www.unamur.be ANNÉE ACADÉMIQUE 2013/2014 FACULTÉ DES SCIENCES Géographie Géolog

www.unamur.be ANNÉE ACADÉMIQUE 2013/2014 FACULTÉ DES SCIENCES Géographie Géologie 2 P ar le regard spécifique qu’il porte sur le monde, le géographe observe et analyse les relations entre l’homme et son milieu. C’est l’homme qui est au centre de ses préoccupations. En homme d’action, il ne se satisfait pas de la question « où ? » ni « sur quelle étendue ? » mais recherche le « pourquoi pas ? » et le « comment améliorer la gestion de l’organisation de l’espace ? » Située au carrefour des sciences naturelles et des sciences humaines, la Géographie occupe une position charnière entre les différentes disciplines scientifiques. Elle est par essence interdisciplinaire. De par son approche synthé- tique effectuée à des échelles différentes, elle propose une solution rationnelle et globale à la problématique des localisations. Loin de se contenter d’une réflexion en chambre, elle met ses outils (cartographie informati- sée et Système d’Information Géographique, télédétection et imagerie satellitaire, analyse des données), à la disposition des politiques d’aménagement du territoire, de coopération technique et d’aide au développement ; elle se place entièrement au service des hommes. Les domaines d’investigation privilégiés sont : • les synthèses régionales, • l’analyse des paysages, • l’étude des milieux naturels, • l’explication des méso- et des microclimats, • la répartition des zones de végétation, • l’étude des phénomènes d’érosion, • l’aménagement des espaces habités et non habités, • la dynamique des villes et des campagnes, • la structure et la mobilité des populations, • les relations entre les populations et leur environnement, • la localisation des activités, • les études d’impact, • les problèmes des transports, • les enjeux environnementaux, • la co-gestion des ressources. La géographie Être géographe c’est observer, comprendre et tenter d’expliquer l’organisation de l’espace dans lequel nous vivons pour une action et un meilleur aménagement de notre planète. Géographie, Géologie FACULTÉ DES SCIENCES www.unamur.be/sciences GÉOGRAPHIE, GÉOLOGIE 3 O utre la description stricte du cadre géologique, géomorphologique, struc- tural, observé sur le terrain, le géologue est amené à compléter ses informations par des méthodes indirectes telles que des pros- pections géophysiques, des expérimentations in situ et des tests en laboratoire. Les résul- tats de ses recherches seront ensuite traités par des méthodes statistiques ou à l’aide de modèles mathématiques qui lui permettront une approche plus quantitative des phéno- mènes naturels. Le géologue a ainsi le plaisir intellectuel de combiner ses observations de terrain à l’utilisation de logiciels d’interpréta- tion sophistiqués. La géologie comprend de nombreuses spécialisations : • la cartographie géologique fournit à la fois une localisation et une description des observations permettant de définir la nature et l’allure géométrique des terrains ; cette discipline utilise de plus en plus les systèmes d’information géographique ; • la paléontologie, la sédimentologie et la pétrographie servent à reconstituer l’histoire de la Terre et sa dynamique dans le temps et l’espace ; • la minéralogie, la pétrographie et la géochimie étudient les caractéristiques des composants de la croûte terrestre et les conditions physico-chimiques qui ont régi leur formation et leur transformation au cours du temps ; • la géophysique (géoélectrique, géomagnétique, gravimétrique et sismique) permet de prévoir l’extension de divers gisements, l’allure et la localisation des structures profondes par des moyens indirects ; • les catastrophes naturelles, tremblements de terre, éruptions volcaniques, avalanches… peuvent être prévus en intégrant plusieurs approches géologiques dont la géomorphologie. • la tectonique étudie les déformations mécaniques subies par les roches pour en reconstituer l’histoire ; • l’hydrogéologie s’attache à la prospection, à la gestion et à la protection des nappes aquifères pour l’exploitation des eaux potables ; • la métallogénie applique les méthodes décrites ci-dessus afin de comprendre la genèse des ressources minérales et prospecter de nouveaux gisements. Être géologue c’est observer, décrire et étudier notre planète dans ses aspects et sa constitution superfi cielle et souterraine pour essayer d’expliquer tant son état actuel que son évolution passée, voire son futur. La géologie 4 LE GÉOGRAPHE Le géographe est particulièrement appré- cié pour sa capacité de synthèse, sa for- mation pluridisciplinaire, son aptitude à appréhender et à cartographier l’espace dans sa globalité. Qu’il soit attiré par l’enseignement, par la recherche ou par la géographie appliquée, le géographe aura à choisir une option de spécialisation au cours de ses études. Selon ses aspirations, il deviendra ainsi formateur, chercheur ou homme d’action, voire il combi- nera ces fonctions dans sa vie professionnelle. Jusqu’à présent, le marché de l’emploi absorbe tous les diplômés en Sciences géographiques et n’est nullement saturé. à côté de l’enseigne- ment, de plus en plus d’organismes publics, de parastataux, de bureaux d’étude privés utilisent systématiquement les services des géographes dans les domaines du tourisme, aménagement du territoire, implantation d’entreprises, cartographie et télédétection, coopération au développement. Le développement actuel des Systèmes d’Infor- mations Géographiques (S.I.G.) comme outil d’aide à la décision renforce le rôle du géo- graphe en tant qu’aménageur de l’espace par les études et les résultats qu’il peut apporter aux décideurs d’aujourd’hui. Les spécialisations complémentaires aux cycles bachelier-master réalisables en 1 ou 2 ans sont appréciées sur le marché de l’emploi, surtout en cartographie informatisée et télédétection, urbanisme et aménagement du territoire, environnement. Les professions GÉOGRAPHIE, GÉOLOGIE 5 LE GÉOLOGUE En géologie, les orientations géochimie, hydrogéologie et géophysique sont actuellement fort recherchées. En Europe, de nombreux bureaux d’études engagent des géologues pour réaliser une partie des études environnementales suite à l’obligation, pour toute nouvelle implantation d’industrie (usine, étable…) ou ouvrage d’art (pont, autoroute, building…) de réaliser une étude d’incidence (qualité des fondations, risques de contaminations des aquifères…). Le géologue travaille avec des équipes inter- disciplinaires lui permettant ainsi d’élargir ses domaines de compétences. La recherche fondamentale et appliquée existe dans les Universités, à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, à la région Wallonne, aux Travaux Publics (grands travaux et protection des sites) et dans certaines industries extractives, cimentières et verrières. La recherche industrielle ou minière s’intéresse autant à la prospection qu’à la gestion et à la protection des sites d’extraction, de l’environnement et des eaux souterraines. Quelle que soit l’orientation choisie, la formation de géologue reste très appréciée dans le monde industriel de par la qualité des bases acquises en physique, chimie, mathématique… À l’étranger, surtout dans le cadre de l’assistance technique aux pays en voie de développement, quelques places s’ouvrent chaque année dans l’industrie extractive, la prospection géologique et hydrogéologique ainsi que dans l’enseigne- ment supérieur. Des spécialisations complémentaires au master sont réalisables en 1 an ou 2 et semblent recherchées, surtout s’il s’agit de diplômes ou certificats acquis à l’étranger. On retiendra particulièrement l’informatique, l’hydro- géologie, la géochimie, la géophysique et l’environnement. Pour celui que tente l’enseignement, les places y sont rares : seul existe le niveau supérieur uni- versitaire car il n’existe pratiquement pas d’ensei- gnement de la géologie dans le cycle secondaire. Mais il faut penser au Marché Européen et aux réformes possibles de l’enseignement. 6 Entrer à l’université L’entrée à l’université crée souvent une diffi culté d’adaptation : adaptation de l’étudiant à un nouveau contexte de vie, mais surtout adaptation des savoirs et des techniques d’étude à un nouveau contexte d’enseignement. L’Université de Namur en a toujours été consciente et met tout en œuvre pour faciliter cette transition. F orte d’une tradition pédagogique qui a fait ses preuves, la Faculté des Sciences a développé toute une série de mesures relatives aux matières scientifiques, qui associent de manière constructive tous les partenaires de la formation : professeurs, assistants, étudiants. Elle a toujours privilégié la proximité au niveau des relations entre étudiants, assistants et professeurs. Grâce à un travail en partenariat, les difficul- tés rencontrées par l’étudiant peuvent être plus facilement identifiées et les moyens adéquats sont alors mis en œuvre pour tenter d’y remédier. APTITUDES NÉCESSAIRES L’aptitude à représenter en schéma ou dessin simplifié certaines observations constitue un atout non négligeable. De même, la facilité de contact avec les personnes et avec la nature est une qualité souhaitable. Cependant, la plupart de ces qualités peuvent s’acquérir ou s’améliorer par la pratique au cours des études. Plusieurs exercices et travaux dirigés au laboratoire et sur le terrain tendent à les développer dès le début de la première année de bachelier. Il est essentiel pour les étudiants en Sciences géographiques et géologiques d’avoir ou de développer un sens de l’observation. Ils doivent pouvoir confronter faits et théorie et en dégager la synthèse avec esprit critique. Les interprétations que le géographe et le géologue tirent de leurs observations s’ap- puient sur des raisonnements qui doivent être d’autant plus rigoureux que l’information disponible est très disparate dans le temps et l’espace. Bien qu’une certaine compétence en mathématiques, en physique, en chimie et en biologie soit indispensable pour confronter valablement déductions et réalité et pour en apprécier la fiabilité, elle est tempérée par l’esprit “sciences naturelles” qui préside à la majorité des observations. La connaissance de langues étrangères est un atout important dans la vie professionnelle. Une très grande partie de la documentation scientifique est publiée en anglais. Un cours d’anglais scientifique est organisé en première année de bachelier mais un uploads/Geographie/ geologie-generale.pdf

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