ce singulier génie dirait trois; proMémes diineMes A résoudre ï ]tl <aM~ rendre ap~ épergie~ en-' noMi~ aa bassesse ~ët ,~ç~Mer ses obscurités et ron~peut dire que) Riyarol ïes a pr~s~ue toujours ~o~aavec beaucoup~e ~e~ heur.' Cettetraduction est peut- être de tous les ouvrages de Ri- yarol celui dont .le style est Ïe plus ~ain;)Ct H y a beaucoup de morceaux dignes d~être placés côt4 de ceux de nos ma~es. i Rtvaroïdisait«Onauupnmê dans Ïe ~f~M~ que !a traduc- tion du DANTE ~~Jp<MJ~- ona iMpnmé a!Heùys que ~e d!scouys ~ur~UNÏVERSALITÉ ~E LA LÀN6UE FRANÇAISE, M' J~~M' dois sans doute 'beaucoup regards et de feconoaissance aux deux écrivains qui m~ont successive-* ment foit rhonneur ~e me cri-' tiquer; mais }e suis pourtantia- ché que l'un de mes critiques (M. Framery ) ait si bien prou- vé qu'il ne savoit pas l'italien, pour mieux démontrer que je n'avais pu traduire le JE~M~ et que l'autre (M. de Sauseuil) ait cru devoir faire beaucoup de solécismes pour mieux prouver que je ne savais pas le ~ancaîs. a Le DMCOM~~My ~MMt~ litéde la /«~~<?j~!M~MC par- tagea le prix avec une disserta- .tionallemandesurle m~me ~u;et. LeR deux auteurs couronnés <le" veloppeattrès-bien les causes de 1't~M~M~e ~K~MC ,Mp~M~ 6t qoii'ont re~ûc' ïa tangue classique de ~Europe:; Kloisitsse sont~<n gardés d~- ctaircir la tro!si~me part!ù de la question proposée par l'acadé" Mne de Beri!H JE~-<~ 7?~~ yM'C~ COM~ C~~ ?~M-* ~~«~e? Cïcmcn~ de Dijon s~ chargé desuppléera leur silence~ et voici 16 précis de ses obse~ vatioas< « il est certa!n que Hût~e Ïan~ gtïe ne peut plus périr Ïés ou~ orages de nos grands tunait,res l'CNt tendue im!horteHe< Mais ne pourrait-~ pas arriver que la langue dé nos fameux écrivains fût un jour une langue morte et savante, qu'on étudierait comme la grecque et la latine tandis qu'une autre langue française aérait vivante et méprisée? Du moment que littérature est sacrinée aux scieMces exactes; toutes sortes d'esprit~ sans élé-< vation, &ansgénie, sans aucune connaissance du styte et de la langue,. se jettentdans cette car< rière, et le jargon acientinque domine MM~MM~.Lahm-' gué française doit donc dépéri!* de jour en jour avec les belles- lettres. La plupart desécrivains ignorent, je ne dis pas se~ïe~ ment le génie les richesses et les ressources de leur longue, mais ses règles,ses exceptions, y ses propriétés, ses élémeas, -ses racines y ses constructions, 3 ses tours et le meilleur usage 3e ses. locutions. ~instruction cet égard est nëgUgée avec un mé< pris rustique. Les tribunaux, ïe$ théâtres retentissent de barba- rismes ambitieuxet des &ute$!ea plus grossièrescontrela langue, sans compter les tours Impro" près, les phrases louches, les constructions saunages, les ex- pressionsantipathiquesetibrcées~ qui ne sont d'aucun idiome.a <Bientôtun monstrueux idiome composé de tous les patois pro- vinciaux, reléguera la langue vraimentfrançaisedans lesbiblio- thèques, et dominera parmi nous sous le nom de &<Mj~M- p~M, comme les Romains virent la &<M.M ~e~M~ régner dans le Bas-Empire. Quels seront alors nos droitsà l'estime et à l'accueil des étrangers? Que deviendra l'MM~~a~Za!~g~C/~M- ~MC?a La Harpe, dans sesZe~ JP~M~ 2~, porte ce jugementsur le Discours de Rivarol «L'au- teur développe les causes de l'u- tOtiversaHté de laian~e française -avec beaucoup d'esprit, mais par ~bis avec <:e!ui d'autrui, notam- ment de l'abbé de CondiUac. II ades connaissances; son style est rapide et brHïant, mais gâte & l'excès par Fabus des figurés et des métaphoïes. a En efiet, Ïe style de Rivarot est une métaphore eontinueUe. C'est un style phosphorique. hauteur sacrine trop Je goût & Fesprit. C'est reniant uploads/Geographie/ esprit-de-rivarol-rivarol-antoine-bpt6k75225h.pdf
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- Publié le Jui 03, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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