Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Cours de littérature c
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Cours de littérature celtique. 1, Introduction à l'étude de la littérature celtique / par H. d'Arbois de Jubainville,... Arbois de Jubainville, Henri d' (1827-1910). Auteur du texte. Cours de littérature celtique. 1, Introduction à l'étude de la littérature celtique / par H. d'Arbois de Jubainville,.... 1883. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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O~RBOIS DE JUBAINVILLE ;) i j'< 'Ot'ESSEU))AUCOLLf:r.KbEFn,<t:): PARIS ERNEST THORIN, ÉDITEUR UBBAmE DU COLLÈGE DE FRANCE, DE L'ÉCOLE NORMALE SUPËMEUM, DES ÉCOLES FttANÇAtSESD'ATHÈNES ET DE HOME 7, RUN DE MÉDIOIS, 7 1883 LKS CELTESET LES LANGUES CELÏ~ES LEÇON D'OrrvER'TURE f)U COURS DELANGUE ETLITTERATURE CELTIQUE AU COLLÈGE DE FKANCE (<) 1 Pour arriver à se former des Celtes, nos ancêtres, une idée scientifique, le moyen le plus sûr est de commencer par étudier leur langue. Leur langue le celtique, est le rameau le plus occidental de la famille indo-européenne. Ce rameau se distingue des autres rameaux de la même famille linguistique par divers caractères, dont un des plus remarqua- bles est la chute du P primitif ainsi l'adjectif qui s'écrit en français plein, en latin plênus, en sans- (t) 14 février 1882. critpr~<M, p~r~KM,devient en vieil irlandais lkn, en vieux gallois ~ec~ en breton ~t~ père, en sans- crit ~tM au nominatif, pitaram à l'accusatif, en grec TtK~c, en latin pater, se dit athir en vieil irlan- dais (1). Le celtique ancien était divisé en dialectes comme le nouveau. Des dialectes du celtique ancien, celui que nous connaissons le moins mal est le gau- lois, qui chez nous a précédé le latin, et dont la langue celtique, parlée en Grande-Bretagneau temps de l'Empire romain, était une variété (2). Un dialecte différentétait usité en Irlande à la même époque il avait conservé le qu primitif, tandis que gaulois changeait le qu primitif en p (3). Ainsi, en (1) Citons encore le sanscrit tipari, en grec fm~p, en latin s-uper avec p médial, mais sans p dans le gaulois MCf-, ver-, qui est devenu en vieil irlandais for, en vieux gallois guor (~ en irlandais, gu en vieux gallois, tiennent lieu de v initial).Pour plus de détails, voir un mémoire de M. Windiseh dans les Bêtifie de Kuhn, t. VIII, p. 1 et suiv. (2) Les ressemblancesdu gaulois avec la langue celtique parlée en Grande-Bretagneau temps de l'empire romain ont été étudiées parZeuss, Grammatica celtica,2'ëdit., p. vt-vni. Des observations de Zeuss on peut rapprocherle texte suivant a Britanniam qui mor- tales initie coluerint, parum compertum. In universum tamen ms- timanti Gallos vicinum solum occupasse credibile est. Sermo haud multum diversus H (Tacite, Agricola, Il). L'établissement d'une populationgauloise sur les côtes de la Grande-Bretagne est men- tionnépar César, De bello gallico, livre V, chap. XII, 2. – Le même auteur nous apprend .que Divitiacus, roi des Suessions, étendit sa domination sur la Grande-Bretagne (De bello gallico, livre II, chap. iv, §7.) (3) Grammatica celtica, 2' édit., p. 66. irlandais comme en latin, on avait gardé la guttu- rale sourde initiale du nom de nombre « quatre, » en latin quatuor mais en gaulois cette gutturale était devenue labiale quatre se dit petor dans le composé gaulois petor-ritum, t char a quatre roues (1), » petuar dans le dérivé Pc~uo~ec, nom d'une ville de Grande-Bretagne (2). Dans les siècles voisins de la chute de l'Empire romain, il se fit dans les dialectes celtiques une ré- volution analogue à celle que subit alors la langue latine de là les dialectes ou les langues néo-celti- ques. Des langues néo-celtiques, les unes sont issues de la variété du gaulois qui se parlait en Grande- Bretagne ce sont le gallois et le breton, qui vi- vent encore aujourd'hui le cornique ou langue de la Cornouaille anglaise, éteint au siècle dernier. De l'irlandais primitif sont issus 1° l'irlandais, où l'on distingue ordinairement trois âges vieil irlandais, moyen irlandais, irlandais moderne 2" le gaélique d'Écosse 3" le manx ou langue de l'île de Man. Les langues néo-celtiques forment donc deux (1) Varron, liv. XIV Rerum divinarum, cité par Aulu-Gelle, liv. XV, chap. xxx. ~an-o cum de petorrito dixisset esse id verbum 9<tMtMm. Cf. QmntUien, liv. I, chap. § 57 gallica valucrunt«< petorritum et Festus qui. au mot Pe<oW<Mm. s'exprime ainsi et SsHtCMM oeMcMh<m esse et nomen ejus existimant a MMMefo 9Me(Mor rogarum. (2) nETeuaph. PtoMmëe, éd. Nobbe, liv. II, chap. tn,g 17; éd. Wilberg, p. 108. Cf. Notitiadignitatum, éd. Boecking, II, 113, 880. groupes qui viennent, l'un. de la variété du gaulois parlée en Grande-Bretagne, l'autre de l'irlandais primitif. Ces groupes conservent les caractères dis- tinctifs des dialectes anciens dont ils descendent. En gallois, on cornique, en breton, comme en gaulois, le qu primitif est remplacé par un~o « quatre se dit pe~'n(M', pedwar en gallois, peswar en cornique, pévar, péouar, pouar en breton. Cette substitution de consonne n'a pas lieu dans les langues nées de l'irlandaisprimitif; « quatre H se dit en vieil irlandais cethir, en irlandais moderne ceathair, en gaélique d'Écosse ce:~M*, en manx kiare. Les dialectes mo- dernes nous offrent donc la même bifurcation que les dialectes anciens. On désigne souvent par le mot « celtique l'en- semble de ces dialectes ou langues d'âge différent, les unes mères, les autres filles mais quand on veut s'exprimer avec plus de rigueur, on distingue deux époques l'époque du celtique ancien, dont l'origine se perd dans la nuit des temps, et l'époque néo-celtique, qui succède à la première vers une date contemporaine de celle où naissent les langues néo-latines. Nous avons emprunté le mot < celtique a au grec. ,C'est un dérivé du substantif K6Xi:<(l) par lequel les (t) Glück a proposé de considérer Ks~Toc comme dérivé d'une ra- cine KEL, « élever, qui se trouve dans plusieurs langues indo- européennes, notamment en latin dans le dérive M~tM= ce!-<o-ï (BetO~e de Kuhn, t. V, p. 97). On doit reconnaître la même racine dans le vieil irlandais clethe « grand, noble, élever » qui a deux ar- Grecs désignaiont les Celtes continentaux. Co durivo apparaît pour la première fois, mais avec un sens géographique,chez Hécatée de Milet. Hécatéo, vers la fin du sixième siècle avant nn're ère, a publié une sorte de géographie uùiversolio intitulée !~<; ~pfoSot ou « voyage autour du monde, c Malheureusement il n'en reste que des débris. Mais dans un fragment qui nous a été conservé uploads/Geographie/ cours-de-litte-rature-celtique-1-arbois-de-bpt6k962104.pdf
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- Publié le Mar 29, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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