2 ARY-Dominique Heureux qui comme Job Ou Les révélations d’un prophète. AUTO-ED

2 ARY-Dominique Heureux qui comme Job Ou Les révélations d’un prophète. AUTO-EDITIONS 3 Merci à Annick et William sans qui cet ouvrage n’aurait pu voir le jour. Merci aussi à Julien et Roberto pour leur participation. Document de couverture : Dessin de l’auteur représentant le losange tournant sur un axe central, vu par la fenêtre du salon. Copyright. SGDL – 2014-06-0028 4 Du Ciel à la Terre. ---« Pleine liberté sera donnée au tentateur afin que chaque Esprit vivant soit mis à l’épreuve dans sa chair et dans l’Esprit, pour qu’il ait la certitude d’être un digne héritier du royaume de Dieu sur terre et un fils du Dieu vivant. Les batailles seront dures, mais celui qui comme Job résistera, aura la couronne de la vie éternelle et recevra le double de ce qu’il aura donné avec Amour. (Les Géants du Ciel d’Eugénio Siragusa). 5 Pour joindre l’auteur : Page Facebook : https://www.facebook.com/Dominique.Ary Groupe Facebook : https://www.facebook.com/groups/612644842179015 E-mail : cosmogonie06@voilà.fr & cosmogonie09@gmail.com 6 Introduction Le but de cet ouvrage est de démontrer, que l’on peut si l’on veut, ressembler à Job malgré le poids du « Karma », de toutes les vicissitudes de la vie terrestre et des moments tragiques que nous traversons. J’ai été attentif, depuis plus de vingt années, au travail constant de mon Ange gardien. Il m’est arrivé de m’angoisser, de pleurer, de prier durant toutes ces années, mais aussi de verser des larmes de joies en découvrant que chaque marche gagnée m’encourageait à aller de l’avant. Je reconnais que je ne savais rien ou peu, et qu’aujourd’hui j’en sais un peu plus car je suis resté intègre dans ma recherche. J’en déduis donc à ce jour ceci : il n’y a ni hasard ni injustice, simplement des causes et des effets ; et si Dieu désirait qu’une situation soit différente de ce qu’elle est, je peux vous assurer qu’il en serait ainsi, le Ciel veille… Voyons maintenant un de ces passages qui nous concerne tous et qui fait allusion à la référence biblique du frère dans l’erreur : Luc 17 (3;4). Aimer oui, mais avec faiblesse non. Il ne s’agira pas de juger ou de condamner, mais d’essayer de remettre les choses à leur juste place. Ne vous demander pas pourquoi je débute mon ouvrage de cette manière, cette méthodologie est le résultat d’un long travail. Vous comprendrez en faisant la synthèse de ce livre ce que j’ai bien voulu vous laisser en héritage. Lisez le jusqu’au bout et tirez en les conclusions. Ary-D le 3 juillet 2013. 7 8 Chapitre I Résumé autobiographique de l’auteur Je suis né le 3 août 1953 à Port Lyautey (Maroc), à l’époque une petite ville pas loin de Rabat et de la ville côtière de Mehdia. Trois ans plus tard, en 1956, cette ville prit le nom de Kénitra, nom quelle porte toujours à l’heure actuelle. Pourquoi suis-je né là-bas me direz-vous ? Eh bien, il se trouve que mon père est né à Port Lyautey et y a grandi, ensuite lors de son service militaire, près de Hyères dans le Var, il y rencontra ma mère. De cette rencontre sont nés quatre enfants dont deux au Maroc ; c’était une époque difficile et le travail ne courrait pas les rues, un peu comme aujourd’hui d’ailleurs. Ils durent donc faire marche arrière et revenir à côté de mes grands-parents maternels, dans un petit village appelé La Londe Les Maures. Mais là-bas se trouvait déjà une demi-sœur, l’enfant du premier flirt de ma maman. Celle-ci se faisait gâter par mes grands-parents et bien sur mon père comprit vite qu’il fallait trouver un logement et du travail rapidement avant que la zizanie prenne le dessus. Ce fût fait, le Ciel aidant, mon père trouva, par l’intermédiaire d’un oncle éloigné, un travail aux chantiers navals de le Seyne sur Mer et aussi un logement délabré mais habitable. Etant bon bricoleur, il finit par redonner forme à cette petite bâtisse située dans le fond d’une cour. Rajoutons qu’il y avait aussi un petit jardin, le chat Mistigri et quelques légumes. Les années passaient depuis notre arrivée en France en 1956, mes parents essayaient depuis le début de trouver un logement un peu plus confortable, mais à cette époque la crise du logement existait déjà. Enfin, après trois années de patience, nous voilà catapultés à sept kilomètres dans un HLM. Un grand « Ouf » pour ma mère en particulier, car il y avait l’eau courante et non pas la pompe à eau dans le jardin. Pourtant ce jardin nous était bien commode, on y jouait, on se soleillait et on y prenait quelquefois des bains dans des bassines, vous savez, ces bassines blanches émaillées de l’époque. Cette aménagement fût un bonheur de courte durée, en effet, le manque d’insonorisation et le voisinage immédiat, composé en majeure partie d’immigrés mal insérés dans la société de l’époque, contribua à un calvaire de neuf années. 9 Nos parents étaient parmi tous ces gens, en quelques sortes, des passants, un peu comme moi actuellement, ils ne ressemblaient en rien aux familles qui nous entouraient. Je me rappelle bien, maintenant, en me replongeant presque cinquante ans en arrière, le caractère modèle de cette famille. A cette époque, mes parents formaient un couple harmonieux, mon père travaillait tant qu’il le pouvait afin de nous procurer le nécessaire et malgré ses coups de fatigue, il avait toujours un œil intéressé sur nos petites existences. Quant à ma mère, c’était le cordon bleu et la perfectionniste de la maison, perfectionnisme qui me collât à la peau et qui me valut bien des déboires par la suite. Eh oui ! L’expression dit bien : « Les chiens ne font pas des chats. » Nous fûmes donc élevés dans les mêmes valeurs que nos parents possédaient. Les qualités que ma mère avait, mon père ne les possédait pas forcément, mais les siennes les complétaient, ce qui en faisait des parents formidables. Je me rappelle de ces regards emplis de compassion et d’amour et de cette tendresse qui nous entourait, même lorsqu’ils savaient que l’on avait fait une bêtise. Ce qui ne les empêchaient pas de remettre les pendules à l’heure lorsque la bêtise était de taille. D’ailleurs à chaque réprimande que nous recevions, un explicatif suivait immédiatement pour que nous comprenions bien la leçon. J’ai donc appliqué par la suite les mêmes méthodes pour élever mes enfants. Ceci dit, revenons-en au voisinage de notre famille, dans un quartier qui devait contenir une bonne centaine de foyers. Les habitudes des uns n’étant pas forcément les habitudes des autres, nous vivions dans un carcan continuel de bruits incessants nuit et jour. Personnellement j’avais quelques copains avec qui je m’amusais dans notre grande cour et dans les champs environnants ; mais à leur contact mon père s’apercevait que je commençais à prendre de vilaines habitudes. Dans une famille, lorsque les enfants n’ont pas atteint l’âge de l’adolescence, on peut en faire un peu ce que l’on veut, mais le temps passait et nous grandissions. Ma grande sœur nous en faisait voir « Des vertes et des pas mûres » avec ses prétendants, mon aînée de deux ans était beaucoup plus calme ; et c’est d’ailleurs elle que je retrouvais sans cesse derrière mon dos lorsque j’étais à deux doigts de faire une bêtise. Et en effet, curieux de tout, des bêtises j’en ai fait à cette époque. Je vous dirais qu’à force de fréquenter les mêmes personnes à longueur de journée, on finit par copier en partie leurs habitudes. Et des mauvaises habitudes j’en avais pris, même de « Chiper » des roses qui dépassaient des clôtures, sur le 10 chemin de l’école, pour les offrir à ma mère. Des roses, il y en avait partout dans les années 60 à la Seyne sur Mer, je n’ai jamais revu depuis ces années là une ville aussi envoûtante et je ne voudrais pas y retourner parce que je sais que ma déception serait grande. A cette époque, pour me trouver, il fallait me chercher dans les cimes des arbres avec mes copains les oiseaux, l’arbre étant vraiment l’ami de tous. La solitude a toujours été ma compagne, j’en avais besoin, j’en ai encore besoin, mais comprenons nous bien, je parle de cette solitude que l’on recherche, pas le vide intérieur qui vous déprime… Le temps passait, nous voici en 1967, au collège je fais la connaissance de deux frères jumeaux, nous avions le même âge, la même longueur de cheveux et nos blouses grises taguées. Oui, nous étions un peu en avance sur notre temps, Dutronc était notre idole et nous ne nous cachions pas pour le faire savoir. C’était sans compter sur les réactions de notre directrice qui était employée pour faire régner l’ordre et la discipline. Résultat : des sanctions disciplinaires… Nous étions les vedettes de notre collège mais je ne fus pas la vedette en rentrant à la maison. Quelques jours après m’être fait sermonné, nous décidions avec quelques copains du quartier de faire uploads/Geographie/ manuscrit-heureux-qui-comme-job-20-02-15.pdf

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