Histoire authentique de la Société théosophique, par son président-fondateur H.

Histoire authentique de la Société théosophique, par son président-fondateur H. S. Olcott... traduite de l'anglais, par [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Olcott, Henry Steel (1832-1907). Histoire authentique de la Société théosophique, par son président-fondateur H. S. Olcott... traduite de l'anglais, par La Vieuville. 1907. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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OLCOTT HISTOIRE AUTHENTIQUE DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE (OLD DIARYLÉAVES) ±" SÉRIE PAHIS PUBLICATIONS THÉOSOPHIQUES - 4-, .JQ U")..ll '! 4ki, ¡\II! e) .{- 1 *1 t'job - , HISTOIRE AUTHENTIQUE DE LA Société Théosophique R E G L E M E N T DE LA BIBLIOTHEQUE THEOSOPHIQUE DE TOULOUSE - Le prix de la location des ouvrages est fixé à 10 centimes par volume et par semainé. W Les personnes qui ne sont pas membres de la Société Théosô- phique sont tenues de déposer un cautionnement correspondant à la valeur des ouvrages. ¥ - Les ouvrages ne devront pas être conservé s "plus d'un mois-, sauf pendant la période dès vacances ("er Juillet au 15 Octobre). Toute personne qui emprunte un livre à la Bibliothèque est tenue de le remettre entre les mains de la Bibliothécaire. 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Le 17 février 1907 à Adyar, la flamme d'un bûcher de bois de santal dévorait la belle enve- loppe de l'âme plus belle encore de celui que tant de théosophes de toutes langues et de tous pays appelaient affectueusement notre cher Co- lonel, de l'ami et collègue de la première heure de Helena Petrovna Blavatsky, du co-fondateur et premier président à vie de la Société Théoso- phique. Avant tout et par-dessus tout, ce fut un honnête homme, un homme loyal, doué au plus haut point de ce sens qu'on appelle com- (1)Le colonel H. S. Olcott naquit à Orange, New-Jersey (États-Unis)le2ao It 183 2. Il rencontraMmeBlavatskyen 1894, quitta l'Amériqueavec elle le 18 novembre 1878 et s'étaMit égalementavec elle à Adyar(Madras)en 1882. Il est mort le 17 février 1907 après plusieurs moisde douloureuse maladie. 2 HISTOIRE DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE mun, parce qu'il est rare et précieux, un travail- leur infatigable, dont rien ne lassait la persévé- rance, ni ne pouvait ébranler la fidélité. Il avait donné sa vie et ses forces, sans réserve et sans phrases, au service de l'humanité et à la propa- gation de ce qui lui apparaissait comme l'idéal le plus élevé et la vérité la plus pure. Et au milieu de cette poursuite de l'Idéal, il n'avait jamais perdu de vue le côté humoristique des choses, son esprit joyeux et plaisant ne l'abandonna pas même aux approches de la mort. Il n'avait pas cru non plus que le Service de l'Humanité (avec un grand S et un grand H) dispensât ceux qui s'y vouent de l'aménité ordinaire de la vie, et d'un tendre intérêt pour les membres indivi- duels et obscurs de cette Humanité. C'était un ami de choix, comme on en rencontre peu dans la vie, généreux, donnant tout sans exiger le même retour, plein de sympathie, préoccupé du bonheur et du confort d'autrui, indifférent au sien. Ceux qui l'ont soigné ou approché pen- dant sa dernière maladie peuvent témoigner qu'il conserva ses nobles qualités jusqu'à sa dernière lueur de connaissance. Henry Steel Olcott ne paraissait pas d'abord destiné à fonder une Société Théosophique; tout jeune, il s'occupait d'agriculture scientifique et se faisait une certaine réputation aux États-Unis avec un livre sur l'acclimatation du sorgho. Il COURTE NOTICE 3 était encore spécialisé dans la chimie agricole quand la guerre de Sécession en fit un soldat. Le ministère de la guerre lui confia ensuite une mission particulièrement délicate qui prouve le fonds que l'on faisait sur sa pénétration et son incorruptibilité : il fut chargé de découvrir et d'exposer des fraudes qui se produisaient dans les fournitures de la guerre. Il s'acquitta de cette tâche épineuse avec un tact et une sûreté que le gouvernement américain reconnut à plusieurs reprises par les plus grands éloges. Olcott ouvrit ensuite un cabinet d'avoué et il fut attaché comme conseil à des affaires de tout premier ordre. C'est dire que ce n'était pas le premier homme venu, qu'il était habitué à démêler le faux du vrai, à découvrir les impostures et à étudier tous les côtés d'une affaire avant de la juger. Il gagnait tout ce qu'il voulait quand il fit la connaissance de Mme Blavatsky — comment et à quel propos, je laisse à sa plume alerte et spi- rituelle le soin de le raconter. De ce jour un nouvel idéal l'attira vers des régions plus hautes : il crut voir devant lui un grand devoir et il l'ac- cepta virilement, l'accomplit sans défaillance et mourut, on peut le dire, au champ d'honneur. Il a fixé lui-même toute l'histoire des débuts de la Société Théosophique dans un livre connu et aimé de tous ceux qui peuvent lire l'anglais. Conscient d'avoir rendu un service important à 4 HISTOIRE DE LA SOCIÉTÉ THEOSOPHIQUE la Société en lui conservant fidèlement le tableau de ses origines, il désirait voir son oeuvre- mise à la portée de ses collègues de langue française (i). Puisse l'imperfection de la traduction ne pas trop voiler le charme de l'œuvre originale et faire aimer davantage en le comprenant mieux le Pilote dévoué qui a tenu d'une main ferme — et parfois si habile — le gouvernail de la barque théosophique à travers maint écueil. L. V. (i) Il me fit l'honneur de me demander lui-même cette tra- duction dont il revit quelques parties avant Je mourir. Elle paraît aujourd'hui sous l'entière responsabilité du traducteur. AVANT-PROPOS Si l'on écrivait l'histoire de toutes les Sociétés connues, le chapitre consacré aux origines et aux vicissitudes de la Société Théosophique serait vrai- ment unique. Quel que soit le point de vue auquel on se place, qu'il soit bienveillant ou hostile, il paraît tout aussi étonnant qu'une telle société ait pu prendre naissance dans de telles conditions et que non seulement elle ait été capable de résister aux attaques qu'elle a subies, mais encore que ses forces se soient accrues proportionnellement à la cruelle mauvaise foi de ses adversaires. Certains critiques veulent voir là une preuve frappante de recrudescence de la crédulité humaine et un signe d'inquiétude religieuse qui annonce l'extinction finale des tradi- tions occidentales. D'autres considèrent le progrès de ce mouvement comme un présage de l'acceptation universelle des idées philosophiques de l'Orient uploads/Geographie/ histoire-authentique-de-la-societe-theosophique.pdf

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