Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La divine comédie de D

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La divine comédie de Dante Alighieri , traduite en vers français par M. Antoni Deschamps... Dante Alighieri (1265-1321). Auteur du texte. La divine comédie de Dante Alighieri , traduite en vers français par M. Antoni Deschamps.... 1829. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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En traduisant la Divine Comédie, nous avons voulu faire une oeuvre d'art, non un travail d'érudition, et nous nous som- mes proposé avant tout de donner une idée du ton et de la manière de Dante; c'est pourquoi nous publions ces vingt chants', sans notes ni commentaires : or pour qui • Cinq chants ne sont paB entièrement traduits, parceque le commencement ou la fin de ces chants su rapportent à des passages qui ne sont point publiés ici. iv ne cherchera en nous lisant que ce que nous avons cherché en écrivant, c'est-à- dire l'esprit et le style Dantesques, cet ex- trait sera un livre. Des hommes de talent et de savoir se sont occupés et s'occupent encore de recherches philosophiques et historiques sur le temps où vivait le Dante; qu'ils enseignent au lecteur les choses et les faits du moyen âge, nous ne ferons point d'excursion sur leur domaine, car nous pensons qu'aujourd'hui c'est en se renfermant dans une spécialité que l'on peut approfondirles grandes questions qui s'agitent, afin d'apporter chacun une pierre au nouvel édifice philosophique, politique et littéraire. Donc, sans sortir du cercle que nous nous sommes tracé, nous allons faire successivement l'analysepoétique des V trois parties qui forment la grande trilogie de Dante Alighieri. La Divine Comédie est composée de cent chants, trente-quatre pour l'Enfer, trente- trois pour lePurgatoire,ettrente-trois pour le Paradis.Le poète représente l'Enfer com- me un immense entonnoir divisé en neuf cercles,lesquels sontsubdivisésenplusieurs cavités, où les supplices des damnés sont variés comme leurs crimes et augmentent d'intensité à proportion que le diamètre du cercle se rétrécit; descendus au dernier cercle, Dante et Virgile rencontrent Satan qui est enfoncé là, au coeur même de la terre, comme la base de l'édifice infernal ; ils se laissent glisser le long de ses reins pour sortir de l'abîme, et quand ils ont passé le centre de gravité, au lieu de con- tinuer à descendre, ils montent vers un autre hémisphère et voient bientôt pa- raître d'autres cieux. Ils arrivent au pied d'une montagne qu'ils commencent à gra- vir; puis ils parviennentà l'entrée du Pur- gatoire, divisé en degrés ascendans comme l'Enfer en degrés descendans; chaque de- gré est le lieu de purification d'un péché mortel, et comme il y a sept péchés mor- tels, il y a dans le Purgatoire sept cercles qui leur correspondent : au-delà du sep- tième , sur le sommet de la montagne, est le Paradis terrestre. Virgile y abandonne son compagnon, et le laisse s'élever au ciel sous la garde de Béatrix qui est le sym- bole de la théologie. Béatrix parcourt avec Dante les cieux des sept planètes, et après avoir dans chaque ciel répondu à.ses ques- tions et éclairci ses doutes, elle le conduit devant le divin Triangle, et la vision du poète est terminée. Nous allons à présent examiner le plan et les détails de chacun des trois poèmes. L'ENFER'. Dans l'exposition de cette cantica, le poète raconte qu'étant à moitié du chemin de la Ade, il sortit de la bonne voie et se retrouva dans une forêt obscure; puis il aperçoit une colline dont le sommet est doré par les rayons du soleil; et comme il se prépare à monter, une panthère à la ' Pions avons eu recours pour celle analyse à quelques pas- sages de YHistoire littéraire d'Italie, par Ginguené. Tous ces passages sont marqués par des guillemets. Vil] peau tachetée se présente et lui barre le chemin ; un lion accourt ensuite, la tête haute, et une louve maigre se joignant à eux, lui cause un tel effroi qu'il perd l'es- poir d'arriver au haut de la colline. Or, tandis qu'il recule vers la forêt,voilàqu'une figure d'homme lui apparaît ; d'abord muette, puis parlant d'une voix sourde et affaiblie, comme après un long silence: c'est Virgile, qui est ici le symbole de la poésie. Dante le supplie de le protéger contre les trois bêtes féroces. Alors Virgile lui déclare qu'il est impossible de gravir la montagne à cause de la louve qui l'a tant effrayé ; qu'il va le conduire par une voie plus sûre, quoique pénible, et qu'il lui fera voir l'Enfer et le Purgatoire; puis, s'il veut monter jusqu'au Paradis, une âme viendra ix du ciel pour le 'guider. Dante consent à se laisser conduire, et Virgile marche devant lui. Voici le sens de cette allégorie : Dante, après s'être égaré dans les sentiers des pas- sions humaines, veut enfin s'élever jusqu'à la vertu; mais la luxure, l'orgueil et l'ava- rice viennent s'opposer à son dessein. L'il- lustre sage qui accourt à son aide lui ap- prend qu'on ne peut vaincre de front tous ces obstacles, et que pour arriver à la vertu il faut s'en rendre digne par la méditation des choses éternelles. Maintenant nous allons suivre Dante dans quelqu'un des cercles ou girons de l'Enfer, sans nous arrêter à faire l'analyse des chants que nous avons traduits; mais touchanten passant, et mettant en lumière X quelques unes des innombrables beautés répandues dans le reste du poème. « Après avoir parcouru avec Virgile les quatre premiers cercles, où il a vu succes- sivement les âmes de ceux qui sont morts sans avoir reçu le baptême, celles des luxu- rieux, des avares et des prodigues, Dante arrive avec son guide aux portes d'une cité; la campagne à l'entour est toute rem- plie de tombeaux séparés par des flam- mes qui les brûlent et les rougissent comme la fournaise rougit le fer : les couvercles sont levés, et il en sort des pleurs et des gémissemens. Virgile et Dante passent par un sentier étroit entre les tombes ardentes et le mur de la cité. Or ce sont les incré- dules qui habitent ces sépulcres. Tout-à- coup une voix se fait entendre : « O Tos- can, qui parcours vivant la cité de feu, arrête-toi, de grâce!» Cette ombre qui s'est dressée dans son tombeau, c'est Farinata degli Uberti, qui avait été Gibelin dans le temps que Dante et sa famille étaient Guel- fes. Tandis que Dante et lui se parlent avec amertume, voilà uploads/Geographie/ la-divine-comedie-de-dante-dante-alighieri-bpt6k5455841k.pdf

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