Christia Sylf MARKOSAMO LE SAGE CHRONIQUE D'ATLANTIS Roman 2005 Alexandre Morya
Christia Sylf MARKOSAMO LE SAGE CHRONIQUE D'ATLANTIS Roman 2005 Alexandre Moryason Éditeur Quatrième de couverture : MARKOSAMO LE SAGE de Christia Sylf C’était il y a vingt mille ans, dans la splendeur de jardins suspendus et de maisons recouvertes de lamelles d’or que, sur le Royaume aux milles canaux, régnait MARKOSAMO LE SAGE… Immense continent trônant dans le vaste Océan, L’ATLANTIDE s’étire, rayonnante et puissante, au fait de sa Civilisation. ROOTA est son autre nom et son Empereur veille comme un père bienveillant sur ses richesses, ses connaissances techniques qui permettent à tous de voler dans des aéronefs, de se parler à distance tout en se voyant dans une sorte d’écran, de naviguer dans le fond des mers et de vieillir sainement grâce à une médecine très performante. Cette maîtrise du monde matériel et le confort que celui-ci apporte à tous enlisent, cependant, les âmes dans la facilité et le plaisir. Le Ciel aux Constellations amies est oublié et le ravage des passions se met à harceler les reins des meilleurs. C’est alors que MARKOSAMO, s’éloignant de la Cité Heureuse pour recevoir l’Initiation sur le Mont Kiblo qui fera de lui un « MAHA » — un « GRAND ÊTRE DE SAGESSE » — se voit submergé par le souvenir d’une existence antérieure, vécue dans une contrée archaïque … : KOBOR TIGAN’T, la Magnifique, la Cité aux Cinq Étages, KOBOR à la Reine Blanche… Il comprend que ceux qui l’entourent à présent ont partagé cette vie lointaine et que tous se retrouvent en terre d’Atlantide pour poursuivre ce destin que tisse Kébélé, le Gardien du Temps… tous se retrouvent, soutenus par les ÊTRES DE CRISTAL, pour accomplir une tâche immense : sauver le Royaume des hommes mauvais, guidés par ABIMNAZAR, disciple des rebelles Kalaniens qui sacrifient aux dieux du Sang et scandent leurs rites d’orgies immondes. Ces temps atlantes sont aujourd’hui les nôtres… c’est pourquoi ce récit à tant de pertinence… CHRISTIA SYLF « J'ai voulu rendre à l'homme, par mon travail d'écriture, la vérité de sa puissance voilée, le ramener à lui-même, à sa naturelle transcendance, à ses célestes origines, à toutes ses divines possibilités. » Christia Sylf Née d'une mère cantatrice et d'un père industriel, Christia Sylf fut une enfant fragile, solitaire, grave et rieuse à la fois, constamment en proie à un flot de questions qu'elle s'acharnait à ne pas laisser sans réponse. Elle perçut déjà avec certitude d'autres vérités, d'autres valeurs, « Je suis d'ailleurs » avouera-t-elle plus tard ! Détestant l'école, elle apprit à lire cependant, sans que l'on sût comment et, à dix ans, elle connaissait par cœur — outre le dictionnaire — Anatole France, Honoré de Balzac, George Sand, Gustave Flaubert, Émile Zola, Théophile Gauthier et Victor Hugo... Toutefois, par respect pour ses maîtres, elle choisit d'être une bonne élève et, rentrée à la maison, elle explorait avec passion l'Astrologie, la Théosophie, le Symbolisme, les Folklores, les Traditions, les Coutumes et toutes les Religions. Dès qu'elle sut écrire, elle composa des poèmes, retrouvant en elle-même le talent d'une très ancienne conteuse. En 1961, après un premier mariage qui la laissa épuisée, elle trouva son âme-sœur, le peintre ésotériste Marcel Calo dit « Kerlam » qui, dès la première rencontre, la « reconnut »... De longues années difficiles et sans espoir les séparèrent jusqu'en 1964, date à laquelle ils purent enfin quitter Paris pour aller vivre ensemble en Ardèche, dans un village du Vivarais, Saint Montan « Le Pays du Vivre ». Elle sentait le Monde et les Mondes, plus légers et ténus, ceux que ne perçoivent pas les yeux des hommes et que seul le cœur sait pénétrer et, par ses voyages intérieurs, elle comprit que, malgré la déception que savent si bien prodiguer les êtres humains, elle ne pouvait que les aimer et les aimer profondément... « ...L'Être qui n'ose pas affronter son immense merveille, ce prisonnier déchirant et déchiré qui se confine lui-même dans son étroitesse de convention... ». Et c'est ainsi qu'un jour, l'inspiration foudroyante du Grand Cycle des « Chroniques » l'envahit. Elle capta les Mondes Perdus, ces Continents engloutis qui reviennent pour enchanter les narrations du soir... l'Atlantide renaissait : « Je parlerai de l'Atlantide, avec mes mots à moi, et de mon mieux. Parce qu'elle me fut connue et qu'elle me reste chère, comme le sont toutes les étrangetés que l'on apporte avec soi en naissant. Elle est de mon bagage. C'est une gemme de mon trésor. » Le premier volume du Cycle « Kobor Tigan't » vit le jour alors que les mêmes Mondes apparurent sous le pinceau de KerIam. Ce travail, fait de quêtes psychiques au sein de l'invisible, lui coûta très cher : au fur et à mesure qu'elle captait et qu'elle écrivait, la maladie gagnait son pauvre corps physique... mais le plus terrible fut ces enjeux spirituels qu'elle dut affronter et dont on ne peut, encore à ce jour, rien dire ouvertement. Elle-même écrivit : « Je parlerai de l'Atlantide ! Mais en aurai-je vraiment le temps ? La puissante montée diluvienne ne viendra-t-elle pas arrêter ma main et noyer tous ces signes studieux que je trace ainsi à petite patience ?... » Ainsi, telle la chèvre de Monsieur Seguin, elle lutta jusqu'au terme de ses forces, sans pouvoir cependant clore son œuvre. Elle quitta brutalement ce monde à la fin des années soixante-dix. Cette extraordinaire tapisserie des « Grandes Chroniques » nous est donc offerte avec un style « travaillé au petit point », somptueux, grandiose, barbare et savant dont Christia Sylf étudia les effets d'une façon méthodique. On peut parler de cette œuvre comme d'une création littéraire unique, « hugolienne » par sa puissance visionnaire et « flaubertienne » par sa beauté plastique qui nous rappelle la luxuriance des jardins d'Hamilcar... Mais, en réalité, il s'agit de tout autre chose... Puisse chaque lecteur retrouver dans les tréfonds de sa conscience le secret de ses origines et, ravivant cette très ancienne mémoire qu'il porte en lui sans le savoir, ressentir son propre parcours dans l'Espace et le Temps, lors de ces vies et ces vies, passées ici et là en Atlantide, en Asie... Il saura alors mieux reconnaître les racines de son présent. Tel est le merveilleux cadeau que nous fit Christia Sylf... L'éditeur RÉINCARNATION Toute la vie est un grand jour Et la mort n'est qu'une nuit. Ainsi, je dors et je m'éveille, à nouveau. Et, d'une vie à l'autre, D'un grand jour à un autre grand jour, Se poursuit mon Existence Cosmique. Ne t'étonnes pas, ô réincarné, si dans tes vies successives tu es tantôt homme, tantôt femme, pour vivre tes expériences. Ce n'est qu'une prédominance de polarité, positive ou négative, qui signe momentanément le corps que tu empruntes. AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR E PARLERAI DE L'ATLANTIDE, avec mes mots à moi, et de mon mieux. Parce qu'elle me fut connue et qu'elle me reste chère, comme le sont toutes les étrangetés que l'on apporte avec soi en naissant. Elle est mon bagage. C'est une gemme de mon trésor. J Je parlerai de l'Atlantide ! Mais en aurai-je vraiment le temps ? La puissante montée diluvienne ne viendra-t-elle pas arrêter ma main et noyer tous ces signes studieux que je trace ainsi à petite patience ?... Odeurs salines, musc vert des poissons frais pêchés, algues reptiliennes qui s'échouent en monceau luisant, vastes sables, clairs, roses ou presque noirs, dunes blondes écrêtées par le vent... et l'écrin des rochers de porphyre où rebondit l'écho des dauphins qui s'esclaffent !... ATLANTIDE ! Le ciel se paillette d'aériens vaisseaux. Ils ne font aucun bruit — sinon, parfois, ce sifflement ténu qui est si fin, si doux. Leurs carènes métalliques sont recouvertes d'émail précieux, aux teintes vives, riches, joyeuses, bleu paon, vert jade, rose, orange, mauve... Suspendus au-dessus des vagues, rapides, s'élancent d'autres vaisseaux, marins ceux-là, qui ne touchent pas l'eau. Ils sont de métal aussi, également brillants, également d'allure précieuse. Ils sont beaux comme des joyaux, satinés, nacrés, cristallins. Ils ont des figures de proue aux volutes fantastiques, sur la transparence desquelles miroitent les lumières du ciel et les reflets de l'onde... Des portails de roches s'ouvrent avec lenteur sur des tunnels profonds. ATLANTIDE ! Quel nom ! Comme il sonne ! Combien s'émeut la mémoire, pleine de tes ors, de tes fastes, de tes musiques et de tes parfums, de ta haute sagesse, de ton démentiel orgueil... ATL', dit le soupir multiple de la vague déferlant sur le roc... ATL', c'est le nom donné par l'océan. ATL', soupir ouvert, souffle qui ploie après son élan. ATL', fracassement alangui d'un impact qui rêve. ATL', éparpillement mouillé du liquide marin, qui bouillonne, s'étale et mousse. ATL', ATL'... la vague le répètera toujours. Un mot toujours repris : ATL', ATL'... Elle n'a cessé de le dire. C'est bien l'océan qui garde ton souvenir, Ô toute énorme mémoire où perdurent, dissoutes, toutes les formes qui s'engloutissent en toi ! Mais quoi, c'est la souvenance où tout se fond, où cependant tout est conservé. Car as-tu jamais vu uploads/Geographie/ markosamo-le-sage-christia-sylf.pdf
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- Publié le Fev 01, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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