TD Histoire moderne / Tripet Benjamin - Bontemps Benjamin. Exposé le « Grand Hy

TD Histoire moderne / Tripet Benjamin - Bontemps Benjamin. Exposé le « Grand Hyver » de 1709 : un témoignage Rappel méthode de l’exposé/commentaire par Vignaud : -> 50% de la note = expression orale, pédagogisme, articulation. -> 50% de la note = explication du doc, le but est de tout exploiter dans le document (même si cela ne nous semble pas important, il faut l’expliquer). -25 min - 30 max. -Pour la répartition : l’Intro compte pour 1 partie (pas la ccl°) donc 1 pers pour Intro et 1ère partie et une autre pour 2 parties et la ccl°. -Faire une feuille de plan à photocopier pour le prof et quelques élèves (Noms, Titre exposé / Parties, sous parties / Bibliographie / si place, mettre un résumé de l’intro ou une chronologie ou une biographie (on est libre sur ça). Intro : Nature, Auteur, Destinataire éventuel, Contexte, Analyse du texte (= résumé du texte, plan du texte), Problématique, Annonce du plan. Dvplt : 3 Grandes idées, 3 sous-parties = arguments, + exemples, citations passages du texte à l’intérieur des sous- parties. CcL° : Bilan (penser à répondre à la problématique), Intérêt du document, Ouverture. ---- Pour plus de précisions lire « Memento pour commentaire du document historique » p10-13 du cahier de TD ---- Bio de Jean-Henri Haguenot : - Naissance / Mort? -> Né le 3 janvier 1646 – Montpellier / Décédé le 21 février 1730 - Montpellier, à l'âge de 84 ans. - Fonction ? -> docteur agrégé en chirurgie (depuis 1668) ; contrôleur général des finances du Languedoc en 1695 (anobli en 1704) ; professeur de la faculté de Médecine de Montpellier en 1715 (à une chaire nouvellement créée « pour le service des pauvres »). - Religion? -> famille de médecins et de juristes d’ascendance protestante -> Mais Jean-Henri converti au catholicisme (janséniste ardent, membre des Pénitents blancs). - Famille ? -> Les Haguenot sont originaires de Nancy. Un de leurs ancêtres, Thierry , vint à Montpellier à la fin du XVIe siècle et s'y installa comme chirurgien , ayant en outre rempli les fonctions de démonstrateur royal d'anatomie , à la mort de son beau-père , le chirurgien Balthazar Gariel. Thierry Haguenot devait avoir une importante descendance qui intéresse à la fois la médecine , la chirurgie et la pharmacie , soit à Montpellier même , soit á Pézenas. Citons en premier son second fils, Honoré , qui devint démonstrateur royal d'anatomie , à sa mort , et qui , par conséquent , avait embrassé la profession chirurgicale. L'ainé, Pierre, devait devenir médecin. II ne faut pas le confondre avec son neveu , fils d'Honoré , aussi prénommé Pierre , qu'on retrouve portant , improprement , le titre d'agrégé. Les deux derniers enfants, tous deux prénommés Jean, devinrent, l'un pharmacien , l'autre chirurgien. Ce dernier, époux de Marie Casseyrol, devait avoir un fils, Jean-Henri , Q u i est le pér e d e celu i qu i nou s intéress e ici (Henri Haguenot*). Jean-Henr i Hagueno t ( 3 janvie r 1646-2 2 févrie r 1730) avai t entrepris des étude s medicales. La dat e d e so n immatriculatio n n'est pa s connue , mais il soutin t se s examen s au x date s suivante s : Baccalauréat , le 18 févrie r 1666 ; Licence , le 20 févrie r 1666 ; Doctorat , l e 18 juille t 1667 (1). II tent a ensuit e s a chanc e a u concours professora l d e 1672-1673, mais e n vain . Toutefois, il avai t obten u précédemment , san s concours, l e 24 aoü t 1668, l'agrégatur e d'Andr é Brune l qu i lu i conférai t un e plac e secondair e mais important e dan s l'Universit é (2). Le 26 jui n 1684, il devai t épouse r Marguerite Astruc d e qu i il eu t d e nombreu x enfants… -> voir suite très intéressante : https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1973x007x004/HSMx1973x007x004x0273.pdf Ses parents : Jean HAGUENOT, consul de Montpellier 1614-1677 (Maîte apothicaire à Montpellier, 4è consul de Montpellier en 1665) + Marie de CASSEYROL. Ses 2 frères : Henri HAGUENOT (1650-1725) + Honoré HAGUENOT (1650- ?) Voir arbre généalogique : https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=haguenot&oc=0&p=jean+henri *Bio de son fils “Henri Haguenot”: - https://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/presentations/consultations-medicales- ecrites/haguenot.php - https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM34002288 Henri Haguenot est né à Montpellier le 16 janvier 1687 dans une famille de médecins et de juristes d’ascendance protestante [1]. Fils de Jean-Henri Haguenot (1650-1730), médecin, contrôleur général des finances du Languedoc en 1695 (anobli en 1704), professeur de la faculté de Montpellier en 1715 (à une chaire nouvellement créée « pour le service des pauvres »), Henri Haguenot a été licencié en 1706, puis docteur de la faculté de Montpellier en 1707. Il exerça d’abord comme médecin des pauvres de la Miséricorde de Montpellier et dirigea avec son père le collège de Gérone pendant la Guerre de Succession d’Espagne avant de devenir professeur à la faculté en 1717, dans la chaire de son père, puis dans celle de chirurgie-pharmacie à la suite d’Astruc en 1731. Il fut également membre de l’Académie des Sciences de Montpellier (adjoint en 1706, associé en 1711) et conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier en 1741 (une charge anoblissante achetée pour 63 000 livres). En revanche, il refusa une charge de médecin ordinaire de Louis XV. Haguenot fut doyen de la faculté entre 1762 et 1767 et à partir de 1767 recteur perpétuel de l’hôpital Saint-Eloi, auquel il légua ses biens et sa bibliothèque à sa mort survenue à Montpellier le 11 décembre 1775 à l’âge de 88 ans. Des deux mariages contractés en 1732 et en 1739 (la première femme étant morte en couche), aucun enfant n’a survécu. Haguenot est très connu à Montpellier pour avoir fait construire entre 1752 et 1760 par Jean-Antoine Giral une « maison des champs » qui deviendra « l’Hôtel Haguenot », une des « folies montpelliéraines » en contrebas de la promenade du Peyrou, qui abrita pendant 15 ans les travaux de la Société Royale des Sciences. Ses relations avec la faculté de médecine furent parfois difficiles puisqu’il se brouilla avec François Chicoyneau en 1749, qui avait refusé de lui accorder Farjon pour survivancier, et qu’il démissionna en 1767 de sa fonction de doyen à la suite du concours de 1766 qui vit l’élection de Broussonet au lieu de Farjon qu’il soutenait. Le « Livre de raison » de JHH : - Nature ? -> livre de raison = Livre domestique, tenu par le père de famille, où sont notés les comptes du ménage, ainsi que, parfois, les grands événements familiaux (naissances, mariages, décès) et toutes sortes de faits de la vie quotidienne. - Date de parution ? -> on ne sait pas. Les « Documents de l’Histoire du Languedoc », édition Privat, 1969, de Philippe Wolff : - Où trouver le livre ? -> à la BU. - Ce qu’il raconte ? -> juste un recueil de documents historiques sur le Languedoc (retraçant l’histoire de la région depuis la préhistoire). - Indices sur le « Livre de raison » de JHH ? -> aucun. - Philippe Wolff : un médiéviste de la seconde moitié du XXe siècle / Après des études supérieures à Rennes et à la Sorbonne (D.E.S. ; agrégation d'histoire et de géographie en 1936) / né en 1913 – mort en 2001. Contexte du témoignage : - Le « Petit âge glaciaire » = période qui commence au 14e siècle et se termine au milieu du 19e (vers 1860). -> correspond à un léger refroidissement des températures moyennes annuelles (moins d'un degré), suffisant pour provoquer des hivers rigoureux et avoir des effets néfastes sur les activités humaines, principalement l’agriculture. -> période la plus froide = 1650-1730 -> mauvaises récoltes tous les 5-10 ans (hivers trop froids, été pourris) => engendre des crises démographiques tous les 5-10 ans. (cf. le Roy Ladurie "histoire du climat depuis l'an mil", paris, Flammarion, 1967). - Le « Grand Hyver » de 1709 = évènement climatique exceptionnel : touche toute l’Europe et particulièrement la France car son modèle agricole était encore peu évolué. -> l’évènement débute en octobre 1708 et se termine fin février-début mars 1709 en France. -> L'hiver 1708-1709 en France fut extrêmement irrégulier. Des périodes de froid intense (=gel) suivie de douceur (=dégel) se succédèrent, avec des cons désastreuse : - octobre 1708 déjà particulièrement froid (annonce un hiver rigoureux -> augment° des prix des céréales). - décembre 1708 particulièrement doux et pluvieux -> la végétation avait commencé à redémarrer et la sève des arbres à monter -> cultures exposées au gel. - janvier 1709, soudain/brutal -> froid intense au jour de l’Epiphanie (au 6 janvier) -> qui dura 17 jours, jusqu’au 22 janvier -> Pic le 11 janvier avec −16,1 °C à Montpellier et −17,5 °C à Marseille -> tous les fleuves du Midi furent gelés => exceptionnel pour le sud de la France. => résultat : uploads/Geographie/ expose-grand-hyver-1709.pdf

  • 28
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager