La COP21 est la 21e Conférence des parties (COP) à la Convention cadre des Nati

La COP21 est la 21e Conférence des parties (COP) à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992, réunissant 195 États et l’Union Européenne, après celle de Varsovie (COP19) et Lima (COP20). Elle s’est tenue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris-Le Bourget (93), sous présidence française. La COP21 s’inscrit dans un long processus de négociations internationales sur le climat : 1992 : Sommet de la terre. Les États reconnaissent l’existence d’un changement climatique d’origine humaine et s’engagent à lutter dans le cadre d’une convention internationale. 1997 : Protocole de Kyoto. Par ce protocole universel, les pays industrialisés s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5%. 2009 : Conférence de Copenhague. Les pays s’engagent à limiter le réchauffement climatique à 2°C, mais sans fixer d’objectifs contraignants pour y parvenir. 2014 : Conférence de Lima (COP20) : prépare les négociations de 2015 qui doivent se conclure par un accord à Paris.  Les enjeux de la COP21 En 2011, les États se sont engagés à trouver en 2015, un nouvel accord international pour contenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C : c’est l’objet de la COP21. Les négociations de Paris ont élaboré les bases d’un nouvel accord qui doit être : universel : c’est à dire applicable à tous les pays juridiquement contraignant : applicable à partir de 2020 différencié : définissant des objectifs différents pour les pays développés et les pays en développement. ambitieux : permettant de limiter réellement les changements climatiques.  Des contributions à remettre en amont Au cours de l’année 2015, plusieurs étapes ont préparé les négociations de Paris. Les négociateurs des États se sont réunis dans le cadre de l’ONU pour élaborer le texte qui a été discuté à Paris. Les représentants des États ont aussi échangé sur la question du climat lors des rencontres, des visites officielles et des sommets multilatéraux qui ont précédé. Enfin, les États ont dû remettre très tôt à l’ONU leurs contributions et engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).  Davantage de place pour la société civile La conférence a réuni les délégations officielles de 195 États et de l’Union européenne, représentants d’État et négociateurs mais aussi des organisations non-étatiques, représentants la société civile : ONG, entreprises, syndicats, collectivités locales, organisations de protection de l’environnement, peuples autochtones, instituts de recherche… Ces organisations ont participé aux discussions (prises de parole, contributions écrites, organisation d’événements parallèles…) et attiré l’attention des négociateurs sur des questions particulières, des solutions ou des points de vue qu’elles jugeaient négligés. Enfin, les médias ont été largement présents avec plus de 3 000 journalistes du monde entier pour relayer les débats et les événements. Au total, c’est plus de 40 000 personnes qui ont participé à la COP21 et 88 700 visiteurs. Resolution Cop 27 un accord décisif visant à fournir un financement des pertes et préjudices aux pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques. Les gouvernements ont pris la décision novatrice de mettre en place de nouveaux mécanismes de financement, ainsi qu'un fonds spécifique, pour aider les pays en développement à faire face aux pertes et préjudices. Ils ont également convenu de créer un « comité de transition » chargé de formuler des recommandations sur la manière de rendre opérationnels les nouveaux mécanismes de financement et le fonds lors de la COP 28 de l'année prochaine. La première réunion du comité transitoire devrait avoir lieu avant la fin du mois de mars 2023. Les parties ont également convenu des dispositions institutionnelles pour rendre opérationnel le Réseau de Santiago pour les pertes et dommages, afin de catalyser l'assistance technique aux pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique. De nouvelles promesses de dons, d'un montant total de plus de 230 millions USD, ont été faites au « Fonds d'adaptation lors de la COP 27 ». Ces promesses aideront beaucoup plus de communautés vulnérables à s'adapter au changement climatique grâce à des solutions d'adaptation concrètes. Le président de la COP 27, Sameh Shoukry, a annoncé le programme d'adaptation de Charm el-Cheikh, qui renforce la résilience des personnes vivant dans les communautés les plus vulnérables au climat d'ici 2030. Il a été demandé au Comité permanent des finances d'ONU Climat de préparer un rapport sur le doublement du financement de l'adaptation pour examen lors de la COP 28 l'année prochaine. La décision de couverture, connue sous le nom de « Plan de mise en œuvre de Charm el-Cheikh », souligne que la transformation mondiale vers une économie à faible émission de carbone devrait nécessiter des investissements d'au moins 4 à 6 billions de dollars par an. La mise à disposition de ces fonds nécessitera une transformation rapide et complète du système financier, de ses structures et de ses processus, impliquant les gouvernements, les banques centrales, les banques commerciales, les investisseurs institutionnels et d'autres acteurs financiers Technologie La COP 27 a vu le lancement d'un nouveau programme de travail quinquennal visant à promouvoir les solutions technologiques climatiques dans les pays en développement. Atténuation La COP 27 a fait progresser de manière significative les travaux sur l'atténuation. Un programme de travail sur l'atténuation a été lancé à Charm el-Cheikh, visant à intensifier de toute urgence les ambitions et la mise en œuvre de l'atténuation. Ce programme de travail débutera immédiatement après la COP 27 et se poursuivra jusqu'en 2030, avec au moins deux dialogues mondiaux organisés chaque année. Les gouvernements ont également été invités à réexaminer et à renforcer les objectifs fixés pour 2030 dans leurs plans nationaux pour le climat d'ici à la fin de 2023, ainsi qu'à accélérer les efforts visant à réduire progressivement l'énergie produite à partir du charbon et à supprimer les subventions inefficaces accordées aux combustibles fossiles. Le texte de la décision reconnaît que la crise énergétique mondiale sans précédent souligne l'urgence de transformer rapidement les systèmes énergétiques pour qu'ils soient plus sûrs, fiables et résilients, en accélérant les transitions propres et justes vers les énergies renouvelables au cours de cette décennie d'action critique. Bilan mondial Les délégués à la COP 27 ont conclu le deuxième dialogue technique du premier bilan mondial, un mécanisme visant à renforcer l'ambition de l'Accord de Paris. Le secrétaire général des Nations unies organisera « un sommet sur l'ambition climatique » en 2023, avant la conclusion du bilan lors de la COP 28 l'année prochaine. Un aperçu des autres annonces De nombreuses annonces ont été faites lors de la conférence : - Les pays ont lancé un ensemble de 25 nouvelles actions de collaboration dans cinq domaines clés : l'électricité, le transport routier, l'acier, l'hydrogène et l'agriculture. - Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a annoncé un plan de 3,1 milliards de dollars pour garantir que chaque habitant de la planète soit protégé par des systèmes d'alerte précoce dans les cinq prochaines années. - Le groupe d'experts de haut niveau du Secrétaire général des Nations unies sur les engagements nets zéro a publié un rapport lors de la COP 27, servant de guide pratique pour garantir des engagements nets zéro crédibles et responsables de la part de l'industrie, des institutions financières, des villes et des régions. - Un plan dirigé par le G7, appelé « Global Shield Financing Facility », a été lancé lors de la COP 27 pour fournir des fonds aux pays victimes de catastrophes climatiques. - Annonçant un total de 105,6 millions de dollars de nouveaux financements, le Danemark, la Finlande, l'Allemagne, l'Irlande, la Slovénie, la Suède, la Suisse et la Région wallonne de Belgique ont souligné la nécessité de soutenir encore davantage les fonds du Fonds pour l'environnement mondial destinés à répondre aux besoins immédiats d'adaptation au climat des États de faible altitude et à faible revenu. - Le nouveau partenariat indonésien pour une transition énergétique juste, annoncé lors du sommet du G20 qui s'est tenu parallèlement à la COP 27, mobilisera 20 milliards d'USD au cours des trois à cinq prochaines années pour accélérer une transition énergétique juste. - Des progrès importants ont été accomplis en matière de protection des forêts avec le lancement du Partenariat des leaders sur les forêts et le climat, qui vise à unir les actions des gouvernements, des entreprises et des dirigeants communautaires pour mettre fin à la disparition des forêts et à la dégradation des terres d'ici 2030. uploads/Geographie/ l-x27-union-europeenne-apres-celle-de-varsovie-cop19-et-lima-cop20-elle.pdf

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