Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Gazette archéologique
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Gazette archéologique : recueil de monuments pour servir à la connaissance et à l'histoire de l'art antique / publié par [...] Gazette archéologique : recueil de monuments pour servir à la connaissance et à l'histoire de l'art antique / publié par les soins de J. de Witte,... et François Lenormant,... [et Robert de Lasteyrie,...]. 1886. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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GAZJETTE ARCHÉOLOGIQUE RECUEIL DE MONUMENTS POUR SERVIR A LA CONNAISSANCE & A L'HISTOIRE DE L'ART DANS L'ANTIQUITÉ & LE MOYEN-AGE MAÇON TYPOGRA IE ET LITHOGRAPHIE PROTAT FRERES 1, RUE DE LA BARRE , 1 GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE RECUEIL DE MONUMENTS DE L'ANTIQUITÉ & DU MOYEN-AGE FONDÉ PAR J. DE WITTE ET FR. LENORMANT PUBLIE PAR LES SOINS DE J. DE WITTE Membre de l'Institut ET ROBERT DE LASTEYRIE Professeur d'archéologie à l'École des Chartes. ONZIEME ANNEE 1886 PARIS A. LÉVY, ÉDITEUR 13, RUE LAFAYETTE. Londres, DDLAU AXD G", Soho sjuare. —Leipzig, TWIETMEVER et BUOCKHAUS. Bruxelles, A. DECK. — La Haye, BELOFAXTE FRÈRES. — Saint-Pétersbourg,ISSAKOF. Home, BOCCA. — Milan, DCMOLARD. — Naples , MARGHIERI. Madrid, BAILLY-BAILUÈRE. — Barcelone , VERDAGDER. — New-York, CHRISTERN. ûcix^Àte'^lrc-fieoloq'uiiie'—-1& 86 PL. I LA MORT D E GISTHE (MUSÉE DE CONSTANTINOPLE) GAZETTE ARCHÉOLOGIQUE LA MORT D'EGISTHE BAS-RELIEF EN MARBRE DU MUSEE DE CONSTANTINOPLE (PLANCHE 1.) Le fragment de sarcophage, reproduit pi. 1, peut passer à bon droit pour un des meilleurs bas-reliefs du Musée de Constantinople. Il est en marbre blanc et provient, croit-on, de l'Asie-Mineure. Dans son catalogue, M. Goold décrit ainsi cet antique 1 : « 27°. Fragment de bas-relief en marbre de Phrygie (Synnada Mygdonensis, Eski Kara Hissar), haut., 0m87; long., 0m 54. Très beau travail de la plus belle époque de l'art. Provenance inconnue. Mort d'Alcibiade. » Puis, une histoire d'Alcibiade en vingt-six lignes et une dissertation de cinquante-cinq lignes sur le marbre de Phrygie. En 1872, lejournal YOrient illustré publia, dans son second numéro, un fort mauvais dessin de ce bas-relief, accompagné de la description suivante, sans nom d'auteur : « Tablette antique du musée impérial. Fragment de bas-relief en marbre de Phrygie, haut.,Om 87; long., 0m 54. Ce travail très soigné appartient à la plus belle époque de l'art. Il représente la mort d'Alcibiade. » A cette note, le Dr Déthier répondit, dans le journal II Levantine», par un article intitulé : Note sur un bas-relief repré- sentant la mort de Pyrrhus Néoptolème, fils d'Achille. Cette attribution, le docteur ne l'exprimait point là pour la première fois; elle est déjà mentionnée par Albert Dumont dans son article sur le Musée de Sainte-Irène. « X. Fragments de bas-reliefs, peut-être fragments de sarcophages. Ces fragments sont remar- quables par le naturel de l'expression et l'énergie des mouvements. Ils appartenaientà des oeuvres excellentes de l'époque gréco-romaine. « Premier fragment : à gauche, guerrier nu, le bouclier rond au bras gauche, la lance au poing, s'avance vers un personnage également nu, qui, un genou en terre, cherche à se défendre et soulève des deux mains un objet semblable à un escabeau ; à ses pieds un des combattants est déjà terrassé. « Second fragment : etc., etc. (Nous publierons plus-tard ce second fragment, qui n'a aucun rapport avec notre bas-relief.) 1. Catalogue explicatifd'un certain nombre d'objets contenus dans le Musée Imp. Constantinople, 1874. GAZETTE AKOHÉOLOGIQUE.— jLSXÉE 1686. 4 2 LA MORT DEGISTHE. « Ces deux beaux morceaux de sculpture sont trop incomplets pour qu'on puisse déterminer avec certitude le sujet qu'ils représentent. Peut-être, pour le premier, faut-ilvoir, comme le suggère M. le Dr Déthier, Néoptolème surpris dans le temple de Delphes. Dans ce cas, l'objet dont il se sert pour se défendre, et qui, du reste, est difficile à reconnaître, serait un des meubles sacrés plutôt qu'un simple escabeau ; retapa, par exemple, dont parle Euripide (Oreste, V, 1665; Andromaque, 1088, etc.) 1. » Enfin, M. Salomon Reinach décrit ainsi notre bas-relief 2 : « 157. H. 0m 87. Marbrede Phrygie. Fragment de sarcophage représentant le meurtre d'Égisthe ou celui de Néoptolème, fils d'Achille, surpris dans le temple de Delphes, et se défendant au moyen d'un des meubles sacrés du temple. Un des adversaires est déjà terrassé. Cet excellent fragment, où l'on remarquera surtout le modèle du torse nu de Néoptolème ,' appartient à la meilleure époque de l'art gréco-romain. » Comme on peut s'en rendre compte, aucune de ces descriptions n'est dune exactitude absolue. D'abord le bas-reliefn'est pas en marbre de Phrygie, comme le disent MM. Goold et S. Reinach. Rien, ni dans le grain, ni dans la couleur du marbre, ne peut faire admettre cette assertion lancée par le premier directeur du Musée ottoman. Pour donner une idée de l'exactitude de M. Goold, il me suffira de citer de sa dissertation ce passage relatif au marbre de Phrygie : « D'après Strabon, la variété de la roche fournit indistinctement et en quantité considérable, un marbre d'un blanc jaunâtre, d'un grain fin et très cristallisé, qui cependant n'offre pas de résistance à la taille et répond à toutes les qualités qu'on exige dans le marbre de construction. Généralement, c'est la surface de la roche qui donne le marbre blanc. En entrant dans le coeur de la montagne, on en trouve qui est veiné de bleu, de lilas et de violet. » Or, Strabon ne dit rien de tout cela 3; le géographe d'Amasia raconte seulement que : « Dans le commencement, cette carrière ne débitaitque des blocs de petite dimension; mais, aujourd'hui, par suite du développement du luxe chez les Romains, on en extrait d'immenses colonnes monolithes qui approchent de l'albâtre par la variété des couleurs 4. » Ce marbre de Phrygie, ou, plus exactement, de Synnada, est une brèche violette, bien connue des architectes qui l'appellent, à tort, brèche d'Alep. C'est de ce marbre qu'étaient faites les colonnes du mausolée d'Hadrien, qui ornèrent ensuite la basilique de Saint-Paul hors les murs. Par contre, le bas-relief du Musée de Constantinople est taillé dans ce marbre blanc et saccharoïde qu'on trouve en abondance au dessus de la couche granitique dans tout le massif nord-ouest de la péninsule anatolique. Quant au sujet représenté par notre bas-relief, il est impossible d'y voir le meurtre de Néoptolèmeet encore moins la mort d'Alcibiade. La mort de Néoptolème est parfaitement racontée par Euripide dans sa tragédie 1. Cet article est daté du 10 août 1868, et a paru la même année dans la Revue archéologique, xvm, p. 236. %. Calai, du Musée imp. d'antiq. Constantinople, 4882. 3. Cette dissertation n'est pas empruntée à Strabon, comme le dit M. Goold, mais à Texier. Les deux dernières phrases sont copiées textuellement dans l'Asie Mineure de YUniv. pitt., p. 432, 2. 4. Strab. XII, 8, 14. Traduction Amb. Tardieu. LA MORT D'ÉGISTHE. 3 d'Andromaque : Néoptolème était près de l'autel de Delphes, entouré de brebis choisies pour l'offrande;il considérait la flamme des victimes, quand unetroupe armée, conduite par Oreste, fondit sur lui. Il recule, car il n'a uploads/Geographie/ gazette-archeologique-recueil-de-bpt6k5730056w.pdf
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- Publié le Mar 02, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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