Apprentissage nomade : des Coréens apprennent le français avec leur téléphone p
Apprentissage nomade : des Coréens apprennent le français avec leur téléphone portable Afin d’amener ses élèves à pratiquer le français, Hee-Kyung Kim leur a demandé de se filmer à l’aide de leur téléphone portable. Cet objet technologique très intégré dans les pratiques quotidiennes des jeunes peut être un support pour travailler l’oral, échanger entre pairs, développer des situations de communication proche du réel. dans un outil de type forum où elle pouvait à la fois commenter les productions et encourager les échanges entre pairs.Cette pratique relève de l’apprentissage nomade (mobile learning, en anglais), c’est-à-dire d’un apprentissage par l’intermédiaire d’appareils tenant dans la main, potentiellement disponible n’importe quand et n’importe où, et pouvant relever d’un apprentissage formel ou informel [3]. La variété des activités va de pair avec celle des outils : baladeurs, PDA, téléphones portables intégrant caméra vidéo et liaison Internet, sans compter l’ordinateur qui en est le complément quasi indispensable.Si l’on souhaite vraiment tirer profit du nomadisme et si l’on ne se contente pas de faire réaliser des activités de compréhension ou d’apprentissage lexical ou grammatical, les activités de production langagière réalisées par les apprenants auront lieu à des moments où ceux-ci seront seuls face à leur appareil, même si une mise en commun ultérieure des productions est prévue. On peut alors se demander quels sont les atouts et les difficultés liés à une telle situation d’apprentissage. Une autre question importante concerne les processus que les apprenants coréens mettent en œuvre pour réaliser leurs productions sonores asynchrones, et les avantages et inconvénients de ces manières de s’y prendre.Cependant, si quelques problèmes ergonomiques se sont posés à celles qui ont participé à l’expérience (la petitesse de l’écran, la qualité du son, la lenteur de connexion et le clavier), les étudiantes savent jongler avec les différents modes d’accès (téléphone portable, ordinateur à domicile) pour obtenir la meilleure qualité de service.Elles considèrent en outre que le téléphone portable est un outil ludique plutôt qu’un outil d’apprentissage : «En fait, déclare une des étudiantes, ce n’est pas pareil quand on télécharge soit des chansons, soit des jeux vidéos. Votre projet est un apprentissage. Je suis perplexe sur la possibilité d’apprendre avec le téléphone portable.» Enfin, plusieurs évoquent le coût d’accès à Internet et confirment ainsi que ce facteur doit absolument être pris en compte avant d’offrir un dispositif d’apprentissage mobile, du moins avec des étudiants qui ne gagnent pas encore leur vie.Cependant, les neuf étudiantes ayant participé jusqu’au bout à l’expérience et aux entretiens y ont aussi vu la possibilité d’apprendre n’importe où, n’importe quand.Quant aux corrections de la tutrice, elles ont un caractère sécurisant (lors de la production, on sait que l’on sera corrigé) et sont ressenties comme utiles pour mémoriser les formes correctes ; là aussi, l’asynchronie et le stockage sur Internet sont des atouts dans la mesure où tout le monde peut avoir accès à toutes les productions et aux corrections. Tous ces facteurs semblent avoir augmenté la confiance en soi, dimension importante pour des étudiants asiatiques.La possibilité d’apprendre «n’importe où» est plus théorique que réelle, du moins pour la production des vidéos, dans la mesure où il paraît impératif de se trouver dans un endroit calme pour se filmer. N’aurait-il pas été alors plus logique de demander aux étudiantes de se filmer chez elles avec une webcam ? La webcam permet d’avoir les mains libres et un retour d’image sur l’écran. Mais il serait sans doute dommage de faire perdre aux apprenants l’impression subjective de pouvoir apprendre n’importe où, même si la mobilité n’est finalement qu’assez peu exploitée. Les courses en ligne : passer au caddie visuel Après 10 ans de présence sur le Web, et bien que ce marché soit dominé par les grands de la distribution (Carrefour, Auchan, Intermarché, Cora, Système U…), l’e-commerce alimentaire peine à décoller. Sa croissance reste modeste - 10% environ - en regard de celle, exponentielle, de l’ensemble du commerce en ligne. Aussi les acteurs de ce secteur déploient-ils sans cesse de nouvelles stratégies commerciales pour conquérir des clients et les fidéliser. Sur le Web, comme dans les magasins, la concurrence fait rage. Serait-ce le bon moment pour passer au caddie virtuel ? Gagne-t-on vraiment du temps ? Faire ses courses en ligne, c’est très rapide, à condition - c’est un paradoxe ! - d’avoir du temps. Du moins au début, car, comme dans un nouveau magasin, il faut découvrir les rayons avant de remplir son chariot. Or, l’ergonomie des sites n’est pas toujours facile à appréhender. Il n’est pas évident, par exemple, de dénicher d’emblée du Nutella dans l’onglet "confitures et céréales" de telemarket.fr, alors que sur carrefour.fr il faut aller le chercher à la rubrique "petit déjeuner". L’important à la première commande est d’investir pour les prochaines : mémoriser son panier ou créer une liste de produits régulièrement consommés afin de ne pas avoir à les sélectionner ultérieurement, et donc de gagner du temps. Enfin, ce service implique de payer à l’avance, par carte bancaire - lorsque le paiement par chèque à la livraison est accepté, il coûte généralement 3 € de plus -, et de planifier le jour et l’horaire de livraison - de 8h à 22h, 6 jours sur 7 -, laquelle, selon l’heure d’enregistrement de la commande, peut avoir lieu dès le lendemain. Trouve-t-on les mêmes produits que dans le commerce traditionnel ? Pas exactement. À la différence de l’offre des supermarchés et, à plus forte raison, des hypers traditionnels, celle des cybermarchés est centrée sur les produits du quotidien : en moyenne, de 6000 à 8000 références sur auchandirect.fr, telemarket.fr ou expressmarche.com, contre 15000 dans un supermarché. Moins de choix, donc, et surtout moins de premiers prix : une centaine sur carrefour.fr, par exemple, alors que ce géant de la distribution ne cesse, par ailleurs, de promouvoir sa gamme discount. Enfin, comme en magasin, les informations concernant les produits (date limite de consommation, prix unitaire et au kilo, composition, valeurs nutritionnelles…) apparaissent, encore faut-il prendre le temps de les lire. Qu’en est-il des prix ? Ils sont, en principe, «réajustés chaque jour en fonction de la concurrence, mais il ne faut pas raconter n’importe quoi au client : la préparation et la livraison d’une commande ont un coût», souligne Nicolas Le Herissier, directeur du marketing et de la communication de houra.fr. En moyenne, les prix sont plus élevés de 5 à 15%, toutes gammes confondues, et les promos, sauf exceptions (200 références par semaine sur auchandirect.fr, par exemple), sont souvent moins nombreuses ou moins généreuses qu’en magasin. Combien coûte une livraison ? En moyenne 10 € pour une commande de 150 € ou moins, soit une facture finale majorée de 16 à 20% si l’on tient compte des prix plus élevés (hors promos) qu’en magasin. C’est un point faible, car un frein pour le consommateur, que chaque cybermarché cherche à corriger à sa façon. Par exemple, ces frais peuvent être offerts lors de la première commande (120 € au minimum sur carrefour.fr et auchandirect.fr) ou, en permanence, au-delà d’un certain montant (160 € sur courses.monoprix.fr et coursengo.com, 210 € sur carrefour.fr). Quelles sont les contraintes ? Une des plus classiques consiste à imposer un montant minimal de commande: 40 € sur expressmarche.com et telemarket.fr, 50 € sur coursesu.com (Système U) et 80 € sur carrefour.fr, notamment. Une autre est de limiter le nombre de bouteilles (eau, lait) pouvant être livrées. Enfin, carrefour.fr et coursengo.com refusent d’emblée d’effectuer la livraison lorsque le logement est situé au sixième étage sans ascenseur. Que se passe-t-il en cas de problèmes ? Même si les contrôles de qualité sont nombreux, notamment au moment de la préparation de la commande, le client n’est pas à l’abri de désagréables surprises…, il est vivement recommandé de vérifier le contenu de la livraison en présence du livreur. Ce dernier peut ainsi noter ce qui ne va pas. Cela évite au client d’avoir à appeler ensuite le service consommateur (les numéros de houra.fr et de telemarket.fr sont surtaxés) et lui permet d’obtenir sans histoires un avoir sur sa prochaine commande ou un remboursement des articles endommagés (sa carte bancaire sera recréditée ultérieurement). Si le service consommateur doit être contacté, il est impératif de le faire dans les 48h qui suivent la livraison. Attention aussi à ne pas changer d’avis,car annuler une commande qui a déjà été préparée coûte cher. migrations La mondialisation a ouvert de nouvelles voies aux migrations qui sont moins dépendantes des passés coloniaux. Si tous les continents sont concernés, l’Asie centrale et orientale, l’Europe de l’Est et l’Afrique centrale sont devenues depuis vingt ans de nouvelles zones de mobilité. Une diversification des causes de mobilité La surpopulation, la pauvreté, les crises politiques, les désastres environnementaux, les regroupements à caractère religieux ou ethnique, l’attraction du mode de vie occidental sont les nouvelles causes de mobilité. Ceux qui migrent disposent de réseaux transnationaux (familiaux, commerciaux, économiques et parfois mafieux) et d’argent pour franchir les frontières, même illégalement. Une seule exception, la migration forcée de réfugiés, qui se déroule pour les trois quarts dans le tiers-monde. Le uploads/Geographie/ francais 4 .pdf
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- Publié le Apv 27, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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