Master : Economie, Finance et Emergence Economique Matière : Monnaie, Banques e
Master : Economie, Finance et Emergence Economique Matière : Monnaie, Banques et Développement Thème : La réponse à la crise dans les pays émergents après le sommet du G20 Encadré Par : Mr MEJDOUBI Réalisé Par : RAHMANI Chaymae AMRAOUI Fatima Zahra NAJI Youssra HIDA Hajar MERZOUKI Chaimae Année Universitaire :2019/2020 Sommaire Introduction Générale ............................................................................................... 3 Chapitre I: La crise dans les pays Emergents ....................................................................... 5 Section 1 : La crise Financière Mondiale de 2008.................................................................. .. 6 Section 2 : La crise Dans Les Pays Emergents..........................................................................10 Chapitre II :La répercussion du G20 à la crise dans les pays émergents : ........................ 16 Section 1 :Le sommet du G20................................................................................................... 16 Section 2: Le rôle du G20 après la crise dans les pays émergents :......................................... .19 Conclusion : ..........................................................................................................................23 Introduction Générale : Le dernier sommet du G20, qui s’est déroulé à Toronto les 26 et 27 juin dernier, a fait couler beaucoup d’encre, quoique certainement plus au Canada qu’à l’étranger. Rappelons en premier lieu que le sommet tenu visait en premier lieu à trouver des solutions communes pour endiguer la crise financière et relancer la croissance. Les autres priorités des dirigeants présents à cette rencontre étaient de resserrer la régulation financière, coordonner les politiques macroéconomiques à l’échelle mondiale ainsi que réformer les institutions financières mondiales. L’hypothèse d’un découlement de ce phénomène avec les économies des pays émergents : hypothèse suggérée au début du processus : semble non seulement improbable mais déjà contredite par les données statistiques (FMI, 2008) : les conséquences de la crise se sont déjà fait sentir dans les économies émergentes, et encore ne s’agit-il que des premiers effets d’une vague dont on mesure mal pour l’instant l’intensité autant que la durée. Néanmoins, au-delà de ce premier constat, la situation mérite un examen approfondi. L’ampleur de la crise de 2007-2009 se lit dans les statistiques et les comptes nationaux et a été généralement reconnue par la littérature économique. Ainsi, Bordo et Lane (2010) l’identifiant comme l’une des cinq grandes crises globales depuis le début de la révolution industrielle, après celles de 1880, 1907, 1914 et 1929. Des travaux récents du Fonds monétaire international (FMI) sur des indicateurs de stress financier montrent également qu’elle est d’une magnitude très supérieure aux crises enregistrées depuis le début des années 1980, notamment la crise asiatique de 1997 ( Giorgianni et Ramkrishnan, 2011). Les effets de contagion sont comparables, dans leurs mécanismes et leur ampleur à ceux de la crise de 1929 ( Allen et Moessner, 2011). Les responsables politiques et économiques ont d’ailleurs pris eux-mêmes la mesure de la crise et de ses effets de contagion, en particulier après la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008. La perspective d’un effondrement du système financier et du cataclysme que cela aurait représenté pour l’économie mondiale a été un puissant facteur incitatif en faveur de la coordination internationale, de manière directe et sans doute plus encore de manière indirecte, dans la mesure où l’ampleur du choc a entrainé une forte synchronisation des conjonctures économiques et, au moins transitoirement, un alignement des objectifs des décideurs de politique économique. Le contrefactuel de la dépression de 1929 a également plaidé en faveur d’un renforcement de la coordination internationale et contre des attitudes non coopératives et protectionnistes. Le constat de plus en plus partagé par les grands pays émergents des effets globalement bénéfiques de la mondialisation a également poussé dans de sens. C’est dans ce contexte qu’il convient de restituer l’émergence du G20 et le rôle historique qu’il a pu jouer pendant la crise et qu’il joue encore en sortie de crise. Se pose aussi la question de savoir si ce forum peut rester le pivot de la coopération économique et financière internationale après la crise. En d’autres termes, le G20, qui a pu tenir l’économie mondiale dans la tempête, peut-il être aussi utile en régime de croisière ? Problématique : Alors qu’elle est la réponse à la crise dans les pays émergents après le sommet G20 ? Pour répondre a cette problématique on a repartie notre travail a deux chapitre. Le Premier chapitre est consacré la crise dans les pays émergents et le Deuxième pour la répercussion du G20 a la crise dans les pays émergents . Chapitre I : La crise Dans les pays Emergents : 6 000 milliards de dollars : c’est le montant des capitaux privés internationaux qui sont Entrés dans les pays émergents depuis la crise des surprimes (2008). Mais, depuis le printemps 2013, ces flux de capitaux se sont inversés, une situation qui n’est pas sans rappeler les pires moments de l’histoire financière récente de ces pays. Il y a quinze ans, les pays émergents d’Asie et d’Amérique latine connaissaient en effet des crises financières successives d’une rare violence : crise mexicaine en 1995, crise asiatique en 1997-98, crise russe en 1998, crise brésilienne en 1999, crise turque en 2000 et, finalement, cessation de paiement en Argentine en décembre 2001. Depuis lors, les pays émergents ont tiré les leçons de leurs erreurs passées. Ils ont tourné le dos aux recettes néolibérales fondées sur la libéralisation financière et ont cherché à accumuler des excédents courants et des réserves de change, tout en profitant d’exportations et de taux de croissance en hausse. Résultat : ils ont de plus en plus pesé dans les relations internationales, à commencer par les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), devenant même pour certains analystes les nouvelles locomotives de l’économie mondiale. En effet, lorsque la crise mondiale a éclaté aux Etats-Unis et en Europe, les seuls pays gardant la tête hors de l’eau furent les pays émergents. Malheureusement, ceux qui pensaient qu’ils pouvaient durablement rester insensibles aux secousses économiques provoquées par la crise dans les pays occidentaux ont dû déchanter. Alors que début 2013, le FMI considérait encore les pays émergents comme les principales lueurs d’espoir dans le ciel sombre de l’économie mondiale, quelques mois plus tard, le ton avait radicalement changé : alors que des pays comme l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud ou la Turquie faisaient face à des fuites massives de capitaux et à une chute de leur taux de change, les pays émergents étaient présentés comme les nouveaux talons d’Achille de la reprise mondiale tant espérée. Doit-on dès lors s’attendre à un retour des vieux démons des émergents, à l’image du cataclysme financier qu’ils ont connu dans les années 1990 ? Certes, le scénario semble à plusieurs égards similaires : les entrées massives de capitaux ont, au cours des années précédentes, provoqué une surévaluation des taux de change et des déficits courants, débouchant finalement sur des fuites de capitaux et une chute difficilement gérable des taux de change et de la croissance. Toutefois, contrairement aux années 1990, les pays émergents ont accumulé au cours des années 2000 des réserves de change pour s’auto-assurer contre l’instabilité financière. Ils ont donc les moyens de se défendre, contrairement à leur vulnérabilité passée. Il n’en reste pas moins que leur crise, qui représente une nouvelle phase de la crise mondiale, ne fera qu’en postposer une nouvelle fois la sortie. Section 1 : La crise financière mondiale de 2008 La crise financière mondiale de 2007-2008 est une crise financière marquée par une crise de liquidité et parfois par des crises de solvabilité tant au niveau des banques que des États, et une raréfaction du crédit aux entreprises. Amorcée en juillet 2007, elle trouve son origine dans le dégonflement de bulles de prix (dont la bulle immobilière américaine des années 2000) et les pertes importantes des établissements financiers provoquées par la crise des subprimes. Elle s'inscrit dans le cadre de la « Grande Récession » amorcée en 2008 et dont les effets se font sentir au-delà de 2010. La crise financière de l'automne 2008 amplifie le mouvement et provoque une chute des cours des marchés boursiers et la faillite de plusieurs établissements financiers. Pour éviter une crise systémique, les États doivent intervenir et sauver de nombreuses banques ce qui provoquera une crise de la dette publique en Islande d'abord puis en Irlande. Par ailleurs, elle provoque une récession touchant l'ensemble de la planète. Les finances publiques ont été lourdement sollicitées pour résoudre cette crise. Le déficit public s'est creusé dans de nombreux pays, après un recul du produit intérieur brut mondial de 2,2 % en 2009. Sérieusement affectées par leurs erreurs de gestion, les banques françaises sont conduites à une restructuration notable, avec l'aide financière de l'État. Cette crise provoque un mouvement en faveur d'une meilleure régulation du système bancaire et financier. Aux États-Unis, sous la pression de l'opinion publique et d'experts tel Paul Volcker est adoptée la règle Volcker destinée à éviter qu'une crise du même type ne se reproduise. Il est douteux que les mesures adoptées aient amélioré la sécurité bancaire collective, notamment dans l'Union européenne. D'autant que la crise perdure. Dans certains pays comme la Chine, les prêts bancaires ont fortement progressé. Aussi, début 2010, l'afflux de liquidités fait craindre l'éclatement de nouvelles bulles dans l'immobilier chinois, les bourses, les emprunts d'États et les métaux. En Europe la uploads/Geographie/ la-reponse-a-la-crise-dans-les-pays-emergents.pdf
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- Publié le Mar 31, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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