Gaume, Jean-Joseph. La |Révolution, recherches historiques sur l'origine et la
Gaume, Jean-Joseph. La |Révolution, recherches historiques sur l'origine et la propagation du mal en Europe depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, par Mgr Gaume,... 1856. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LA PARtS.–TYPOGRAFHtSDEHENHtPLOM, I11PR1YBVR pa L'BMFtmun, 8. G"'Ddtn, LA r RÉVOLUTION, RECHERCHES HISTORIQUE • Dl L'ORIGINE ET LA PROPAGATION DU MAL EN EUROPE, BCTUIS LAUCHAIUAMCE JUSQU'A VOS JOUtI, PAS s.. M68 GAITUE, 7 Éy^oUirt ap«faUq« fkdn gtfatal d, Relmi 4a Uonl.ub.ri ai d'AqoiU, *>f\ ^oetaw tkéologia, chntlitr de Tordre de Sdttt-Sj-lTt.tr t, «waJtrûbYAevitaf* é* U raligloa **ttiobqa* d. Home, d« l'Aradimle de. kî«u«i tL «*• •* b«UM-lettrM de BeMDçon, cte > A " Qui ma MBiMtgnthom, kaeatBéML ~t L·~ q88 n. il. II' ræol. RÉVOLUTION FRANÇAISE. TROISIÈME PARTIE. PARIS GAU11E FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS, RUE CASSETTE, 4 1856 L'aut«ur et |M ^Itenn Mrfiemnt le droit de traduction et de reproduction i IVtnnger. m. 4 AVANT-PROPOS. Si quelque chose est capable de dessiller les yeux des chrétiens et des membres du clergé, qui regar- deraient avec indifférence ou prévention la réforme de l'enseignement, c'est, nous osons le dire, le spectacle de la Révolutiondans son œuvre de recon- structionreligieuse. Ils viennent de voir toute une génération s'effor- çant de restaurer publiquement le paganisme de Romeet de la Grèce. Ils ont entendu proclamer offi- ciellement le rétablissement de toutes les fêtes de l'ancien polythéisme; ils ont vu adorer Vénus à Paris et dans toute la France; ils ont vu élever un temple à Cybèle, au sein de la capitale, et les popu- lations d'alentour offrir à la Déesse les prémices des biens de la terre; ils ont revu Bacchus et son ton- neau Cérès, sa charrue, ses nymphes, ses épis et ses lireiifs aux cornes dorées; Vesta son fou sacré et ses vestales. AVANT-PROPOS. Ils ont entendu proclamer la religion de Socralc, à la place de la religion chrétienne; ils ont \u le culte de la XatuTe,des Dieux et des dcmi-Dicux, soutenu par le gouvernement, s'emparer de toutes les églises de Paris et d'une partie de celles des provinces. Ils ont vu de nombreuses victimes dépouillées do leurs biens et de leurs droits, jetées en prison, et même traînées à l'échafaud, pour avoir refusé do parti- ciper à la nouvelle idolâtrie. Quand cela s'est-il fait? – Audix-liuilièmo siècle do l'ère chrétienne, apivs trois cents ans d'une édu- cation donnée par des religieux et des piètres res- pectables, sans concurrence laïque, sans monopole universitaire, sans liberté de la presse. Par qui cela s'e>l-il fait? Cela s'est fait, non par les femmes, non par le peuple, mais par des hommes, jeunes pour la plupart, élevés exclusive- ment par le clergé séculier et régulier. Au nom de qui cela s'est-il fait? Est-ce au nom de l'éducation maternelle? – Maistous ces néo- païens avaient été baptisés; la plupart avaient été bercés surles genoux d'une mère pieuse; tous avaient jusqu'à dix ans pratiqué avec une fui sincère les devoirs de la religion catholique, plusieurs même avec une piété touchante. Est-ce, comme quelques-uns le prétendent, au nom du protestantisme, duquel ils font découler tous A\ANT-PBOPvS. t. les maux de l'Europe moderne? – Maiscela s'est fait dans un pays où le protestantisme ne domina jamais; dans un pays où il avait été jusqu'alors odieux et méprisé dans un pays où la jeunesse n'étudiait ni la vie, ni les ouvrages de Luther, cie Calvin, de Zwingle, dont elle connaissait à peine lo nom, et dontelle n'invoque jamais ni l'autorité ni l'exemple. Est-ce dansla confessiond'Augsbourg, dans lesin- stitutions de Calvinou dans les articles fondamentaux de l'anglicanisme, que les lettrés de la Révolutionont pris l'idée de leur religion de laNature, de leurs fêtes iconolâlnques et de leurs repas spartiates? Quels rapports généalogiques y a-t-il entre les discussions théologiques des réformateurs et 1rs apothéoses des lettrés de la Revolution, leurs céré- monies grecques et romaines, leurs danses saintes, leurs luttes, leurs courses religieuses, leurs jeux olympiques et leurs panathénées? Dira-t-on que tout cela procède du libre penser, né du protestantisme? MaisIhistoire répond que le libre penser n'est pas \cnu du piolestanlismp. La Renaissance le revendique pour »on fila. Par la bon- che d'Érasme elle a dit au monde C'est moi qui ai jiondu l'œuf, Luther l'a fait éclore.Egopeperi ovum, Luthems exclusif. La généalogie est authentique; nous le montrerons ailleurs. AVANT-PROPOS. En attendant, si les faits qui précèdent sont de nature à faire réfléchir sérieusement le clergé et les chrétiens, ceux que nous allons exposer appellent toute l'attention des hommes d'Ëlat, des pères de familles; en un mot, de tous ceux qui, craignant,t non sans motif, pour leur fortune, leur bien-être et leur sécurité, désirent avant tout de voir fermer l'ère déjà si longue des révolutions. RÉVOLUTION FRANÇAISE, PÉRIODEDE RECOXSTRUCTIOX SOCIALE. CHAPITRE PREMIER. L'HOMME ET SA ROYAUTÉ. Forme républicaine empruntée à l'antiquité. Manifeste de la Répu- blique française Discours de Grégoire. – Robespierre veut pour la France la République romaine Témoignagede Sénart et de Beaulieu. Paroles de Saint.Just. – Traita de ressemblance entre la Répu- blique française et la République romaine. Qui peut plus peut moins. La Révolution s'était reconnu le droit de fabriquer une religion à plus juste titre devait-elle s'attribuer celui de faire un gouvernement. Pour trouver le modèlede son édifice religieux, nous l'avons vue remonter d'un seul bond au sein de l'antiquité païenne. Là encore, elle LA LA RÉVOLUTION FRANÇAISE. ira chercher le type de son édifice social. Rome, Allipnes, Sparte, seront pour elle l'idéal de la per- fect.on. Vers ces points lumineux qui brillentau mi- lieu des épaisses ténèbresdont le reste du monde est enveloppé, la reportent toutes se* études de collège, toutes sosadniirations classiqurs. Au delà et endeçà, il n'y a quo servitude et bai barie. Or, la République était le gouvernement do ces peuples modèles, et, grâce à notre éducation nous avon« cru que chez eux la liberté, l'égalité, la parti- cipation aux atTaires,le bonheur, les lumières étaient le partage de tous. La vérité est que toutes ces répu- bliqucs étaient fondées sur l'esclavage, et que les avantages sociaux n'étaient le partage que du très- petit nombre. Nous y voyons les hommes divi-ps en deux catégories: les libreset lesesclaves. Cesderniers sont, relativement aux premiers, dans le rapport de dix à un, et même au delà. Sparte compte dix mille citoyens et cent mille esclavcs; Athènes a vingt mille citoyens et quatre cent mille esclaves; à Rome, les esclaves sont plus nombreux encore. Qui dit esclave, chez les Grecs comme chez les Romains, dit quelque chose de moins qu'une bête de somme. Pour l'e-clave ni famille, ni cité, ni pro- priété, ni liberté de son intelligence ou de sa per- sonne. JI ne respire que sous le bon plai-ir de son maitre, qui peut le frapper, le vendre, le tuer im- CHAPITRE PREMIER. ponément. L'esclave dispense le maitre de tous les soins domestiques, l'engraisse de ses sueurs et lui laisse la faculté ou de passer sa vie dans l'oisiveté, ou de se livrer a'ix affairespubliques. Sous les dénominations différentes d'archontes, d'éphores, uploads/Geographie/ gaume-revolution-3.pdf
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- Publié le Mar 27, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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