INTERPRETATION DES IMAGES SELON UN CONTEXTE PARTICULIER 1. Image 1 Cette diapos

INTERPRETATION DES IMAGES SELON UN CONTEXTE PARTICULIER 1. Image 1 Cette diapositive introduit les principes de l’approche systèmique. En effet, dans le cadre du cours d’analyse systémique appliquée à l’aménagement du territoire, aux paysages et au developpement intégré, ces principes sont décrits en fonction d’actions d’aménagement du territoire, des paysages et des écosystèmes, l’objectif étant de concevoir des plans capables de mettre en œuvre un développement intégré et durable. Dans ce contexte, plusieurs exemples peuvent illustrer les principes de l’approche systèmique. Ces derniers, peuvent être illustrés par le fonctionnement d’une montre (comme vu au cours). Néanmoins, dans le cadre de cet examen, nous proposons expliquer ces principes à travers le fonctionnement d’un groupe électrogène (un petit générateur) avant de faire une application particulière sur un paysage donné. En effet, un générateut et/ou un groupe électrogène est constistué d’un ensemble d’éléments, notamment : le moteur, la génératrice, le réservoir, le carburateur, le filtre à air, les chassis, l’échappement…Ces différents éléments n’ont aucune fonction, aucun sens, aucune importance en eux-mêmes (c’est-à-dire, pris isolement). Cependant, ces éléments acquièrent de l’importance, lorsqu’ils sont combinés les uns des autres, pour former un groupe électrogène. Dans cette combinaison, chaque élement, se voit attribuer un rôle, une fonction compatible avec les autres élements, de telle sorte que l’absence d’un élement pourrait handicaper le bon fonctionnement du groupe éléctrogène. De ce fait, cette combinaison d’élements, permet de constituer un groupe éléctrogène, qui par conséquent, génère des propriétés émergentes. Dans ce contexte, le groupe éléctrogène issu de la combinaison d’élements très variables, en terme de tailles, de fonction… nous permet d’avoir de l’électricité, et ainsi repondre à beaucoup de nos besoins vitaux. Cet ensemble (le groupe électrogène), constitue un système et dispose des propriétés émergentes qui ne peuvent pas être trouvées au niveau des éléments pris isolement. Il s’y dégage enconséquence, une certaine hierarchie. Dans ce sens, l’hierarchie de base est constituée des élements en soi, avec des formes et rôles très variés. L’autre niveau hierarchique, est le niveau supérieur (le niveau ou tous les élements sont combinés pour former un groupe électrogène, générant ainsi, des proprités nouvelles, des propriétés emergentes, ici l’électricité). Ceci constitue le principe même de l’approche systèmique. Cette dernière, recherche les propriétés émergentes en analysant un système. Et pour comprendre un système donné, cela suppose, que l’on ne doit pas se limiter à la connaissance des éléments qui composent le système, mais par contre, l’on doit également connaitre les rélations entre ces éléments (les interactions), la fonction de chaque élément (analyser le système sous un angle holistique)… ceci introduit la notion de la complexité du système. Dans le contexte d’un paysage forestier anthropisé, par exemple dans le pourtour de la ville de Kisangani, Bamba I et al, (2010), décrivent un ensemble des composantes notamment : la forêt dense, les zones baties (les agglomérations humaines), les resaux routiers, les reseaux hydrographiques, la population…Tous ces éléments pris ensemble, forment un système (le paysage de Kisangani). A cet effet, la prise en compte de toutes ces composantes, permet de cerner le fonctionnement du système (le paysage de Kisangani). Dans ce sens, les auteurs décrivent par exemple, l’effet de proximité des agglomérations humaines sur la proportion forestière. Ainsi, les allures des courbes montrent que les proportions de la forêt dense augmentent à mesure que l’on s’éloigne des villes. La compréhension de ces interactions, nécessite donc, une approche systémique, multidisciplinaire. Image 2 L’approche système se circonscrit en considérant les ensembles comme un système, comme un tout. En effet, chaque élément du système pris isolement ne dispose pas de valeur en soi. Cependant, la combinaison des éléments du système permet de générer des propriétés émergentes, recherchées dans l’approche systémique. Cette dernière aborde ainsi, des problèmes de façon globale, intégrée et interdisciplinaire. Dans cette logique, l’approche systémique peut être située dans un cadre historique. En ce sens, la figure ci-dessus, illustre les étapes du cheminement de la pensée. Selon la figure ci-dessus, le cheminement de la pensée aurait suivi un certain nombre d’étapes. En effet, l’homme dans sa quête de connaissance, a recherché des explications simples et logiques aux phénomènes du monde. Ces explications furent tout d’abord d’ordre mystérieux ou mythique (le mitos), et d’ordre réligieux (theos : recours aux dieux). Le mythe (en grec Mitos), est une construction imaginaire (un récit, une représentation, des idées) qui se veut explicative des phénomènes cosmiques ou sociaux. Il met en scène les forces de la nature, sous la forme de dieux ou de héros. L’exemple le plus édifiant est celui des mythes fondateurs du monde ou cosmogonie (théorie de la formation de l’univers). D’un autre côté, les païens polythéistes, pour savoir interpréter les causes des phénomènes, font appel, non pas à Dieu, mais aux dieux (en grec, Theos) ; chez les grecs antiques et les romains, les dieux et déesses étaient présent(e)s partout ; chaque domaine avait son dieu ou sa déesse que l'on invoquait et que l'on interrogeait. En Afrique, même aujourd’hui, certaines peuplades invoquent Voudou, Mamiwata, pour obtenir une réponse favorable à un problème. Plus tard dans l’histoire l’évolution de la pensée, l’homme a commencé à réfléchir, à objectiver sa pensée. C’est l’époque du rationalisme. Etymologiquement le mot rationalisme vient du latin « rationalis », c'est-à-dire rationnel, ce qui est fondé sur le raisonnement. Avec les philosophes grecs notamment Platon ( -427 à -347) et Aristote (384-322 av. JC), l’explication des phénomènes n’est plus d’ordre mythique ou religieux mais fait plutôt appel à la raison. C'est l'étape du discours rationnel. René Descartes (1596-1650), philosophe, scientifique et mathématicien français, est l’un des promoteurs du rationalisme moderne. Il a en effet, insisté sur l'analyse et la décomposition de toute réalité en ses éléments (ou composante). Il s’agit là d’une analyse réductionniste. Cette analyse reductionniste, ne permet pas d’appréhender les propriétés émergentes. L’époque actuelle correpond par ailleurs, à l’époque de l’approche systémique. Cette dernière considère le problème dans son ensemble. Dans ce contexte, on considère non seulement les élements qui composent le système, mais ausi les différentes interactions entre ces élements. L’approche systémique utilise donc la raison, comme dans le rationalisme, mais sans un reductionnisme. Ceci étant, le système peut être compris comme un ensemble dynamique et ouvert composé d’éléments en interaction dynamique (organisés en fonction d’un but). Considérant le système, nous pouvons dégager quatre mots-clés importants : les interactions, la complexité, la globalité et le système. En effet, ce sont les interactions entre les éléments du système qui font que le système génère des propriétés émergentes. Ces interactions peuvent être de différents types : échange d’énergie, de matière, d’information… La complexité traduit par ailleurs, la diversité d’éléments organisés à des niveaux hiérarchiques différents, et à des interactions très variables. Et la globalité traduit le fait qu’il est nécessaire de considérer tous éléments comme un tout. Image 3 uploads/Geographie/ examen-yan.pdf

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