THEME: LE COMMERCE NUMERIQUE EN AFRIQUE NOMS DES EXPOSANTS: SAFIATOU GUEYE NDIO

THEME: LE COMMERCE NUMERIQUE EN AFRIQUE NOMS DES EXPOSANTS: SAFIATOU GUEYE NDIOBA DIOUF RAMATOULAYE SEYNI GUEYE MARIEME DIAGNE AISSATOU ABOU DIA ASSANE DIOP PLAN: INTRODUCTION: I. LES DIFFICULTES RELATIVES A L’ELECTRICITE: II. DES PROBLEMES RELATIFS AUX INFRASTRUCTURES DE LIVRAISON: III.DES PROBLEMES LIES AUX PAIEMENT: IV. UN PROBLEME MAGEUR: LA CONFIANCE DES CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS: V. LES SOLUTIONS COMMUNES: 1. L’AIDE DE L’OHADA: 2. LE E_COMMERCE DE LA DEBROUILLE: CONCLUSION: INTRODUCTION: Malgré l’absence de systèmes de paiement électroniques appropriés et un faible accès à internet, de plus en plus d’entrepreneurs africains se lancent dans le commerce en ligne ou E-commerce. Ce dynamisme est dû à plusieurs facteurs objectifs et communs à la plupart des pays du continent: l’insuffisance d’infrastructures commerciales de qualité, l’augmentation croissante des personnes connectées à Internet, la création d’une nouvelle classe moyenne jeune et avide de consommation, la capacité de la population à rapidement adopter les innovations technologiques”, explique William Ngandu, directeur général de Lezando.com, premier site de e-commerce en République démocratique du Congo. La mondialisation de l’économie numérique a encore beaucoup de chemin à parcourir lorsque l’on sait que nombre de territoires sont privés d’électricité ou ne bénéficient pas des infrastructures nécessaires à un Internet de qualité. L’exemple de l’Afrique est topique. D’autant qu’en son sein même les disparités quant aux infrastructures sont grandes, et les mentalités des citadins et des villageois font le grand écart quant à la confiance apportée dans l’économie numérique, qu’il s’agisse de commerce B to B ou B to C Mais le continent Africain est composé de pays très divers concernant les infrastructures électriques, les avancées technologiques et la pénétration de l’Internet (24%) et du e- marché. Globalement, les difficultés rencontrées sont les mêmes selon les Etats et donnent lieu à des solutions communes. Pour illustrer notre propos, nous montrerons un pays dans lequel les problèmes qui se posent à l’Afrique en matière de commerce électronique sont topiques : le Cameroun I. LES DIFFICULTES RELATIVES A L’ELECTRICITE Les répercussions sur la pénétration de l’Internet et du commerce électronique sont liées à l’absence de couverture fiable en électricité, ce qui, in fine, devient un obstacle au commerce électronique. Selon une étude du cabinet Deloitte en 2016, 20% seulement des Africains aurait un accès Internet. De plus, le coût d'utilisation et la rapidité des connexions elles-mêmes engendrent du découragement. Pour y remédier, le pays, à l’instar d’autres pays d’Afrique, ne ménagent pas leurs efforts, particulièrement les milieux issus du monde du commerce II. DES PROBLEMES RELATIFS AUX INFRASTRUCTURES DE LIVRAISON Si le commerce est si peu développer au Cameroun, c’est que les infrastructures de livraison sont défaillantes. L’un des principaux problèmes est l’adressage : connaître sa propre adresse est dans nombre de villes et de campagnes complexe, commander est déjà difficile, mais en l’absence d’infrastructure routière, de GPS, les livraisons deviennent un véritable frein au développement du commerce électronique, et pour les entreprises, et pour les consommateurs. III. DES PROBLEMES LIES AUX PAIEMENTS En raison des problèmes sus-énoncés, il est hors de question pour quelque consommateur qui se lance dans une commande de payer sur le site web du e-commerçant. Celui-ci se voit donc contraint de proposer un paiement cash à la livraison. 90% des achats en lignes sont réglés en cash lors de la livraison. La raison est à trouver dans le faible taux de bancarisation de l’Afrique (10 à 15 %). IV. UN PROBLEME MAGEUR: LA CONFIANCE DES CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS Entre les coupures Internet, les problèmes d’adresses, de postes, de livraison et de paiement, de fraudes, le coût lié aux connexions transfrontalières qui ralentissent d'avantage l'acheminement des produits commandés, les consommateurs n’ont pas confiance dans le e-commerce et rejette une pratique qui pourtant serait dynamisante de l’économie, créatrice d’emploi, d’offres et de demandes. Aussi, fallait-il que l’Afrique et ses pays se dotent de solutions communes pour ces problèmes communs (même si, nous le verrons en seconde partie, les degrés d’intégration du commerce électronique peuvent être fort disparates d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre). Néanmoins, même si le commerce en ligne en Afrique représente 2% du marché mondial, les perspectives de croissance restent prometteuses dans un continent où tout reste à faire et à construire. V. LES SOLUTIONS COMMUNES: 1.L’AIDE DE L’OHADA L’acte uniforme relatif au droit commercial général (AUDCG) de l’espace OHADA, dans sa version révisée de 2016 ancre la pratique commerciale dans la modernité avec un arsenal juridique reconnaissant les contrats dématérialisés (du chapitre I au chapitre V de l’AUDCG). Des études sont menées, dans l’univers B to B, des actes en cours de rédaction, mais l’effectivité n’est pas au rendez-vous, concernant la formation de ces contrats l’exécution de ces contrats, leur preuve. . De plus, il conviendrait de mettre fin aux disparités qui existent dans le domaine du commerce mobile (Richard Alemdjrodo, Les défis du commerce électronique dans l’espace OHADA, pour rétalir la confiance des utilisateurs ( http://www.uncitral.org/pdf/english/con gress/Papers_for_Congress/1- ALEMDJRODO- Les_defis_du_commerce_electronique _dans_lespace_OHADA.pdf ). 2. L’ACCEPTATION DE L’AIDE D’INVESTISSEURS PRIVES: Ces difficultés ont pour autant encouragé la mise en place de solutions pour contourner ces problématiques, comme l'accès à des smartphones à un prix abordable, les réseaux étant techniquement plus simples que ceux de l’Internet. De plus, certains géants du Web, tels que Google et Facebook, ont mis au point des applications dites Lite ou encore des pages web plus légères, qui consomment moins de bande passante afin de rendre l'accès internet moins cher. Les plateformes en ligne ont également accepté le paiement mobile comme mode de paiement CONCLUSION: SI LE MARCHÉ EN EST À SES PREMIERS PAS ET N’EST EN RIEN RENTABLE, LES DÉFIS, EUX, SONT NOMBREUX ET NÉCESSITENT DES INVESTISSEMENTS RÉGULIERS ET COLOSSAUX, NOTAMMENT EN RAISON DE LA FRACTURE NUMÉRIQUE ENTRE LES DIFFÉRENTS ETATS D’AFRIQUE QUI SONT TOUS TRÈS LOIN D’ÊTRE AU MÊME NIVEAU DE NUMÉRIQUE, EN RAISON NOTAMMENT DES DIFFÉRENCES EN MATIÈRE D’INFRASTRUCTURES. LA LOGISTIQUE DEMEURE EN EFFET UN OBSTACLE MAJEUR EN AFRIQUE. « LES MAUVAISES INFRASTRUCTURES ET LE MANQUE D’ADRESSES REPRÉSENTENT DES COÛTS CONSIDÉRABLES », GLISSE KAHAFEHE ABOUBACAR SILUE, QUI DIRIGEAIT LES ACTIVITÉS D’AFRIMARKET AU BÉNIN, AU MALI, AU CAMEROUN, AU SÉNÉGAL ET EN CÔTE D’IVOIRE. D’AILLEURS, DANS SON RAPPORT, LA É uploads/Geographie/ expose-sur-le-commerce-numerique-en-afrique-g4.pdf

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