1 Jijel Le soleil et la mer Tous droits réservés 2 Préface. Depuis toujours, le

1 Jijel Le soleil et la mer Tous droits réservés 2 Préface. Depuis toujours, les jeunes ont été fascinés par les endroits de rêve, et les images de la campagne. C’est ainsi qu’un groupe d’amis travaillant dans une entreprise avait subitement décidé d’organiser un voyage ensemble selon la disponibilité en ressources, ils ont débattu où ? Et comment ? Ce petit livre est entièrement dédié à cette remarquable tournée à l’intérieur du pays. L’importance de ces vacances, c’était la découverte de l’Algérie par les Algériens eux même. Néanmoins, je tiens à déclarer à mes lecteurs que je me porte garant de ce qui a été raconté sur tous les lieux visités et les choses faites pendant notre courte tournée, que nous citons dans ce petit recueil. 3 Plutôt qu’un récit d’un groupe d’amis c’était une simple randonnée, une sorte d’expérience transformée par une œuvre réelle de bons souvenirs, car la région nous a laissé ressentir du goût plus longtemps pour un si belle et vaste contrée, qui a augmenté l’opacité pour notre énumération du temps. Nous avons imaginé un tout autre état de choses, certains points fondamentaux, tel que les endroits de rêves : les monts, les plaines, les oueds, les animaux, et la corniche. Dans un lieu de ce genre, il n’est pas possible de ne pas vulgariser sans toutefois en parler. La zone m’avait enchanté c’était dur de me séparer avec mes amis, si le congé 4 avait été plus long, nous serions certainement restés, après nous étions si émus de cette sortie évidemment comme si nous étions frustrés d’un bien. Nous voila avec un esprit qui commence à s’ouvrir, ce n’était pas seulement le besoin d’un répit cependant les choses nous interpellaient et qui emplissaient nos coeurs d’envie de voir le soleil nous inonder de rayons ultra violés, et le vent tiède du mois de mai nous offrit une gâterie. En fin de compte les choses entraient dans l’ordre après que nous eussions quitté les lieux féeriques, voila pourquoi je tiens à rapporter que des faits essentiels sur notre périple dans la wilaya de Jijel. Les lieux où l’on séjournait à la campagne dans la wilaya de Jijel nous avaient offert un moment prodigieux avec ses côtes de rêves. 5 Pour nous les randonneurs, ce fut un mythe en plein printemps, les fleurs et les arbres s’épanouissaient. Les arbres fleuris de toutes les couleurs et la nature qui s’éveille par les gazouillements d’oiseaux. En tous lieux s’élève la voix vive de cette verdure ressentie dans nos cœurs. Le paysage nous plongeait dans l’oubli de la vie quotidienne et professionnelle. Un groupe d’amis partageant l’idée de faire un voyage à l’intérieur du pays, la difficulté était la brièveté. Moi le modéré du groupe je craignais l’ardeur de ces vacances imprévues, et seulement dix jours pour visiter toute la wilaya de Jijel en si peu de temps, cela était insuffisant. J’avais une propension pour cette belle petite wilaya, la ville de mes ancêtres. Les rivages bordant la mer que nous ne pouvions pas visiter en si peu de jours, il reste à parcourir tant de collines et de 6 plaines, ainsi que les montagnes et les forets, tant d’oueds. Mes amis s’attendaient à ce que je leur propose un endroit autre que jijel. Là où l’on pourrait respirer l’air pur des bonnes vacances, hors de la capitale. Nous avions discuté sur le choix de plusieurs sites touristiques du pays, finalement ils avaient opté pour aller vers l’Ouest. Le lendemain, ils prirent la décision de partir pour faire une tournée à Jijel sur la proposition de Foufou le plus âgé de nous tous. On s’était accordé le bon choix. Nous voila donc décidés, on s’était fixé un rendez vous et un point de repère. C’était le printemps, il faisait beau et il y avait de la fraîcheur, plus précisément les quinze courants et notre ami Kamel nous avait emmenés dans sa voiture quatre par quatre. 7 À bord, Mahdi mit de l’ambiance, depuis Khedaria jusqu’à Bouira il avait pris goût et il continuait à chanter, à Raffour nous avons pris un déjeuner galant dans un restaurant chic où ils préparaient bien le poulet rôti et Mahdi demanda : - comment faites vous pour qu’il soit aussi bon ? Il était surpris de cette viande blanche qui se fonde dans la bouche et si appétissante, il demanda au serveur : - est ce vous égorgez les poulets ? Ce qui irrita le serveur qui se sentit touché. - et comment ! Lui répondit il, nous sommes des Musulmans comme vous. Nous avons repris la route en mettant une cassette de chaabi, en rentrant à la ville de melbou je leur proposai une boisson fraîche. Foufou possédait une grande tente, il voulait passer la nuit sur cette plage de Melbou près de souk el Tenine, mais les autres avaient dit niet, ils voulaient 8 continuer, au fond j’étais de leur avis sans toutefois l’admettre. A la sortie de cette ville côtière où commençait la wilaya de Jijel, un changement d’air était dû à la fraîcheur de cette façade de mer, sur cette route très étroite. Mahdi nous a montré une belle zone, mais il fallait supporter cette hauteur. - moi, j’ai le vertige, nous dit-il, effrayé par ces bords escarpés de la corniche Il fallait bien avancer sur cette route qui dominait la mer, ils se mirent à crier et à éprouver de la peur et notre ami était cloué sur son siège. Quand à Kamel, il conduisait calmement connaissant bien la route, étant originaire de bougie. Moi, je suis de la région de Jijel mais mes compagnons l’ignoraient. Amar demanda à Kamel de lui montrer les grottes merveilleuses, pendant que 9 Foufou nous parlait de la houle des vagues: - regardez d’abord le bel horizon, et si nous marquions une pause leur demanda Kamel sur l’une des hauteurs. Notre ami Mahdi rejeta ce qu’il avait sur l’estomac. - hé !oui, le poulet fondu, lui dit Ahmed d’un ton moqueur. - il veut nager lança en souriant Amar. Tout les cinq écarquillèrent les yeux sur les rochers, émerveillés de cette belle vue sur la mer bleue pure. Moi j’avais les yeux fixés sur un îlot près de la côte, la corniche était pleine d’animaux et Ahmed éveilla notre attention en disant : - regardez là haut sur les rochers, il y a des singes ! - Les guenons, rectifia Kamel et là ils boivent dans les ruisseaux, on s’arrêta un moment, hop ! ils descendirent et nous 10 envahissaient, on leur donna tout ce que l’on avait dans la voiture. Je mis la bouteille à coté de moi, l’un des singes sauta dessus et l’a prise. Ils grimpaient aisément aux arbres encore là bas sur les branches se balançaient leurs corps. Ces jolies falaises dans leur état naturel et la particularité de cette wilaya par rapport à d’autres régions faisait ressentir l’envie d’y rester. Kamel nous emmena voir un lieu: - je vais vous montrer une plage de rêve. - où ça ? dit Amar. Près de la ville de Boublatene qui venait d’apparaître à l’entrée à gauche : - oh ! Que c’est joli ! s’écria Omar. Et ces montagnes élevées qui bordaient vivement la côte, après cela la ville de Ziama une belle commune éclairée au bord de mer, les bâtiments neufs qui se reflétaient dans l’eau paisible et calme, j’avais envie d’y plonger, la ville de 11 mansouriah son bord sailli dans la mer et un îlot isolé ornant la cité en face. Nous poursuivions notre voyage de mieux en mieux et nous avions quitté cette belle ville de Mansouriah le bastion de la Wilaya en direction de taza une petite plage qui était autrefois réservée aux colons entièrement boisée et ses flancs verdoyants, avec ses habitants qui ne sont pas nombreux, vivant sous la caresse des arbres dans un paysage montagneux en faible hauteur. - j’adore cette localité, ses plages, sa nature et ses belles villas. Mes yeux brillaient de fierté, et en cours de route qui plongeait en long virage l’endroit ne manquait pas de rivières en profondeur, le gouffre béant. - fais attention à nous, ne fais pas de vitesse s’il te plait ? Supplia Mahdi. Kamel nous fit un clin d’œil et accéléra ! Un instant après Foufou voulait grimper là haut pour prendre des photos. 12 - Amar lui dit : laisses- ça, pour une autre fois. Kamel klaxonna, on s’en va, la prochaine ville, les Aftis. Le virage qui monte vers le point le plus élevé et puis s’abat et un court tunnel étroit d’où on aperçoit la route, en contrebas, on épiait avec grande inquiétude le klaxon éventuel d’un camion ou d’une voiture ; quant à Mahdi son cœur battait fort, c’était un peureux. il arrive beaucoup moins d’accidents ici qu’ailleurs affirma Kamel,à cause de la vigilance assidue des usagers, la ville s’appelait les Aftis une très belle plage protégée et la forêt dans laquelle un 13 grand nombre de villas se uploads/Geographie/ jijel-le-soleil-et-la-mer.pdf

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