GEO 832: LA NOTION DE CRISE ENVIRONNEMENTALE DANS LE DEVELOPPEMENT DURABLE : RH

GEO 832: LA NOTION DE CRISE ENVIRONNEMENTALE DANS LE DEVELOPPEMENT DURABLE : RHETORIQUE, ENJEUX ET CADRES D’ACTION. Noms des étudiants Matricules CHUINGHEM NGUEMKAM Audrey CM04-10LSH0859 NGUEGUIM KENHALE Nelly Kevine Enseignant : Pr NGOUFO République du Cameroun ******* Paix – Travail – Patrie ******* Université de Dschang ******* Faculté des lettres et Sciences humaines ******* Département de Géographie ******* Republic of Cameroon ******* Peace – Work – Fatherland ******* University of Dschang ******* Faculty of letters and social sciences ******* Department of Geography ******* SUJET : FAIRE LA SYNTHESE DES ACTIVITES ET PROJETS QUI SE DEROULENT ACTUELLEMENT SUR LE MASSIF DES MONTS BAMBOUTOS. ANNEE ACADEMIQUE 2013-2014 PLAN INTRODUCTION I PRESENTATION GENERALE 1-Le relief 2-Le climat 3-Le réseau hydrographique 4-Le sol et la végétation II LES ACTIVITES SE DEROULANT SUR LES MONTS BAMBOUTOS 1- L’agriculture 2- L’élevage 3- Le tourisme 4- La chasse III LES DIFFERNTS PROJETS 1- Action des ONG 2- Action de l’Etat 3- Action des populations locales IV IMPACTS DES ACTIVITES ET DES PROJETS 1-Impact des activités a- Sur le plan environnemental b- Sur le plan économique c- Sur le plan social 2-Impact des projets a- Sur le plan environnemental b- Sur le plan économique c- Sur le plan social CONCLUSION INTRODUCTION Le département des Bamboutos est situé dans la région de l’Ouest Cameroun. Ce département a une superficie de 1155 km² et pour chef lieu la ville de Mbouda. Il possède entre autre quatre arrondissements dont : Babadjou, Batcham, Galim, et Mbouda de même un symbole influent en l’occurrence les monts Bamboutos qui est situé à cheval entre trois grandes régions du Cameroun, Cette localisation lui confère une importance particulière car c’est une des zones du pays les plus riches en termes de diversité écologique et de service écologique rendu à l’homme. Dans la suite de notre travail il s’agira pour nous de présenter de façon générale les monts Bamboutos (relief, climat, sols et la végétation) ; les différentes activités et projets se déroulant actuellement sur les monts et leurs impacts respectifs sur plusieurs axes à savoir environnemental, économique et social. I PRESENTATION GENERALE 1-Le relief Les monts Bamboutos sont un groupe de volcans basés sur vague de la ligne volcanique du Cameroun. Ils se situent sur le plateau Ouest du Cameroun, fusionnant au Nord avec le champ volcanique Oku. Ce grand complexe volcanique s’étend du Nord-est au Sud- ouest sur environ 50 km. Son point le plus haut atteint sur le bord d’une caldeira de 10 km de diamètre. On estime que la lave date d’il y a 6 à 23 millions d’années. 2-Le climat Il y règne un climat camerounien d’altitude se caractérisant par une longue saison pluvieuse et une courte saison sèche. Dans cette zone en particulier la partie la plus élevée du massif culminant 2000 m d’altitude a un climat doux et nuageux. Il tombe 2510 mm de précipitation par an. 3-Le réseau hydrographique Cette zone présente un réseau hydrographique peu dense avec les cours d’eau qui alimentent la population environnante pour l’agriculture et les ménages. Néanmoins de nombreux cours d’eau prennent naissance sur les flancs du mont et dans les forêts environnantes. 4-Le sol et la végétation Les sols sont acides, ont une faible teneur en phosphate et sont relativement stériles. À cause de la pression de la population, l’agriculture est pratiquée sur des pentes abruptes ce qui mène à l’érosion et au déclin de la fertilité. Le bétail paît également sur ces pentes où la culture de la nourriture n’est pas une activité économique. Cette zone présente une végétation essentiellement constituée des pelouses, la forêt d’eucalyptus sur les versants et une forêt galerie (principalement des bambous) au pied des versants. II LES ACTIVITES SE DEROULANT SUR LES MONTS BAMBOUTOS 1- L’agriculture Sur le plan agricole, les paysans des monts Bamboutos comme tous les autres paysans de montagne ont toujours su faire preuve de grande flexibilité. C’est ainsi que de nouveau mode de culture vivrière et maraîchère ont vu le jour. Aujourd’hui, on note le triomphe de la petite exploitation où le système de polyculture et de monoculture mêle dans le même champ le mais, la tomate, le choux, les pommes de terre, les carottes c’est donc une multitude de cultures pures qualifiées de vivriers marchand. Sur les verçants, on peut remarquer une association des cultures vivrières avec les arbres fruitiers. Dans les bas fonds et les versants des collines qui affichent encore leur fertilité, les populations, au fil des années, en saison sèche comme en saison des pluies, se livrent à une culture intensive des produits maraîchers tels que la tomate, le chou, la carotte, le thym et la pomme de terre. Qui plus est, nous avons remarqué sur les monts la pratique de l’agroforesterie qui se démarque par la culture des eucalyptus. Ces arbres servent de haie vivre marquant ainsi la démarcation foncière, servent aussi dans l’art d’œuvre, de bois de chauffe, de commerce vers les villes. Les produits de récolte dans la majorité sont destinés à la commercialisation. A l’exemple de la culture de tomates, des pommes de terre, carottes etc. Mais persiste Le problème résidant au niveau du transport jusqu’au pied du mont. Certains Bayam sellam, en raison de la qualité des produits maraîchers qui en sortent, sont contraints de partir de Yaoundé pour aller dans les montagnes se ravitailler. Association des cultures vivrières et d’eucalyptus Cultures maraichères dans les bas fonds 2-L’élevage En plus de l’agriculture dans cette zone, on constate également la pratique de l’élevage beaucoup plus commerciale que sentimentale. C’est ainsi que des infrastructures ont été mises en place à l’instar des ranchs qui ont été créés dans les montagnes où on élève bœufs et moutons car Le climat dans les montagnes est très propice pour l’élevage. Parfois les éleveurs pratiquent la transhumance (pendant la saison sèche) en se déplaçant vers les bas fonds à la recherche des points d’eau et de la végétation pour alimenter les bêtes. Cet élevage du bétail permet d’approvisionner les grandes villes du pays. En outre la pratique de la pèche se fait de façon traditionnelle dans les cours d’eau environnants plus précisément à Bamendjin. 3-Le tourisme Sur les monts Bamboutos l’activité touristique est peu intense il y existe quelques parties attrayants à l’exemple de la caldeira, des chutes d’eau qui sont régulièrement visitées. 4-La chasse C’est la capture des animaux et la destruction des espèces végétales se faisant de façon incontrôlée. Les espèces animales sauvages sont chassées par les hommes et vendu de façon clandestine aux consommateurs de viande de brousse. Cette chasse conduit à la disparition totale des espèces rares telles que le gorille de cross river. Dans le cas des espèces végétales, elles sont détruites par feu pour obtenir des espaces pour la pratique de l’agriculture. Celles qui sont coupées sont utilisées comme bois de chauffe, ou encore commercialisés pour être utilisé dans l’art d’œuvre. III LES DIFFERENTS PROJETS La mauvaise gestion des forêts des Monts Bamboutos, accompagnée par une agriculture intensive incontrôlée dans les zones de basse altitude, a entraîné plusieurs conséquences : la végétation naturelle s’est gravement dégradée, les sources d’eau situées à flanc de montagne se tarissent, la dégradation des sols s’aggrave. L’ensemble constitue une réelle menace pour la biodiversité de la zone. Les populations environnantes sont majoritairement des agriculteurs (culture vivrière) et des éleveurs de bétail. Dans l’ensemble, ils sont opposés à la création d’une réserve écologique intégrale telle que prévue par les autorités camerounaises depuis 2009. Néanmoins, les villageois sont conscients de l’importance de préserver cette montagne et sont nettement plus ouverts à des actions qui associent conservation et développement. Il est donc temps d’agir afin de préserver durablement ce site unique qui permettra aux générations futures de bénéficier des mêmes services écologiques qu’il prodigue actuellement gracieusement. Plusieurs projets sont donc mis en place notamment par les ONG, l’Etat, et aussi par la population locale. 1-L’action des ONG Plusieurs projets ont été entrepris par les Organisations Non Gouvernementales sur les monts Bamboutos : -ERuDeF qui est une organisation non gouvernementale camerounaise, travaille depuis plusieurs années sur la zone. Elle œuvre pour la conservation de la biodiversité et la protection des écosystèmes fragiles à travers des activités de recherche, de formation, d’éducation et d’implication communautaire. ERuDeF soutient la mise en place dans certains villages de Comités Villageois de Gestion. Ces structures locales sont reconnues par l’Administration mais ont besoin d’être renforcées et leurs capacités de gestion améliorées. Ce projet consiste en la Préservation de biodiversité et du rôle écologique du Mont Bamboutos .ce projet défini deux objectifs précis : Approfondir la connaissance des ressources végétales de la zone; Développer un programme d’approvisionnement durable et équitable avec les entreprises intéressées. Formaliser les procédures liées à l’Accès et au Partage des Avantages entre les partenaires concernés. -le projet Man and Nature : ce projet vise à valoriser durablement les plantes d’intérêt économique de la zone. L’une d’elles a d’ores et déjà été identifiée et localisée dans la caldeira du Mont Bamboutos, où elle existe à l’état sauvage et n’est exploitée que ponctuellement comme condiment par les uploads/Geographie/ devoir-de-crise-environnementale.pdf

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